Texte intégral
R. Elkrief Vous êtes au téléphone depuis Lamoura où se tiennent à partir de demain vos universités d'été. Cet été, on a eu le sentiment qu'il y a eu une certaine pagaille au sein des Verts, M. Lipietz, demandant l'amnistie des prisonniers corses, Yves Cochet s'opposant à J.-C. Gayssot sur le tunnel du Mont-Blanc. Est-ce qu'il y a toujours un pilote dans l'avion Vert ?
- "Il y a évidemment un pilote dans l'avion Vert, mais il y a surtout une sorte de respect de la tradition qui, chez les Verts, conduit à ce que nous posions des questions que personne ne pose et que nous les posions de façon à interpeller la société française. Il y a quelques années, quand les Verts parlaient de transports combinés, proposaient les 35 heures, proposaient la parité, cela faisait sourire tout le monde et c'est devenu notre réalité quotidienne. Aujourd'hui, les Verts posent d'autres questions qui s'imposent. Quand nous évoquons la réforme de la PAC ou la nécessité de concrétiser l'engagement théorique du gouvernement et des partis politiques en faveur du rail pour le transport des marchandises, nous ne polémiquons pas, nous animons le débat politique et nous aimerions que d'autres le fassent aussi. "
Alain Lipietz demande l'amnistie des prisonniers corses ou fait peut-être un certain nombre de gaffes, je vais citer Alain Duhamel qui a dit " Gaston Lagaffe représentant les Verts ". C'est une façon d'animer les Verts, non ?
- "C'est un trait d'esprit d'éditorialiste qui ne correspond pas à la réalité. Alain Lipietz est un intellectuel reconnu, il n'a peut-être pas encore pris complètement la mesure de son nouveau statut. Il est aujourd'hui le candidat à la présidentielle des Verts, il est très exposé, on lui demande peut-être plus comme hier de défricher des clairières en tant qu'intellectuel, mais de porter la parole des Verts, cela demande quelques réglages."
Vous avez dit " il est en rodage ", cela ne remet-il pas un peu en cause la crédibilité des Verts d'avoir un candidat " en rodage " ?
- "Cela me paraît tout à fait normal. Alain Lipietz est un candidat qui a été choisi par nos militants pour sa capacité à renouveler l'image des Verts. Il a été choisi à l'issue d'un processus démocratique qui n'a pas d'équivalent dans les partis. J'ai bien l'intention de soutenir Alain Lipietz et de faire en sorte que le mouvement des Verts soit rassemblé, resserré autour de lui à l'issue de cette semaine de débats, qui, elle non plus, n'a pas d'équivalent dans le monde politique. Les universités d'été des partis politiques, c'est en général deux jours au cours desquels les militants viennent écouter leurs dirigeants ; nous, nous exposons nos dirigeants pendant toute une semaine à la critique, au dialogue avec les adhérents, les sympathisants, les personnes qui sont concernées par le travail des Verts. Il y a 1 600 inscrits pendant toute une semaine à Lamoura, c'est un événement politique qui est sans précédent. "
D. Voynet, quel rôle allez-vous jouer ? Vous allez un petit peu remettre de l'ordre, vous allez un petit peu jouer les cheftaines comme certains l'ont dit ?
- "Je n'aime cette formule "remettre de l'ordre". Je ne suis pas arrivée au secrétariat national des Verts avec la baguette de la maîtresse d'école. Je suis là avec une ambition, une obsession : faire en sorte que les Verts travaillent collectivement et mettent en commun ce qu'ils ont de meilleur, une capacité justement à mener les discussions de fond qui sont indispensables pour la société française. Si je prends l'exemple des OGM, qui intéresse aujourd'hui beaucoup la population française, c'est une question que les Verts ont posée au sein du gouvernement qui a conduit à ce que ce gouvernement reste critique et vigilant sur la diffusion des OGM."
Vous soutenez les opérations d'arrachage de la Confédération paysanne ?
- "En tout cas, je les comprends. C'est sans doute la résultante de l'attitude ambiguë aujourd'hui du gouvernement. Nous avons défendu à Bruxelles une attitude très prudente, nous avons défendu un moratoire sur l'autorisation de mise en culture et de commercialisation des OGM qui est aujourd'hui partagé par une majorité d'Etats européens mais le dialogue reste difficile. Il a fallu que les citoyens demandent aux tribunaux de forcer le gouvernement à communiquer la liste des sites d'essais pour que le gouvernement s'y résolve ; je crois que le dialogue devrait être naturel, normal et qu'on pourrait ainsi éviter des actes qui ne sont pas indispensables. "
Vous désapprouvez ces actes ou vous les approuvez ?
- "Je vous ai dit que je les comprenais, que je regrette qu'on en soit arrivé là. Je crois qu'on aurait pu s'en passer par un dialogue approfondi et une discussion sur ce qu'on attend des OGM. C'est ce qu'il faut se demander aujourd'hui. Est-ce que les OGM constituent vraiment des avancées pour les paysans, pour les consommateurs et pour les personnes qui sont victimes de maladies rares ? Je crois que les anathèmes ne suffisent pas, ce débat doit avoir lieu et de façon aussi approfondie que possible. "
Revenons un instant à Alain Lipietz. Noël Mamère disait " s'il baisse trop dans les sondages, s'il est autour de 3 %, comme c'était le cas en juillet, il faudrait peut-être songer à changer de candidat", ce que d'autres dirigeants "
- "....en voilà une bonne idée, qu'elle est bonne ! Voilà qui ferait monter la cote des Verts dans les sondages si le candidat change tous les mois."
Certains vous verraient à sa place quand même.
- "Je pense qu'Alain Lipietz doit absolument rester notre candidat, que nous devons travailler collectivement autour de lui. Je proposerai à Noël Mamère de faire partie de l'équipe de campagne d'Alain Lipietz. Noël a beaucoup de talents, il a des compétences qui doivent être mises au service du mouvement et au service de notre candidat et je pense que c'est comme ça que doit agir Noël Mamère. "
A quoi va servir cette candidature ? Est-ce que vous voulez vraiment la victoire de L. Jospin au deuxième tour ou est-ce que pendant la campagne, vous allez jouer les trublions sans arrêt ?
- "Dans le rôle " plus à gauche que moi, tu meurs ", dans le rôle de l'aiguillon de la sociale démocratie et du candidat du Parti socialiste, je crois qu'il y aura déjà pléthore de candidats. Ce n'est pas le rôle du candidat Vert"
Vous faites allusions à R. Hue ?
- "Ce n'est pas le rôle du candidat Vert. Je crois que le gouvernement a un bilan qu'il faut discuter aujourd'hui, c'est un bilan qui est contrasté : il y a eu des audaces qu'il faut saluer, les 35 heures, la parité, le PACS ; il y a eu des dossiers difficiles qui ont été ouverts et là je pense notamment au dialogue restauré avec les élus de l'Assemblée territoriale de Corse ; mais aussi des hésitations, incompréhensives, sur des sujets difficiles ou des reculs, je pense par exemple à la DGAP ou à la loi sur la chasse, qui est une bonne loi, mais qui ne devrait pas être affaiblie par des tergiversations inutiles. Donc, au moment de concrétiser les engagements qui ont été pris à l'égard des Verts, en matière de transports, en matière de réforme de la politique agricole commune, en matière de fiscalité, en matière de démocratie - je pense encore à la proportionnelle qui seule permettra une juste représentation des forces politiques à l'Assemblée, je crois qu'on ne peut pas se contenter de petites phrases. On doit dresser le bilan et on va le faire lors de nos journées, avec R. Hue, avec F. Hollande, avec Jean-Michel Baylet, avec Christian Proust, qui représenteront les différentes composantes de la majorité plurielle. Et puis on essaiera de réunir les conditions qui permettront à la gauche de gagner et aux idées des Verts de progresser, ce qui suppose que les dirigeants des Verts restent à l'écoute de ce que souhaitent leurs militants pendant cette semaine de débats. "
Est-ce qu'Yves Cochet joue bien ce rôle lorsqu'il s'oppose directement à J.-C. Gayssot sur le tunnel du Mont-Blanc. Précisément là-dessus, J.-C. Gayssot a dit qu'il avait réglé cette question avec vous et qu'Yves Cochet n'était pas au courant, qu'il n'était pas très compétent sur le dossier ?
- "Je ne souhaite pas être instrumentalisée dans une discussion"
...est-ce vrai ou pas ?
- " dans une discussion entre J.-C. Gayssot et Yves Cochet. S'il le faut, je rendrai publiques les lettres que j'ai échangées avec J.-C. Gayssot pendant ces années, lettres qui montrent que j'ai constamment interpellé J.-C. Gayssot pour lui demander d'une part de réunir les conditions de sécurité au moment de la réouverture du tunnel, mais surtout de faire avancer la cause du transport combiné et du ferroutage. Il a fallu se battre beaucoup pour que la France ratifie le protocole..."
Donc ce n'est pas vrai, vous n'étiez pas d'accord ?
- "Le protocole de transports de la convention alpine est un protocole qui prévoit que la France se donne les moyens d'inverser les termes entre la route et le rail à travers les Alpes. Je crois qu'il faut passer à"
Donc vous n'étiez pas d'accord D. Voynet ?
- "Je n'étais pas d'accord et je vais vous en dire davantage. Je me suis beaucoup battue aux côtés de J.-C. Gayssot pour faire avancer le dossier du Lyon / Turin à travers les Alpes, je me suis beaucoup battue pour qu'on augmente les aides aux transports combinés. J'ai quitté le gouvernement le 10 juillet, j'ai appris quelques jours plus tard que cette année, dans le budget 2002, on allait réduire de façon drastique les aides aux transports combinés. C'est un choix que je ne comprends pas, que je ne partage pas."
Vous êtes déçue.
- "J'aimerais que J.-C. Gayssot aille chercher de l'aide auprès d'Yves Cochet pour qu'ils défendent ensemble l'augmentation de ce budget et l'accélération des travaux permettant au rail de retrouver sa place face aux camions. Je ne pense pas que J.-C. Gayssot ait intérêt à la polémique. "
(Source http://sig.premier-ministre.gouv.fr, le 28 août 2001)
- "Il y a évidemment un pilote dans l'avion Vert, mais il y a surtout une sorte de respect de la tradition qui, chez les Verts, conduit à ce que nous posions des questions que personne ne pose et que nous les posions de façon à interpeller la société française. Il y a quelques années, quand les Verts parlaient de transports combinés, proposaient les 35 heures, proposaient la parité, cela faisait sourire tout le monde et c'est devenu notre réalité quotidienne. Aujourd'hui, les Verts posent d'autres questions qui s'imposent. Quand nous évoquons la réforme de la PAC ou la nécessité de concrétiser l'engagement théorique du gouvernement et des partis politiques en faveur du rail pour le transport des marchandises, nous ne polémiquons pas, nous animons le débat politique et nous aimerions que d'autres le fassent aussi. "
Alain Lipietz demande l'amnistie des prisonniers corses ou fait peut-être un certain nombre de gaffes, je vais citer Alain Duhamel qui a dit " Gaston Lagaffe représentant les Verts ". C'est une façon d'animer les Verts, non ?
- "C'est un trait d'esprit d'éditorialiste qui ne correspond pas à la réalité. Alain Lipietz est un intellectuel reconnu, il n'a peut-être pas encore pris complètement la mesure de son nouveau statut. Il est aujourd'hui le candidat à la présidentielle des Verts, il est très exposé, on lui demande peut-être plus comme hier de défricher des clairières en tant qu'intellectuel, mais de porter la parole des Verts, cela demande quelques réglages."
Vous avez dit " il est en rodage ", cela ne remet-il pas un peu en cause la crédibilité des Verts d'avoir un candidat " en rodage " ?
- "Cela me paraît tout à fait normal. Alain Lipietz est un candidat qui a été choisi par nos militants pour sa capacité à renouveler l'image des Verts. Il a été choisi à l'issue d'un processus démocratique qui n'a pas d'équivalent dans les partis. J'ai bien l'intention de soutenir Alain Lipietz et de faire en sorte que le mouvement des Verts soit rassemblé, resserré autour de lui à l'issue de cette semaine de débats, qui, elle non plus, n'a pas d'équivalent dans le monde politique. Les universités d'été des partis politiques, c'est en général deux jours au cours desquels les militants viennent écouter leurs dirigeants ; nous, nous exposons nos dirigeants pendant toute une semaine à la critique, au dialogue avec les adhérents, les sympathisants, les personnes qui sont concernées par le travail des Verts. Il y a 1 600 inscrits pendant toute une semaine à Lamoura, c'est un événement politique qui est sans précédent. "
D. Voynet, quel rôle allez-vous jouer ? Vous allez un petit peu remettre de l'ordre, vous allez un petit peu jouer les cheftaines comme certains l'ont dit ?
- "Je n'aime cette formule "remettre de l'ordre". Je ne suis pas arrivée au secrétariat national des Verts avec la baguette de la maîtresse d'école. Je suis là avec une ambition, une obsession : faire en sorte que les Verts travaillent collectivement et mettent en commun ce qu'ils ont de meilleur, une capacité justement à mener les discussions de fond qui sont indispensables pour la société française. Si je prends l'exemple des OGM, qui intéresse aujourd'hui beaucoup la population française, c'est une question que les Verts ont posée au sein du gouvernement qui a conduit à ce que ce gouvernement reste critique et vigilant sur la diffusion des OGM."
Vous soutenez les opérations d'arrachage de la Confédération paysanne ?
- "En tout cas, je les comprends. C'est sans doute la résultante de l'attitude ambiguë aujourd'hui du gouvernement. Nous avons défendu à Bruxelles une attitude très prudente, nous avons défendu un moratoire sur l'autorisation de mise en culture et de commercialisation des OGM qui est aujourd'hui partagé par une majorité d'Etats européens mais le dialogue reste difficile. Il a fallu que les citoyens demandent aux tribunaux de forcer le gouvernement à communiquer la liste des sites d'essais pour que le gouvernement s'y résolve ; je crois que le dialogue devrait être naturel, normal et qu'on pourrait ainsi éviter des actes qui ne sont pas indispensables. "
Vous désapprouvez ces actes ou vous les approuvez ?
- "Je vous ai dit que je les comprenais, que je regrette qu'on en soit arrivé là. Je crois qu'on aurait pu s'en passer par un dialogue approfondi et une discussion sur ce qu'on attend des OGM. C'est ce qu'il faut se demander aujourd'hui. Est-ce que les OGM constituent vraiment des avancées pour les paysans, pour les consommateurs et pour les personnes qui sont victimes de maladies rares ? Je crois que les anathèmes ne suffisent pas, ce débat doit avoir lieu et de façon aussi approfondie que possible. "
Revenons un instant à Alain Lipietz. Noël Mamère disait " s'il baisse trop dans les sondages, s'il est autour de 3 %, comme c'était le cas en juillet, il faudrait peut-être songer à changer de candidat", ce que d'autres dirigeants "
- "....en voilà une bonne idée, qu'elle est bonne ! Voilà qui ferait monter la cote des Verts dans les sondages si le candidat change tous les mois."
Certains vous verraient à sa place quand même.
- "Je pense qu'Alain Lipietz doit absolument rester notre candidat, que nous devons travailler collectivement autour de lui. Je proposerai à Noël Mamère de faire partie de l'équipe de campagne d'Alain Lipietz. Noël a beaucoup de talents, il a des compétences qui doivent être mises au service du mouvement et au service de notre candidat et je pense que c'est comme ça que doit agir Noël Mamère. "
A quoi va servir cette candidature ? Est-ce que vous voulez vraiment la victoire de L. Jospin au deuxième tour ou est-ce que pendant la campagne, vous allez jouer les trublions sans arrêt ?
- "Dans le rôle " plus à gauche que moi, tu meurs ", dans le rôle de l'aiguillon de la sociale démocratie et du candidat du Parti socialiste, je crois qu'il y aura déjà pléthore de candidats. Ce n'est pas le rôle du candidat Vert"
Vous faites allusions à R. Hue ?
- "Ce n'est pas le rôle du candidat Vert. Je crois que le gouvernement a un bilan qu'il faut discuter aujourd'hui, c'est un bilan qui est contrasté : il y a eu des audaces qu'il faut saluer, les 35 heures, la parité, le PACS ; il y a eu des dossiers difficiles qui ont été ouverts et là je pense notamment au dialogue restauré avec les élus de l'Assemblée territoriale de Corse ; mais aussi des hésitations, incompréhensives, sur des sujets difficiles ou des reculs, je pense par exemple à la DGAP ou à la loi sur la chasse, qui est une bonne loi, mais qui ne devrait pas être affaiblie par des tergiversations inutiles. Donc, au moment de concrétiser les engagements qui ont été pris à l'égard des Verts, en matière de transports, en matière de réforme de la politique agricole commune, en matière de fiscalité, en matière de démocratie - je pense encore à la proportionnelle qui seule permettra une juste représentation des forces politiques à l'Assemblée, je crois qu'on ne peut pas se contenter de petites phrases. On doit dresser le bilan et on va le faire lors de nos journées, avec R. Hue, avec F. Hollande, avec Jean-Michel Baylet, avec Christian Proust, qui représenteront les différentes composantes de la majorité plurielle. Et puis on essaiera de réunir les conditions qui permettront à la gauche de gagner et aux idées des Verts de progresser, ce qui suppose que les dirigeants des Verts restent à l'écoute de ce que souhaitent leurs militants pendant cette semaine de débats. "
Est-ce qu'Yves Cochet joue bien ce rôle lorsqu'il s'oppose directement à J.-C. Gayssot sur le tunnel du Mont-Blanc. Précisément là-dessus, J.-C. Gayssot a dit qu'il avait réglé cette question avec vous et qu'Yves Cochet n'était pas au courant, qu'il n'était pas très compétent sur le dossier ?
- "Je ne souhaite pas être instrumentalisée dans une discussion"
...est-ce vrai ou pas ?
- " dans une discussion entre J.-C. Gayssot et Yves Cochet. S'il le faut, je rendrai publiques les lettres que j'ai échangées avec J.-C. Gayssot pendant ces années, lettres qui montrent que j'ai constamment interpellé J.-C. Gayssot pour lui demander d'une part de réunir les conditions de sécurité au moment de la réouverture du tunnel, mais surtout de faire avancer la cause du transport combiné et du ferroutage. Il a fallu se battre beaucoup pour que la France ratifie le protocole..."
Donc ce n'est pas vrai, vous n'étiez pas d'accord ?
- "Le protocole de transports de la convention alpine est un protocole qui prévoit que la France se donne les moyens d'inverser les termes entre la route et le rail à travers les Alpes. Je crois qu'il faut passer à"
Donc vous n'étiez pas d'accord D. Voynet ?
- "Je n'étais pas d'accord et je vais vous en dire davantage. Je me suis beaucoup battue aux côtés de J.-C. Gayssot pour faire avancer le dossier du Lyon / Turin à travers les Alpes, je me suis beaucoup battue pour qu'on augmente les aides aux transports combinés. J'ai quitté le gouvernement le 10 juillet, j'ai appris quelques jours plus tard que cette année, dans le budget 2002, on allait réduire de façon drastique les aides aux transports combinés. C'est un choix que je ne comprends pas, que je ne partage pas."
Vous êtes déçue.
- "J'aimerais que J.-C. Gayssot aille chercher de l'aide auprès d'Yves Cochet pour qu'ils défendent ensemble l'augmentation de ce budget et l'accélération des travaux permettant au rail de retrouver sa place face aux camions. Je ne pense pas que J.-C. Gayssot ait intérêt à la polémique. "
(Source http://sig.premier-ministre.gouv.fr, le 28 août 2001)