Texte intégral
Nous voulons redire que les droits de l'Homme sont des droits universels, ce ne sont pas des droits, comme certains le prétendent, occidentaux, que l'on voudrait imposer comme un modèle de société.
On voit bien que la diversité des personnes qui ont reçu un prix aujourd'hui sont des combattants pour la liberté, pour la démocratie, pour le respect de la diversité partout dans le monde, quel que soit le pays, et qui parfois, au péril de leur vie, s'engagent.
Ce combat, nous voulons continuer à le mener partout.
Q - Vous avez donné un prix spécial aux casques blancs syriens. Je sais que cela ne va pas vous plaire, mais est-ce une façon, finalement, de compenser l'impuissance diplomatique dans le dossier syrien ?
R - Non, c'est pour rappeler le combat d'hommes et de femmes valeureux qui, au péril de leur vie, chaque jour, depuis le début de cette guerre, viennent en aide à leurs compatriotes. Ce n'est pas pour se donner bonne conscience ; c'est pour rappeler, au contraire, que c'est un peu facile de détourner le regard de ce qui se passe aujourd'hui à Alep. C'est pour cela que nous avons voulu le proclamer encore aujourd'hui.
J'ai évoqué l'initiative française, qui est soutenue par un nombre croissant de pays, de limiter le droit de veto des membres permanents lorsque des victimes civiles sont en cause dans les conflits. Cette initiative est d'actualité, car vous voyez bien qu'à chaque fois que, notamment la France, nous avons voulu proposer une résolution au conseil de sécurité pour sauver des vies, le veto russe est là.
Donc, je crois qu'il faut sans cesse rappeler que la communauté internationale, ce sont des pays qui doivent et qui peuvent s'engager et qui ne doivent pas renoncer.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 6 décembre 2016
On voit bien que la diversité des personnes qui ont reçu un prix aujourd'hui sont des combattants pour la liberté, pour la démocratie, pour le respect de la diversité partout dans le monde, quel que soit le pays, et qui parfois, au péril de leur vie, s'engagent.
Ce combat, nous voulons continuer à le mener partout.
Q - Vous avez donné un prix spécial aux casques blancs syriens. Je sais que cela ne va pas vous plaire, mais est-ce une façon, finalement, de compenser l'impuissance diplomatique dans le dossier syrien ?
R - Non, c'est pour rappeler le combat d'hommes et de femmes valeureux qui, au péril de leur vie, chaque jour, depuis le début de cette guerre, viennent en aide à leurs compatriotes. Ce n'est pas pour se donner bonne conscience ; c'est pour rappeler, au contraire, que c'est un peu facile de détourner le regard de ce qui se passe aujourd'hui à Alep. C'est pour cela que nous avons voulu le proclamer encore aujourd'hui.
J'ai évoqué l'initiative française, qui est soutenue par un nombre croissant de pays, de limiter le droit de veto des membres permanents lorsque des victimes civiles sont en cause dans les conflits. Cette initiative est d'actualité, car vous voyez bien qu'à chaque fois que, notamment la France, nous avons voulu proposer une résolution au conseil de sécurité pour sauver des vies, le veto russe est là.
Donc, je crois qu'il faut sans cesse rappeler que la communauté internationale, ce sont des pays qui doivent et qui peuvent s'engager et qui ne doivent pas renoncer.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 6 décembre 2016