Texte intégral
Monsieur le Député, votre question appelle une réponse extrêmement claire et extrêmement déterminée.
À travers ses institutions et ses valeurs, la France est un pays qui s'est construit en liant étroitement l'histoire de la République et le droit d'asile. Depuis la Révolution française, ce pays reconnaît que tous ceux qui ont fui leur pays parce que persécutés par la barbarie et les tortures peuvent y être accueillis dignement.
En la matière, il n'existe précisément qu'une réponse : la dignité et la vérité dues aux Français. Votre question me donne d'ailleurs l'occasion de la rétablir. Dans la jungle de Calais, 80% des personnes - contrairement à un certain nombre de propos qui ont été tenus - relèvent de la protection de la France et ont vocation à y être accueillies.
Ils ne sont pas susceptibles d'être expulsés parce qu'ils viennent de Syrie, d'Irak, d'Érythrée et que c'est l'honneur de la France de leur offrir la protection dont ils ont besoin.
Dire, comme l'a fait M. le député, que ce sont des migrants économiques irréguliers, c'est un mensonge. Lorsque l'on prétend que l'on ne renvoie pas de Calais ceux qui relèvent de l'immigration irrégulière, c'est également un mensonge ! Depuis le début de cette année, nous avons renvoyé 1.500 migrants en situation irrégulière.
Nous avons démantelé en France près de 220 filières de passeurs, soit 20% de plus que l'année dernière. Pourquoi l'avons-nous fait ? Parce que nous donnons à la police les moyens que vous n'avez cessé de leur ôter pendant le précédent quinquennat - ce sont 13.000 emplois de policiers qui avaient été supprimés, notamment au sein de la police de l'air et des frontières !
Où accueillons-nous ces migrants ? Dans des centres d'accueil et d'orientation, nous les accueillons dans des centres d'accueil de demandeurs d'asile, les CADA, qui comprenaient 20.000 places sous le précédent quinquennat quand on en comptera 42.000 à la fin de celui-ci, parce que nous croyons en la dignité et en l'humanité. Oui, nous le ferons parce que c'est notre honneur et nous le ferons parce que nous combattons les contre-vérités.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 5 octobre 2016
À travers ses institutions et ses valeurs, la France est un pays qui s'est construit en liant étroitement l'histoire de la République et le droit d'asile. Depuis la Révolution française, ce pays reconnaît que tous ceux qui ont fui leur pays parce que persécutés par la barbarie et les tortures peuvent y être accueillis dignement.
En la matière, il n'existe précisément qu'une réponse : la dignité et la vérité dues aux Français. Votre question me donne d'ailleurs l'occasion de la rétablir. Dans la jungle de Calais, 80% des personnes - contrairement à un certain nombre de propos qui ont été tenus - relèvent de la protection de la France et ont vocation à y être accueillies.
Ils ne sont pas susceptibles d'être expulsés parce qu'ils viennent de Syrie, d'Irak, d'Érythrée et que c'est l'honneur de la France de leur offrir la protection dont ils ont besoin.
Dire, comme l'a fait M. le député, que ce sont des migrants économiques irréguliers, c'est un mensonge. Lorsque l'on prétend que l'on ne renvoie pas de Calais ceux qui relèvent de l'immigration irrégulière, c'est également un mensonge ! Depuis le début de cette année, nous avons renvoyé 1.500 migrants en situation irrégulière.
Nous avons démantelé en France près de 220 filières de passeurs, soit 20% de plus que l'année dernière. Pourquoi l'avons-nous fait ? Parce que nous donnons à la police les moyens que vous n'avez cessé de leur ôter pendant le précédent quinquennat - ce sont 13.000 emplois de policiers qui avaient été supprimés, notamment au sein de la police de l'air et des frontières !
Où accueillons-nous ces migrants ? Dans des centres d'accueil et d'orientation, nous les accueillons dans des centres d'accueil de demandeurs d'asile, les CADA, qui comprenaient 20.000 places sous le précédent quinquennat quand on en comptera 42.000 à la fin de celui-ci, parce que nous croyons en la dignité et en l'humanité. Oui, nous le ferons parce que c'est notre honneur et nous le ferons parce que nous combattons les contre-vérités.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 5 octobre 2016