Texte intégral
Mesdames, Messieurs,
Je suis très heureux d'être présent avec vous aujourd'hui pour l'inauguration de la plateforme Factory Lab.
Il y a maintenant trois ans, le Président de la République a annoncé le lancement de la Nouvelle France Industrielle avec une grande ambition : accompagner notre industrie à se positionner sur les marchés d'avenir et accélérer la renaissance industrielle de notre pays.
Le 14 avril 2015, à Figeac, une nouvelle étape a été annoncée avec le lancement du programme Industrie du Futur. Les industriels ont réuni leurs forces au sein d'une alliance. L'Alliance Industrie du futur, qui porte cette ambition de modernisation et de transformation de notre modèle industriel par le numérique. Elle se doit de redonner aux entreprises la passion de l'avenir, d'être le moteur d'une industrie attractive et respectueuse de ses salariés. Une industrie adaptée au monde actuel. Nous sommes donc entrés dans une nouvelle dynamique, avec une nouvelle logique, pour intégrer au mieux l'ensemble des parties prenantes, et plus particulièrement nos industriels et nos PME. Nous nous devons maintenant d'être encore plus ambitieux. Nous nous étions fixés l'objectif de 2000 PME/ETI accompagnées vers l'Industrie du Futur. Nous le dépasserons et nous iront bien plus loin. Je sais que chacun d'entre vous y a consacré du temps, de l'énergie. Un grand merci à tous.
L'Etat s'engage pleinement dans cette voie pour soutenir ce parcours de modernisation. BPI France est pleinement mobilisée par le dispositif PIAVE du Programme d'Investissements d'Avenir. Une enveloppe d'1,2Md dont 719 M de prêts aux entreprises pour la modernisation de leur appareil productif a déjà été mobilisée. Dans un souci de cohérence et de lisibilité, nous avons récemment créé un prêt unifié Industrie du futur. Une nouvelle tranche d'1Md y a été allouée dès cette rentrée. Et l'Etat continuera à être présent à vos côtés. Comme il l'a fait depuis 4 ans avec des réformes dont les impacts sont déjà visibles.
Et comme il le fera au travers du troisième volet du Programme d'Investissements d'Avenir où un effort important a été fait au soutien à la recherche et au développement industriel.
Aujourd'hui, le Factory Lab représente la première réalisation industrielle concrète issue de l'Alliance Industrie du Futur. Ce projet est pour moi l'incarnation de l'esprit ambitieux de ce programme. Une rencontre entre industriels, écoles d'ingénieurs, centres de recherche et acteurs publics. En offrant l'opportunité de tester, de mutualiser aujourd'hui, les nouvelles technologies de procédés industriels qui seront les standards de demain : vous offrez la possibilité à nos entreprises et plus particulièrement à nos PME de saisir les nouvelles opportunités.
L'Industrie du Futur est emblématique pour deux raisons. La première raison est qu'elle permet une mobilisation collective. Je voudrais à cet égard remercier sincèrement tout le travail réalisé par les équipes du CEA qui ont permis à ce projet de voir le jour. Le Factory Lab réunit de nombreux industriels issus de secteurs divers. Je pense à PSA, Safran, DCNS, Dassault Systems, Actemium. Une grande école, les Arts et Métiers ParisTech, l'Université Paris Saclay. Des centres d'expertise pour les industries, le CETIM. Et enfin un ensemble des partenaires publics dont je souhaite saluer le travail je pense ici au CGI, à la BPI, à la DGE et bien entendu à l'Alliance Industrie du Futur.
La deuxième raison est qu'elle permet de toucher l'ensemble de notre tissu industriel et plus particulièrement nos PME en créant un véritable collectif. Quatre projets portés par des consortiums regroupant PME, grands comptes et le CEA ont déjà été sélectionnés pour être développés ici au FactoryLab. L'Etat s'est engagé à hauteur de 820 000 dans ces quatre projets. Et je suis persuadé qu'ils pourront tirer au mieux profit de l'ensemble des technologies ici présentes et du cadre ambitieux qui leur est offert.
Vous l'aurez compris, l'Industrie du Futur moins de 18 mois après sa création entre dans une nouvelle phase : une phase de concrétisation. Nous sommes passés à l'acte réel de modernisation. Et le Factory Lab représente la première pierre de cet édifice.
Le fait que la première réalisation concrète de l'Industrie du futur soit à Saclay est pour moi très symbolique. Nous sommes au coeur du centre incontournable de l'innovation et de la recherche en France. Là où se rencontrent le monde universitaire, les grandes écoles, les laboratoires et les industriels. Là où émergent les idées qui structureront notre industrie. Là où naissent les prochaines grandes entreprises. Là où surgissent les start-up qui seront les licornes de demain. Là où tout simplement se bâtît le futur de notre pays.
On le voit, l'enjeu que nous avons est de construire un projet collectif qui répond aux attentes des entreprises. Un écosystème qui s'adapte constamment au monde dynamique dans lequel nous sommes. Le projet Saclay doit affirmer cette recherche collective et constante de projets concrets au-delà des difficultés de coordination et de gouvernance qui peuvent apparaitre. Des projets concrets issus des sciences appliquées et de la recherche fondamentale. Des projets concrets qui offrent à nos entreprises des services innovants, plus simples et plus efficaces. Tout ceci est possible ici à Saclay grâce à la dynamique unique qui est présente. La diversité des partenaires du Factory Lab en est, pour moi, le principal témoin.
Je voudrais enfin partager avec vous ce qui doit être pour moi le futur de notre industrie. Je crois profondément en notre capacité de reconquête industrielle. La France est née de ses réussites industrielles. L'industrie n'est pas une part amovible de notre pays que l'on pourrait extraire, que l'on pourrait accepter de voir partir. L'industrie et la France sont indissociables. L'industrie, c'est bien entendu une réussite économique, des emplois, mais ce sont surtout des projets fédérateurs pour notre pays. Des projets qui offrent une vision, un rêve et une fierté. Notre politique industrielle a un effet d'entrainement global sur toutes nos entreprises, et en particulier nos PME. En soutenant notre industrie, nous soutenons donc l'économie toute entière. L'Industrie du Futur, ce n'est pas seulement une politique sectorielle, c'est un souffle nouveau qui doit irriguer l'ensemble de notre économie.
C'est pourquoi je souhaite fixer à l'Industrie du Futur trois objectifs pour les prochains mois.
Le premier est la nécessité d'associer l'ensemble des acteurs de notre tissu industriel sans regard pour leur taille ni pour leur secteur. Pour cela, des chefs d'entreprises seront nommés dans les régions d'ici la fin de l'année en tant qu'Ambassadeurs de l'Industrie du Futur. Ils stimuleront la mobilisation locale et iront à la rencontre de tous les acteurs. Car il n'y a pas de filière pour laquelle l'Industrie du Futur n'est pas un enjeu majeur. Le numérique, la mécanique ont été les premiers à se mobiliser. L'automobile, la chimie, la plasturgie s'y sont associés et demain l'aéronautique, le ferroviaire, le secteur des énergies. J'invite aujourd'hui tous les secteurs, toutes les entreprises à les rejoindre. A participer à ce projet ambitieux qui doit bâtir la France de demain.
Le deuxième objectif doit s'attacher à la promotion de notre savoir-faire industriel. Je remettrai dans les prochains jours les trophées récompensant nos entreprises exemplaires. Exemplaires dans leur modernisation. Exemplaires dans leur efficacité énergétique. Exemplaires dans leur numérisation. Nous organiserons par ailleurs le premier salon international de l'Industrie du Futur du 6 au 9 décembre à Villepinte où j'espère vous y voir nombreux. L'Allemagne y sera l'invité d'honneur. Car l'Industrie du Futur est un sujet qui dépasse bien largement nos frontières. Nous avons signé pour cela un accord de partenariat avec nos voisins d'outre Rhin. Je souhaite que d'autres partenariats soient noués avec les grandes nations industrielles je pense ici à la Chine, aux Etats-Unis, au Royaume-Uni ou encore à l'Italie.
Enfin, nous devons accorder une attention toute particulière à l'accompagnement de tous les salariés dont le métier va évoluer. Il est indispensable de tenir un discours de vérité qui ne doit être ni naïf ni faire l'objet d'un optimisme béat. Il n'y a aucun fatalisme. Mais nous ne vivons plus dans un monde figé. Les monopoles les plus tenaces disparaissent. Il ne sert à rien de s'opposer à cette tendance, il faut s'adapter, tirer parti de cette opportunité. Pour cela, il est nécessaire d'accompagner les salariés. Ils ne feront plus le même métier toute leur vie. Ils devront probablement effectuer une formation au cours de leurs carrières, changer éventuellement de secteurs. Et l'Etat se doit de les accompagner. Le Conseil National de l'Industrie et l'Alliance Industrie du Futur ont lancé en mars, le projet Osons l'Industrie qui vise à informer les élèves et leurs familles sur les métiers, les formations et les besoins de recrutement en lien avec les entreprises. D'autres projets ont été initiés par le CNI, dans le numérique et l'automobile, et visent à anticiper les transformations des métiers. L'Etat, et c'est une des avancées majeures du troisième volet du PIA, consacrera près de 100M à l'adaptation et à la qualification de nos salariés. Ce travail de pédagogie et d'accompagnement doit être un objectif prioritaire de l'Industrie du Futur. Car il permettra à chacun de trouver une place qui lui est propre dans un tissu industriel parfaitement adapté au monde de demain.
Vous l'aurez compris, le Factory Lab représente ce que je souhaite pour le futur de notre industrie. Une dynamique forte a été créée. A vous industriels, entrepreneurs, chercheurs, universitaires de tirer pleinement profit de ces nouvelles opportunités. L'Etat et je m'y engage sera toujours à vos côtés. Merci à tous pour votre engagement. Merci pour le temps et l'énergie que vous consacrez à ce travail absolument indispensable à notre industrie, et à notre pays.
Source http://www.economie.gouv.fr, le 30 septembre 2016
Je suis très heureux d'être présent avec vous aujourd'hui pour l'inauguration de la plateforme Factory Lab.
Il y a maintenant trois ans, le Président de la République a annoncé le lancement de la Nouvelle France Industrielle avec une grande ambition : accompagner notre industrie à se positionner sur les marchés d'avenir et accélérer la renaissance industrielle de notre pays.
Le 14 avril 2015, à Figeac, une nouvelle étape a été annoncée avec le lancement du programme Industrie du Futur. Les industriels ont réuni leurs forces au sein d'une alliance. L'Alliance Industrie du futur, qui porte cette ambition de modernisation et de transformation de notre modèle industriel par le numérique. Elle se doit de redonner aux entreprises la passion de l'avenir, d'être le moteur d'une industrie attractive et respectueuse de ses salariés. Une industrie adaptée au monde actuel. Nous sommes donc entrés dans une nouvelle dynamique, avec une nouvelle logique, pour intégrer au mieux l'ensemble des parties prenantes, et plus particulièrement nos industriels et nos PME. Nous nous devons maintenant d'être encore plus ambitieux. Nous nous étions fixés l'objectif de 2000 PME/ETI accompagnées vers l'Industrie du Futur. Nous le dépasserons et nous iront bien plus loin. Je sais que chacun d'entre vous y a consacré du temps, de l'énergie. Un grand merci à tous.
L'Etat s'engage pleinement dans cette voie pour soutenir ce parcours de modernisation. BPI France est pleinement mobilisée par le dispositif PIAVE du Programme d'Investissements d'Avenir. Une enveloppe d'1,2Md dont 719 M de prêts aux entreprises pour la modernisation de leur appareil productif a déjà été mobilisée. Dans un souci de cohérence et de lisibilité, nous avons récemment créé un prêt unifié Industrie du futur. Une nouvelle tranche d'1Md y a été allouée dès cette rentrée. Et l'Etat continuera à être présent à vos côtés. Comme il l'a fait depuis 4 ans avec des réformes dont les impacts sont déjà visibles.
Et comme il le fera au travers du troisième volet du Programme d'Investissements d'Avenir où un effort important a été fait au soutien à la recherche et au développement industriel.
Aujourd'hui, le Factory Lab représente la première réalisation industrielle concrète issue de l'Alliance Industrie du Futur. Ce projet est pour moi l'incarnation de l'esprit ambitieux de ce programme. Une rencontre entre industriels, écoles d'ingénieurs, centres de recherche et acteurs publics. En offrant l'opportunité de tester, de mutualiser aujourd'hui, les nouvelles technologies de procédés industriels qui seront les standards de demain : vous offrez la possibilité à nos entreprises et plus particulièrement à nos PME de saisir les nouvelles opportunités.
L'Industrie du Futur est emblématique pour deux raisons. La première raison est qu'elle permet une mobilisation collective. Je voudrais à cet égard remercier sincèrement tout le travail réalisé par les équipes du CEA qui ont permis à ce projet de voir le jour. Le Factory Lab réunit de nombreux industriels issus de secteurs divers. Je pense à PSA, Safran, DCNS, Dassault Systems, Actemium. Une grande école, les Arts et Métiers ParisTech, l'Université Paris Saclay. Des centres d'expertise pour les industries, le CETIM. Et enfin un ensemble des partenaires publics dont je souhaite saluer le travail je pense ici au CGI, à la BPI, à la DGE et bien entendu à l'Alliance Industrie du Futur.
La deuxième raison est qu'elle permet de toucher l'ensemble de notre tissu industriel et plus particulièrement nos PME en créant un véritable collectif. Quatre projets portés par des consortiums regroupant PME, grands comptes et le CEA ont déjà été sélectionnés pour être développés ici au FactoryLab. L'Etat s'est engagé à hauteur de 820 000 dans ces quatre projets. Et je suis persuadé qu'ils pourront tirer au mieux profit de l'ensemble des technologies ici présentes et du cadre ambitieux qui leur est offert.
Vous l'aurez compris, l'Industrie du Futur moins de 18 mois après sa création entre dans une nouvelle phase : une phase de concrétisation. Nous sommes passés à l'acte réel de modernisation. Et le Factory Lab représente la première pierre de cet édifice.
Le fait que la première réalisation concrète de l'Industrie du futur soit à Saclay est pour moi très symbolique. Nous sommes au coeur du centre incontournable de l'innovation et de la recherche en France. Là où se rencontrent le monde universitaire, les grandes écoles, les laboratoires et les industriels. Là où émergent les idées qui structureront notre industrie. Là où naissent les prochaines grandes entreprises. Là où surgissent les start-up qui seront les licornes de demain. Là où tout simplement se bâtît le futur de notre pays.
On le voit, l'enjeu que nous avons est de construire un projet collectif qui répond aux attentes des entreprises. Un écosystème qui s'adapte constamment au monde dynamique dans lequel nous sommes. Le projet Saclay doit affirmer cette recherche collective et constante de projets concrets au-delà des difficultés de coordination et de gouvernance qui peuvent apparaitre. Des projets concrets issus des sciences appliquées et de la recherche fondamentale. Des projets concrets qui offrent à nos entreprises des services innovants, plus simples et plus efficaces. Tout ceci est possible ici à Saclay grâce à la dynamique unique qui est présente. La diversité des partenaires du Factory Lab en est, pour moi, le principal témoin.
Je voudrais enfin partager avec vous ce qui doit être pour moi le futur de notre industrie. Je crois profondément en notre capacité de reconquête industrielle. La France est née de ses réussites industrielles. L'industrie n'est pas une part amovible de notre pays que l'on pourrait extraire, que l'on pourrait accepter de voir partir. L'industrie et la France sont indissociables. L'industrie, c'est bien entendu une réussite économique, des emplois, mais ce sont surtout des projets fédérateurs pour notre pays. Des projets qui offrent une vision, un rêve et une fierté. Notre politique industrielle a un effet d'entrainement global sur toutes nos entreprises, et en particulier nos PME. En soutenant notre industrie, nous soutenons donc l'économie toute entière. L'Industrie du Futur, ce n'est pas seulement une politique sectorielle, c'est un souffle nouveau qui doit irriguer l'ensemble de notre économie.
C'est pourquoi je souhaite fixer à l'Industrie du Futur trois objectifs pour les prochains mois.
Le premier est la nécessité d'associer l'ensemble des acteurs de notre tissu industriel sans regard pour leur taille ni pour leur secteur. Pour cela, des chefs d'entreprises seront nommés dans les régions d'ici la fin de l'année en tant qu'Ambassadeurs de l'Industrie du Futur. Ils stimuleront la mobilisation locale et iront à la rencontre de tous les acteurs. Car il n'y a pas de filière pour laquelle l'Industrie du Futur n'est pas un enjeu majeur. Le numérique, la mécanique ont été les premiers à se mobiliser. L'automobile, la chimie, la plasturgie s'y sont associés et demain l'aéronautique, le ferroviaire, le secteur des énergies. J'invite aujourd'hui tous les secteurs, toutes les entreprises à les rejoindre. A participer à ce projet ambitieux qui doit bâtir la France de demain.
Le deuxième objectif doit s'attacher à la promotion de notre savoir-faire industriel. Je remettrai dans les prochains jours les trophées récompensant nos entreprises exemplaires. Exemplaires dans leur modernisation. Exemplaires dans leur efficacité énergétique. Exemplaires dans leur numérisation. Nous organiserons par ailleurs le premier salon international de l'Industrie du Futur du 6 au 9 décembre à Villepinte où j'espère vous y voir nombreux. L'Allemagne y sera l'invité d'honneur. Car l'Industrie du Futur est un sujet qui dépasse bien largement nos frontières. Nous avons signé pour cela un accord de partenariat avec nos voisins d'outre Rhin. Je souhaite que d'autres partenariats soient noués avec les grandes nations industrielles je pense ici à la Chine, aux Etats-Unis, au Royaume-Uni ou encore à l'Italie.
Enfin, nous devons accorder une attention toute particulière à l'accompagnement de tous les salariés dont le métier va évoluer. Il est indispensable de tenir un discours de vérité qui ne doit être ni naïf ni faire l'objet d'un optimisme béat. Il n'y a aucun fatalisme. Mais nous ne vivons plus dans un monde figé. Les monopoles les plus tenaces disparaissent. Il ne sert à rien de s'opposer à cette tendance, il faut s'adapter, tirer parti de cette opportunité. Pour cela, il est nécessaire d'accompagner les salariés. Ils ne feront plus le même métier toute leur vie. Ils devront probablement effectuer une formation au cours de leurs carrières, changer éventuellement de secteurs. Et l'Etat se doit de les accompagner. Le Conseil National de l'Industrie et l'Alliance Industrie du Futur ont lancé en mars, le projet Osons l'Industrie qui vise à informer les élèves et leurs familles sur les métiers, les formations et les besoins de recrutement en lien avec les entreprises. D'autres projets ont été initiés par le CNI, dans le numérique et l'automobile, et visent à anticiper les transformations des métiers. L'Etat, et c'est une des avancées majeures du troisième volet du PIA, consacrera près de 100M à l'adaptation et à la qualification de nos salariés. Ce travail de pédagogie et d'accompagnement doit être un objectif prioritaire de l'Industrie du Futur. Car il permettra à chacun de trouver une place qui lui est propre dans un tissu industriel parfaitement adapté au monde de demain.
Vous l'aurez compris, le Factory Lab représente ce que je souhaite pour le futur de notre industrie. Une dynamique forte a été créée. A vous industriels, entrepreneurs, chercheurs, universitaires de tirer pleinement profit de ces nouvelles opportunités. L'Etat et je m'y engage sera toujours à vos côtés. Merci à tous pour votre engagement. Merci pour le temps et l'énergie que vous consacrez à ce travail absolument indispensable à notre industrie, et à notre pays.
Source http://www.economie.gouv.fr, le 30 septembre 2016