Texte intégral
Monsieur le Sénateur, le président de la République et le ministre des affaires étrangères ont présenté les condoléances de la France au gouvernement et au peuple cubains après le décès de M. Fidel Castro.
Lors de la cérémonie d'hommage public organisée mardi dernier à La Havane, c'est M. Jean-Pierre Bel, envoyé personnel du président de la République pour l'Amérique latine et les Caraïbes, qui a représenté la France.
En outre, comme vous l'avez rappelé, la ministre de l'environnement Ségolène Royal participe cette semaine à la conférence des parties de la convention sur la biodiversité biologique à Cancún au Mexique. Aussi, elle fera une escale à La Havane, pour assister aux cérémonies qui marqueront la fin de la période de deuil national.
La France, qui n'a jamais rompu ses relations diplomatiques avec Cuba, pas plus sous le précédent gouvernement ou les majorités dans lesquelles vous exerciez vous-même des responsabilités gouvernementales que sous celui-ci, souhaite poursuivre le développement de ses relations avec Cuba dans tous les domaines, y compris le dialogue politique sur les progrès de la démocratie et des droits de l'Homme.
Cette politique volontariste engagée depuis 2012 vise à soutenir les évolutions tant économiques que politiques de ce pays et à contribuer à améliorer la vie des Cubains, tout en promouvant les intérêts de la France.
Je crois que toute la communauté internationale, y compris les États-Unis - en tout cas sous la présidence de M. Obama -, mais aussi un certain nombre d'autorités morales et religieuses - je pense à la visite du pape à Cuba -, a souhaité accompagner l'évolution et l'ouverture de Cuba.
Cela passe également par le soutien à l'ouverture économique. La France continuera donc à appeler à la levée de l'embargo américain sur Cuba, qui représente un frein à son développement économique, une punition à l'égard de la population après que le peuple cubain, à un certain moment de son histoire, a décidé de conquérir sa liberté face à un grand voisin qui se comportait de façon impérialiste.
Je me réjouis donc que l'Union européenne puisse signer, le 12 décembre prochain, un accord de coopération et de dialogue politique avec Cuba, qui ouvrira une nouvelle ère de nos relations, à laquelle la France prendra part.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 6 décembre 2016
Lors de la cérémonie d'hommage public organisée mardi dernier à La Havane, c'est M. Jean-Pierre Bel, envoyé personnel du président de la République pour l'Amérique latine et les Caraïbes, qui a représenté la France.
En outre, comme vous l'avez rappelé, la ministre de l'environnement Ségolène Royal participe cette semaine à la conférence des parties de la convention sur la biodiversité biologique à Cancún au Mexique. Aussi, elle fera une escale à La Havane, pour assister aux cérémonies qui marqueront la fin de la période de deuil national.
La France, qui n'a jamais rompu ses relations diplomatiques avec Cuba, pas plus sous le précédent gouvernement ou les majorités dans lesquelles vous exerciez vous-même des responsabilités gouvernementales que sous celui-ci, souhaite poursuivre le développement de ses relations avec Cuba dans tous les domaines, y compris le dialogue politique sur les progrès de la démocratie et des droits de l'Homme.
Cette politique volontariste engagée depuis 2012 vise à soutenir les évolutions tant économiques que politiques de ce pays et à contribuer à améliorer la vie des Cubains, tout en promouvant les intérêts de la France.
Je crois que toute la communauté internationale, y compris les États-Unis - en tout cas sous la présidence de M. Obama -, mais aussi un certain nombre d'autorités morales et religieuses - je pense à la visite du pape à Cuba -, a souhaité accompagner l'évolution et l'ouverture de Cuba.
Cela passe également par le soutien à l'ouverture économique. La France continuera donc à appeler à la levée de l'embargo américain sur Cuba, qui représente un frein à son développement économique, une punition à l'égard de la population après que le peuple cubain, à un certain moment de son histoire, a décidé de conquérir sa liberté face à un grand voisin qui se comportait de façon impérialiste.
Je me réjouis donc que l'Union européenne puisse signer, le 12 décembre prochain, un accord de coopération et de dialogue politique avec Cuba, qui ouvrira une nouvelle ère de nos relations, à laquelle la France prendra part.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 6 décembre 2016