Texte intégral
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Mesdames et Messieurs, j'ai poursuivi cet après-midi à Gaza cette mission qui vise à relancer le processus de paix. Je redis ici, comme je l'ai dit du côté israélien, que nous souhaitons que la rencontre entre le président Arafat et Shimon Peres ait lieu le plus tôt possible sans aucun préalable, le président m'a confirmé qu'il était immédiatement disponible. Naturellement, une rencontre ne réglera pas tout, mais dans cette situation de plus en plus mauvaise dans laquelle s'enfonce le Proche-Orient, l'urgence est d'entamer la désescalade. Il faut que cette rencontre ait lieu, qu'il y en ait d'autres, que l'on rétablisse un climat permettant de commencer à mettre en oeuvre les conclusions de la commission Mitchell, et évidemment, de reprendre le travail politique de fond pour aller à une solution équitable. Les peuples israélien et palestinien aspirent à la sécurité et à voir tous leurs droits reconnus, naturellement. La lutte contre le terrorisme est une nécessité et la recherche d'une solution politique juste en est une autre, elles se complètent, on ne peut pas les opposer. Le président Arafat sait à quel point la France est engagée dans cette direction et à quel point nous soutenons tous ceux qui sont prêts à surmonter les obstacles pour aller vers la paix. Je salue sa disponibilité pour cette rencontre qui est souhaitée par tout le monde, ou presque tout le monde, et qui pourrait être le début d'une amélioration.
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Q - Monsieur le Ministre, quels sont vos commentaires à la destruction par l'armée israélienne du projet de port de Gaza, c'était un projet qui était supervisé par deux sociétés française et hollandaise et quels commentaires également apportez-vous à l'annulation par Sharon de la rencontre prévue entre le Président Arafat et Shimon Peres. Qu'en est il de la proposition du président Arafat d'une nouvelle rencontre ?
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R - En ce qui concerne la rencontre, je voudrais redire que la rencontre parait indispensable aux yeux des européens mais aussi des américains, et j'ai pu en effet vérifier la totale disponibilité du président Arafat. Cette rencontre est indispensable, je crois qu'elle aura lieu, et je souhaite qu'elle soit le début de quelque chose de différent. En ce qui concerne l'action militaire contre le futur port de Gaza, nous l'avons condamnée et regrettée et nous agirons pour que ce projet ne soit pas remis en cause, car il est indispensable à la Palestine future.
Q - Monsieur le Ministre, avez-vous évoqué avec vos interlocuteurs israéliens et avec le Président Arafat, la question de la Maison d'Orient et son éventuelle réouverture après deux mois ?
R - Non, je n'ai pas encore abordé ce sujet parce qu'il y a beaucoup de choses lourdes et urgentes, mais mon séjour n'est pas fini.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 26 septembre 2001)
Mesdames et Messieurs, j'ai poursuivi cet après-midi à Gaza cette mission qui vise à relancer le processus de paix. Je redis ici, comme je l'ai dit du côté israélien, que nous souhaitons que la rencontre entre le président Arafat et Shimon Peres ait lieu le plus tôt possible sans aucun préalable, le président m'a confirmé qu'il était immédiatement disponible. Naturellement, une rencontre ne réglera pas tout, mais dans cette situation de plus en plus mauvaise dans laquelle s'enfonce le Proche-Orient, l'urgence est d'entamer la désescalade. Il faut que cette rencontre ait lieu, qu'il y en ait d'autres, que l'on rétablisse un climat permettant de commencer à mettre en oeuvre les conclusions de la commission Mitchell, et évidemment, de reprendre le travail politique de fond pour aller à une solution équitable. Les peuples israélien et palestinien aspirent à la sécurité et à voir tous leurs droits reconnus, naturellement. La lutte contre le terrorisme est une nécessité et la recherche d'une solution politique juste en est une autre, elles se complètent, on ne peut pas les opposer. Le président Arafat sait à quel point la France est engagée dans cette direction et à quel point nous soutenons tous ceux qui sont prêts à surmonter les obstacles pour aller vers la paix. Je salue sa disponibilité pour cette rencontre qui est souhaitée par tout le monde, ou presque tout le monde, et qui pourrait être le début d'une amélioration.
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Q - Monsieur le Ministre, quels sont vos commentaires à la destruction par l'armée israélienne du projet de port de Gaza, c'était un projet qui était supervisé par deux sociétés française et hollandaise et quels commentaires également apportez-vous à l'annulation par Sharon de la rencontre prévue entre le Président Arafat et Shimon Peres. Qu'en est il de la proposition du président Arafat d'une nouvelle rencontre ?
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R - En ce qui concerne la rencontre, je voudrais redire que la rencontre parait indispensable aux yeux des européens mais aussi des américains, et j'ai pu en effet vérifier la totale disponibilité du président Arafat. Cette rencontre est indispensable, je crois qu'elle aura lieu, et je souhaite qu'elle soit le début de quelque chose de différent. En ce qui concerne l'action militaire contre le futur port de Gaza, nous l'avons condamnée et regrettée et nous agirons pour que ce projet ne soit pas remis en cause, car il est indispensable à la Palestine future.
Q - Monsieur le Ministre, avez-vous évoqué avec vos interlocuteurs israéliens et avec le Président Arafat, la question de la Maison d'Orient et son éventuelle réouverture après deux mois ?
R - Non, je n'ai pas encore abordé ce sujet parce qu'il y a beaucoup de choses lourdes et urgentes, mais mon séjour n'est pas fini.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 26 septembre 2001)