Texte intégral
HELENE ROUSSEL
Notre invité ce matin le porte-parole du gouvernement, bonjour Stéphane LE FOLL.
STEPHANE LE FOLL
Bonjour.
HELENE ROUSSEL
Troisième jour de deuil national en France avec la minute de silence à midi tout à l'heure en hommage aux 84 victimes de Nice, d'abord est-ce que les liens entre le tueur et les réseaux terroristes sont établis ce matin ?
STEPHANE LE FOLL
Ecoutez il y a des informations qui ont été données au fur et à mesure que l'enquête avance, il semble qu'il y ait eu quelques liens qui aient été relevés, après je ne peux pas vous dire à l'heure où je parle c'est le procureur qui pourra en préciser les éléments s'il y a des liens ou pas, ce qu'on sait, qu'on peut comprendre, c'est qu'il y a eu comme l'a dit Bernard CAZENEUVE une radicalisation extrêmement rapide de cet homme qui a commis l'inacceptable.
ELENE ROUSSEL
Côté enquête trois personnes seraient actuellement transférées vers la DGSI, ça veut dire quoi ?
STEPHANE LE FOLL
Ça veut dire que l'enquête se poursuit et qu'on cherche à comprendre et à savoir s'il y a des liens entre cet individu et des possibles connexions avec des personnes au niveau de Nice et de ses alentours qui peuvent avoir eux des relations avec d'autres personnes, des réseaux peut-être islamistes, mais à l'heure où je parle je ne m'engagerai pas sur une conclusion définitive. Ce que l'on sait - et ça c'est très clair c'est que cet individu a voulu commettre un attentat, a commis un attentat, il l'a prémédité, qu'il a sûrement pu s'inspirer malheureusement de ce qui est sur des réseaux islamistes revendiqués comme tels pour commettre des attentats. Voilà où nous en sommes ! L'enquête va vite, elle doit aller vite, car il faut qu'on sache et qu'on puisse agir en conséquence ensuite.
HELENE ROUSSEL
De Charlie au carnage de Nice, en un an et demi les attentats en France ont fait 230 morts au moins, on fait quoi maintenant Stéphane LE FOLL ?
STEPHANE LE FOLL
On fait en sorte que toutes les lois que nous avons votées et tous les moyens nécessaires qui doivent être donnés à la police, à la gendarmerie et au service de renseignements, ce qui a été fait avec plusieurs lois et plusieurs décisions importantes de prises, se mettent en oeuvre et que le filet que nous sommes en train de tisser soit de plus en plus fin pour pouvoir attraper et c'est déjà le cas ceux qui seraient tentés de pouvoir commettre des attentats. C'est ça l'objectif, c'est ça l'enjeu. J'ai été frappé hier soir d'entendre le président, l'ancien président de la République Nicolas SARKOZY...
HELENE ROUSSEL
Sur ce qui aurait dû être fait depuis 18 mois ne l'a pas été, a dit Nicolas SARKOZY.
STEPHANE LE FOLL
Oui, de dire : « et en tout cas c'est entre nous et eux », il n'y a pas de choix entre nous et eux, il n'y a qu'un seul choix c'est nous la France, les Français, il n'y en a pas d'autre. La bataille, la guerre est engagée, elle sera menée jusqu'au bout et ce que nous avons fait c''est que nous avons mis en place avec une loi que nous avons votée je l'ai dit - un filet qui resserre ses mailles et qui fait qu'au fur et à mesure on cherche à trouver et à anticiper tous ces attentats. Le ministre de l'Intérieur et le Premier ministre ont rappelé d'ailleurs que c'est plus de 160 personnes qui ont déjà arrêtées et des attentats ont été déjoués, on ne le dit pas, on ne le sait pas, puisque ce qui choque et c'est compréhensible ce qui rend les choses inacceptables c'est que quelqu'un comme cet individu qui a fait cet attentat à Nice ait pu passer au travers des mailles du filet et je rappelle d'ailleurs qu'il n'était pas fiché, la fameuse fiche S, qu'il n'avait pas été repéré par les services...
HELENE ROUSSEL
Pas un pied en Syrie, pas un pied en prison.
STEPHANE LE FOLL
Par les services de renseignement, et d'ailleurs il avait peu de casier qui aurait pu être des signaux qui auraient permis justement de le repérer (sic), donc voilà où nous en sommes. Mais...
HELENE ROUSSEL
Donc quand Nicolas SARKOZY propose effectivement de mettre tous ceux qui présentent un risque de radicalisation avec un bracelet électronique ou placés en rétention, vous répondez quoi ?
STEPHANE LE FOLL
Mais on répond que cette proposition avait déjà été faite, que ce qu'on a fait c'est qu'on a été jusqu'au bout du cadre constitutionnel dans lequel on est, on peut décider de priver de liberté quelqu'un que s'il a effectivement des signes... si nous avons bien entendu en justice des présomptions claires, on ne peut pas créer une loi des suspects, ça n'existe pas, ou alors on passe à autre chose, on n'est plus dans le cadre de la Constitution française. Mais je le dis, par rapport à ce que disait Nicolas SARKOZY, la plupart d'ailleurs des réflexions qui ont été les siennes c'est la correction de ce qui a été fait précédemment qui est engagée et c'est des moyens supplémentaires qui sont mis en oeuvre qui au fur et à mesure je le dis, et tout de suite, dès 2012, on prend une loi antiterroriste pour que ceux qui sont partis faire la guerre à l'extérieur de la France soient considérés comme terroristes - ce n'était pas le cas avant - dès 2012 on prend ces décisions et on avance au fur et à mesure ; et on va se battre jusqu'au bout, je vous l'ai dit, pour que ce filet et ses mailles soient les plus réduites possible.
HELENE ROUSSEL
La réserve, la prolongation de l'état d'urgence ou de sentinelle, est-ce que c'est ça la réponse uniquement sécuritaire ?
STEPHANE LE FOLL
C'est une réponse ! Elle doit être coordonnée avec les autres réponses, en particulier sur la question du renseignement et de l'organisation de la prévention de tous les risques...
HELENE ROUSSEL
Vous seriez prêts cette fois, du coup, à une agence nationale antiterroriste comme le conseillait la commission ?
STEPHANE LE FOLL
Mais il existe déjà une coordination, on a refait avec une loi du renseignement, la DGSI qui a été mise en place, on a complètement repensé le renseignement et il faut...
HELENE ROUSSEL
La commission parlait quand même de meilleure coordination ?
STEPHANE LE FOLL
Oui, mais on regardera ce qu'il y a dans cette commission. Mais je pense qu'il y a une chose aussi qu'il faut bien avoir en tête, je le dis aux Français, ce que nous avons remis en place, redressé, en particulier sur le renseignement, moins on y touche aujourd'hui, plus on donnera de l'efficacité, parce que si à chaque fois il faut refaire c'est autant de temps de perdu, nous ne pouvons pas perdre de temps, nous devons agir et ce que nous avons fait doit être mis et c'est le cas avec des moyens maintenant en oeuvre pur redresser l'ensemble du dispositif renseignement et action police-gendarmerie et action militaire avec l'opération Sentinelle.
HELENE ROUSSEL
Il n'y a pas d'autre réponse qu'effectivement sécuritaire, police, gendarme, renseignement ?
STEPHANE LE FOLL
Il y a une réponse sécuritaire absolue et, en même temps, il y a un travail qui doit être conduit. On voit bien que sur tous ces terroristes on a des caractéristiques sur lesquels il faut qu'on agisse, on doit lutter contre la radicalisation, c'est ce qui a été fait et c'est ce qui est fait depuis 2015, en particulier dans les prisons où les radicalisés sont mis en dehors du reste de la population carcérale, on commence tout ce travail et ce travail est un travail qui va prendre du temps. De la même manière sur ce qu'a dit Nicolas SARKOZY sur les imams qui prêchent la radicalisation, plusieurs dizaines d'imams ont été renvoyés, et ça depuis 2012 - avant ce n'était pas le cas - on a parfaitement conscience qu'on doit avoir aussi une action de prévention majeure pour la lutte contre la radicalisation.
HELENE ROUSSEL
Stéphane LE FOLL, au prochain attentat, puisqu'il y en aura un ce n'est pas moi qui le dit c'est Manuel VALLS - vous allez faire quoi et proposer quoi ?
STEPHANE LE FOLL
Mais je l'ai dit, ce que nous devons faire c'est une politique de cohérence, déterminée et continue, ce n'est pas... on doit tirer les expériences de chaque attentat pour voir ce qui s'est passé, on doit mener des enquêtes pour aller jusqu'au bout...
HELENE ROUSSEL
Là, en l'occurrence, un profil indétectable.
STEPHANE LE FOLL
On doit faire en sorte d'être vigilants, continument, renforcer les moyens et, en même temps, on est aussi - je l'ai dit dans la continuité d'une action qui est conduite, l'objectif c'est de faire en sorte que notre dispositif fasse que les mailles du filet soient de plus en plus fines, je le répète, et ce n'est pas à chaque attentat une nouvelle loi ou à chaque attentat une nouvelle mesure, c'est, au contraire, à chaque attentat renforcer, assurer avec détermination la mise en oeuvre de l'ensemble des dispositions, quitte s'il le faut bien sûr à corriger et à faire en sorte de mettre encore en place des outils ou des moyens nouveaux.
HELENE ROUSSEL
Stéphane LE FOLL, porte-parole du gouvernement, vous restez avec nous sur France Inter, dans quelques minutes la parole et les questions des auditeurs au 01.45.24.7000. Mais d'abord, à 8 h 31, c'est la revue de presse sur France Inter.
Source : Service d'information du Gouvernement, le 19 juillet 2016
Notre invité ce matin le porte-parole du gouvernement, bonjour Stéphane LE FOLL.
STEPHANE LE FOLL
Bonjour.
HELENE ROUSSEL
Troisième jour de deuil national en France avec la minute de silence à midi tout à l'heure en hommage aux 84 victimes de Nice, d'abord est-ce que les liens entre le tueur et les réseaux terroristes sont établis ce matin ?
STEPHANE LE FOLL
Ecoutez il y a des informations qui ont été données au fur et à mesure que l'enquête avance, il semble qu'il y ait eu quelques liens qui aient été relevés, après je ne peux pas vous dire à l'heure où je parle c'est le procureur qui pourra en préciser les éléments s'il y a des liens ou pas, ce qu'on sait, qu'on peut comprendre, c'est qu'il y a eu comme l'a dit Bernard CAZENEUVE une radicalisation extrêmement rapide de cet homme qui a commis l'inacceptable.
ELENE ROUSSEL
Côté enquête trois personnes seraient actuellement transférées vers la DGSI, ça veut dire quoi ?
STEPHANE LE FOLL
Ça veut dire que l'enquête se poursuit et qu'on cherche à comprendre et à savoir s'il y a des liens entre cet individu et des possibles connexions avec des personnes au niveau de Nice et de ses alentours qui peuvent avoir eux des relations avec d'autres personnes, des réseaux peut-être islamistes, mais à l'heure où je parle je ne m'engagerai pas sur une conclusion définitive. Ce que l'on sait - et ça c'est très clair c'est que cet individu a voulu commettre un attentat, a commis un attentat, il l'a prémédité, qu'il a sûrement pu s'inspirer malheureusement de ce qui est sur des réseaux islamistes revendiqués comme tels pour commettre des attentats. Voilà où nous en sommes ! L'enquête va vite, elle doit aller vite, car il faut qu'on sache et qu'on puisse agir en conséquence ensuite.
HELENE ROUSSEL
De Charlie au carnage de Nice, en un an et demi les attentats en France ont fait 230 morts au moins, on fait quoi maintenant Stéphane LE FOLL ?
STEPHANE LE FOLL
On fait en sorte que toutes les lois que nous avons votées et tous les moyens nécessaires qui doivent être donnés à la police, à la gendarmerie et au service de renseignements, ce qui a été fait avec plusieurs lois et plusieurs décisions importantes de prises, se mettent en oeuvre et que le filet que nous sommes en train de tisser soit de plus en plus fin pour pouvoir attraper et c'est déjà le cas ceux qui seraient tentés de pouvoir commettre des attentats. C'est ça l'objectif, c'est ça l'enjeu. J'ai été frappé hier soir d'entendre le président, l'ancien président de la République Nicolas SARKOZY...
HELENE ROUSSEL
Sur ce qui aurait dû être fait depuis 18 mois ne l'a pas été, a dit Nicolas SARKOZY.
STEPHANE LE FOLL
Oui, de dire : « et en tout cas c'est entre nous et eux », il n'y a pas de choix entre nous et eux, il n'y a qu'un seul choix c'est nous la France, les Français, il n'y en a pas d'autre. La bataille, la guerre est engagée, elle sera menée jusqu'au bout et ce que nous avons fait c''est que nous avons mis en place avec une loi que nous avons votée je l'ai dit - un filet qui resserre ses mailles et qui fait qu'au fur et à mesure on cherche à trouver et à anticiper tous ces attentats. Le ministre de l'Intérieur et le Premier ministre ont rappelé d'ailleurs que c'est plus de 160 personnes qui ont déjà arrêtées et des attentats ont été déjoués, on ne le dit pas, on ne le sait pas, puisque ce qui choque et c'est compréhensible ce qui rend les choses inacceptables c'est que quelqu'un comme cet individu qui a fait cet attentat à Nice ait pu passer au travers des mailles du filet et je rappelle d'ailleurs qu'il n'était pas fiché, la fameuse fiche S, qu'il n'avait pas été repéré par les services...
HELENE ROUSSEL
Pas un pied en Syrie, pas un pied en prison.
STEPHANE LE FOLL
Par les services de renseignement, et d'ailleurs il avait peu de casier qui aurait pu être des signaux qui auraient permis justement de le repérer (sic), donc voilà où nous en sommes. Mais...
HELENE ROUSSEL
Donc quand Nicolas SARKOZY propose effectivement de mettre tous ceux qui présentent un risque de radicalisation avec un bracelet électronique ou placés en rétention, vous répondez quoi ?
STEPHANE LE FOLL
Mais on répond que cette proposition avait déjà été faite, que ce qu'on a fait c'est qu'on a été jusqu'au bout du cadre constitutionnel dans lequel on est, on peut décider de priver de liberté quelqu'un que s'il a effectivement des signes... si nous avons bien entendu en justice des présomptions claires, on ne peut pas créer une loi des suspects, ça n'existe pas, ou alors on passe à autre chose, on n'est plus dans le cadre de la Constitution française. Mais je le dis, par rapport à ce que disait Nicolas SARKOZY, la plupart d'ailleurs des réflexions qui ont été les siennes c'est la correction de ce qui a été fait précédemment qui est engagée et c'est des moyens supplémentaires qui sont mis en oeuvre qui au fur et à mesure je le dis, et tout de suite, dès 2012, on prend une loi antiterroriste pour que ceux qui sont partis faire la guerre à l'extérieur de la France soient considérés comme terroristes - ce n'était pas le cas avant - dès 2012 on prend ces décisions et on avance au fur et à mesure ; et on va se battre jusqu'au bout, je vous l'ai dit, pour que ce filet et ses mailles soient les plus réduites possible.
HELENE ROUSSEL
La réserve, la prolongation de l'état d'urgence ou de sentinelle, est-ce que c'est ça la réponse uniquement sécuritaire ?
STEPHANE LE FOLL
C'est une réponse ! Elle doit être coordonnée avec les autres réponses, en particulier sur la question du renseignement et de l'organisation de la prévention de tous les risques...
HELENE ROUSSEL
Vous seriez prêts cette fois, du coup, à une agence nationale antiterroriste comme le conseillait la commission ?
STEPHANE LE FOLL
Mais il existe déjà une coordination, on a refait avec une loi du renseignement, la DGSI qui a été mise en place, on a complètement repensé le renseignement et il faut...
HELENE ROUSSEL
La commission parlait quand même de meilleure coordination ?
STEPHANE LE FOLL
Oui, mais on regardera ce qu'il y a dans cette commission. Mais je pense qu'il y a une chose aussi qu'il faut bien avoir en tête, je le dis aux Français, ce que nous avons remis en place, redressé, en particulier sur le renseignement, moins on y touche aujourd'hui, plus on donnera de l'efficacité, parce que si à chaque fois il faut refaire c'est autant de temps de perdu, nous ne pouvons pas perdre de temps, nous devons agir et ce que nous avons fait doit être mis et c'est le cas avec des moyens maintenant en oeuvre pur redresser l'ensemble du dispositif renseignement et action police-gendarmerie et action militaire avec l'opération Sentinelle.
HELENE ROUSSEL
Il n'y a pas d'autre réponse qu'effectivement sécuritaire, police, gendarme, renseignement ?
STEPHANE LE FOLL
Il y a une réponse sécuritaire absolue et, en même temps, il y a un travail qui doit être conduit. On voit bien que sur tous ces terroristes on a des caractéristiques sur lesquels il faut qu'on agisse, on doit lutter contre la radicalisation, c'est ce qui a été fait et c'est ce qui est fait depuis 2015, en particulier dans les prisons où les radicalisés sont mis en dehors du reste de la population carcérale, on commence tout ce travail et ce travail est un travail qui va prendre du temps. De la même manière sur ce qu'a dit Nicolas SARKOZY sur les imams qui prêchent la radicalisation, plusieurs dizaines d'imams ont été renvoyés, et ça depuis 2012 - avant ce n'était pas le cas - on a parfaitement conscience qu'on doit avoir aussi une action de prévention majeure pour la lutte contre la radicalisation.
HELENE ROUSSEL
Stéphane LE FOLL, au prochain attentat, puisqu'il y en aura un ce n'est pas moi qui le dit c'est Manuel VALLS - vous allez faire quoi et proposer quoi ?
STEPHANE LE FOLL
Mais je l'ai dit, ce que nous devons faire c'est une politique de cohérence, déterminée et continue, ce n'est pas... on doit tirer les expériences de chaque attentat pour voir ce qui s'est passé, on doit mener des enquêtes pour aller jusqu'au bout...
HELENE ROUSSEL
Là, en l'occurrence, un profil indétectable.
STEPHANE LE FOLL
On doit faire en sorte d'être vigilants, continument, renforcer les moyens et, en même temps, on est aussi - je l'ai dit dans la continuité d'une action qui est conduite, l'objectif c'est de faire en sorte que notre dispositif fasse que les mailles du filet soient de plus en plus fines, je le répète, et ce n'est pas à chaque attentat une nouvelle loi ou à chaque attentat une nouvelle mesure, c'est, au contraire, à chaque attentat renforcer, assurer avec détermination la mise en oeuvre de l'ensemble des dispositions, quitte s'il le faut bien sûr à corriger et à faire en sorte de mettre encore en place des outils ou des moyens nouveaux.
HELENE ROUSSEL
Stéphane LE FOLL, porte-parole du gouvernement, vous restez avec nous sur France Inter, dans quelques minutes la parole et les questions des auditeurs au 01.45.24.7000. Mais d'abord, à 8 h 31, c'est la revue de presse sur France Inter.
Source : Service d'information du Gouvernement, le 19 juillet 2016