Texte intégral
J'ai eu l'honneur et le plaisir d'être reçu par Monsieur le Premier ministre. Nous avons eu des échanges approfondis et très constructifs sur le développement de notre relation franco-algérienne. Nous avons abordé des problèmes très nombreux. Le problème de la circulation, le problème des relations aériennes, le problème du développement économique... Les problèmes qui se posent de part et d'autre de la Méditerranée, mais que nous avons en commun et sur lesquels nous avons beaucoup de convergences.
Q - Monsieur le Ministre, après la reconnaissance par votre Parlement de la guerre de Libération nationale, est-ce que les Autorités françaises vont aboutir à l'ouverture des archives ?
R - Ecoutez, je pense qu'il y a des règles. Ce n'est pas mon domaine. Il y a des règles qui s'appliquent en matière d'archives.
Q - Y a-t-il une volonté d'ouvrir ces archives ?
R - Bien entendu ! Le passé comporte des aspects négatifs, mais il comporte aussi des aspects positifs, et il a créé entre la France et l'Algérie une relation qui est évidemment sans pareille. C'est une relation passionnée ; j'allais dire : quelquefois passionnelle, mais en même temps, c'est une relation profonde, et il faut voir ce qu'il y a de bon pour cette relation qui est précieuse pour la France, comme pour l'Algérie. Il y a, je le rappelle 800 000 Algériens en France et au moins un million et demi de Français d'origine algérienne qui ont leur famille de ce côté-ci de l'eau. Par conséquent la circulation, c'est quand même quelque chose qui les intéresse et puis, je dirais que pour l'Algérie, la France est quand même son vis-à-vis en Méditerranée et puis l'Histoire a créé des liens très profonds. Il faut les faire fructifier. Ils font partie du patrimoine et il faut que chacun apprenne à regarder l'Histoire vue de haut, si vous me permettez cette expression. Il faut avoir une certaine hauteur de vue.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 2 juillet 1999)
Q - Monsieur le Ministre, après la reconnaissance par votre Parlement de la guerre de Libération nationale, est-ce que les Autorités françaises vont aboutir à l'ouverture des archives ?
R - Ecoutez, je pense qu'il y a des règles. Ce n'est pas mon domaine. Il y a des règles qui s'appliquent en matière d'archives.
Q - Y a-t-il une volonté d'ouvrir ces archives ?
R - Bien entendu ! Le passé comporte des aspects négatifs, mais il comporte aussi des aspects positifs, et il a créé entre la France et l'Algérie une relation qui est évidemment sans pareille. C'est une relation passionnée ; j'allais dire : quelquefois passionnelle, mais en même temps, c'est une relation profonde, et il faut voir ce qu'il y a de bon pour cette relation qui est précieuse pour la France, comme pour l'Algérie. Il y a, je le rappelle 800 000 Algériens en France et au moins un million et demi de Français d'origine algérienne qui ont leur famille de ce côté-ci de l'eau. Par conséquent la circulation, c'est quand même quelque chose qui les intéresse et puis, je dirais que pour l'Algérie, la France est quand même son vis-à-vis en Méditerranée et puis l'Histoire a créé des liens très profonds. Il faut les faire fructifier. Ils font partie du patrimoine et il faut que chacun apprenne à regarder l'Histoire vue de haut, si vous me permettez cette expression. Il faut avoir une certaine hauteur de vue.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 2 juillet 1999)