Texte intégral
- Monsieur le ministre, pour vos premiers pas en tant que ministre de l'Economie sur cette réunion de l'Eurogroupe, peut-on s'attendre à un accord global sur la Grèce ce soir ?
LE MINISTRE : "En tout cas je l'espère. J'espère que nous parviendrons à un accord. Moi je suis très heureux évidemment de participer à ce premier Eurogroupe. J'ai déjà eu l'occasion d'avoir un certain nombre d'échanges avec mes homologues. J'étais ce matin à Berlin, nous avons eu une longue discussion avec Wolfgang Schäuble sur la réunion de l'Eurogroupe. J'ai eu le président de l'Eurogroupe au téléphone hier. Un certain nombre d'homologues également, comme mon homologue grec longuement hier soir et ce matin au téléphone. J'ai eu un échange aussi avec la directrice générale du FMI, Christine Lagarde. Pour être tout à fait honnête, les positions de départ sont assez éloignées. Donc il y a beaucoup de travail à faire pour rapprocher les positions. Mais c'est justement le travail des ministres de l'Economie et des Finances. C'est le travail de l'Eurogroupe de rapprocher les positions. Donc j'espère que nous allons faire du bon travail aujourd'hui pour parvenir à un accord.
- Qu'est-ce que vous a dit votre homologue Monsieur Schaüble sur la Grèce ? Puisqu'il disait ce matin qu'il n'y avait pas de mandat du Bundestag pour procéder à un allègement voire à une restructuration de la dette.
LE MINISTRE : Nous pouvons trouver des solutions qui conviennent à Wolfgang Schäuble dans sa responsabilité vis à vis du Bundestag. Il faut faire preuve d'inventivité, tout comme il faut faire preuve d'imagination, pour parvenir à un accord. L'objectif de cet accord est de permettre à la Grèce de voir son avenir de manière plus positive, de mettre derrière nous cette question de la dette. Je crois que cela est dans l'intérêt de la Grèce mais aussi de la zone euro. Parce que la priorité aujourd'hui c'est de faire de la zone euro une vraie puissance économique, qui puisse faire jeu égal avec la Chine, avec les Etats-Unis, avec les grandes puissances économiques mondiales. C'est ce que nous avons dit ce matin avec Wolfgang Schäuble. Nous avons mis en place un groupe de travail, qui doit nous permettre d'accélérer l'intégration de la zone euro. Cela a trop tardé. Des déclarations ont été faites, des propositions, mais concrètement les choses n'ont pas avancé en matière d'intégration de la zone euro. Nous nous voulons que les choses avancent parce que cela nous donnera de la puissance économique. Cela nous permettra de créer des emplois, cela nous permettra de faire des investissements, au service de la croissance en Europe. C'est cela aujourd'hui la priorité.
- C'est la septième année de sacrifice pour les grecs : on coupe une nouvelle fois dans les retraites, dans les pensions. Qu'est-ce que vous pourriez dire au peuple grec ?
LE MINISTRE : Je veux saluer les décisions qui ont été prises par le gouvernement grec ces derniers jours. Parce que ce sont des décisions difficiles. Ce sont des décisions difficiles, d'abord pour le peuple grec lui-même. Ce sont des efforts importants qui leur sont demandés. Et je crois que cela rend d'autant plus nécessaire pour nous d'arriver à trouver un accord aujourd'hui dans le cadre de l'Eurogroupe. C'est parce que les Grecs, le peuple grec, font des efforts, que nous, dans le cadre de l'Eurogroupe, nous devons trouver un accord pour permettre à la Grèce d'envisager son avenir de manière plus positive. Merci à tous".
Source https://ue.delegfrance.org, le 23 mai 2017
LE MINISTRE : "En tout cas je l'espère. J'espère que nous parviendrons à un accord. Moi je suis très heureux évidemment de participer à ce premier Eurogroupe. J'ai déjà eu l'occasion d'avoir un certain nombre d'échanges avec mes homologues. J'étais ce matin à Berlin, nous avons eu une longue discussion avec Wolfgang Schäuble sur la réunion de l'Eurogroupe. J'ai eu le président de l'Eurogroupe au téléphone hier. Un certain nombre d'homologues également, comme mon homologue grec longuement hier soir et ce matin au téléphone. J'ai eu un échange aussi avec la directrice générale du FMI, Christine Lagarde. Pour être tout à fait honnête, les positions de départ sont assez éloignées. Donc il y a beaucoup de travail à faire pour rapprocher les positions. Mais c'est justement le travail des ministres de l'Economie et des Finances. C'est le travail de l'Eurogroupe de rapprocher les positions. Donc j'espère que nous allons faire du bon travail aujourd'hui pour parvenir à un accord.
- Qu'est-ce que vous a dit votre homologue Monsieur Schaüble sur la Grèce ? Puisqu'il disait ce matin qu'il n'y avait pas de mandat du Bundestag pour procéder à un allègement voire à une restructuration de la dette.
LE MINISTRE : Nous pouvons trouver des solutions qui conviennent à Wolfgang Schäuble dans sa responsabilité vis à vis du Bundestag. Il faut faire preuve d'inventivité, tout comme il faut faire preuve d'imagination, pour parvenir à un accord. L'objectif de cet accord est de permettre à la Grèce de voir son avenir de manière plus positive, de mettre derrière nous cette question de la dette. Je crois que cela est dans l'intérêt de la Grèce mais aussi de la zone euro. Parce que la priorité aujourd'hui c'est de faire de la zone euro une vraie puissance économique, qui puisse faire jeu égal avec la Chine, avec les Etats-Unis, avec les grandes puissances économiques mondiales. C'est ce que nous avons dit ce matin avec Wolfgang Schäuble. Nous avons mis en place un groupe de travail, qui doit nous permettre d'accélérer l'intégration de la zone euro. Cela a trop tardé. Des déclarations ont été faites, des propositions, mais concrètement les choses n'ont pas avancé en matière d'intégration de la zone euro. Nous nous voulons que les choses avancent parce que cela nous donnera de la puissance économique. Cela nous permettra de créer des emplois, cela nous permettra de faire des investissements, au service de la croissance en Europe. C'est cela aujourd'hui la priorité.
- C'est la septième année de sacrifice pour les grecs : on coupe une nouvelle fois dans les retraites, dans les pensions. Qu'est-ce que vous pourriez dire au peuple grec ?
LE MINISTRE : Je veux saluer les décisions qui ont été prises par le gouvernement grec ces derniers jours. Parce que ce sont des décisions difficiles. Ce sont des décisions difficiles, d'abord pour le peuple grec lui-même. Ce sont des efforts importants qui leur sont demandés. Et je crois que cela rend d'autant plus nécessaire pour nous d'arriver à trouver un accord aujourd'hui dans le cadre de l'Eurogroupe. C'est parce que les Grecs, le peuple grec, font des efforts, que nous, dans le cadre de l'Eurogroupe, nous devons trouver un accord pour permettre à la Grèce d'envisager son avenir de manière plus positive. Merci à tous".
Source https://ue.delegfrance.org, le 23 mai 2017