Texte intégral
Madame le Ministre,
Mesdames, Messieurs,
Nous recevons aujourd'hui les champions d'un été 1994 qui aura été riche en succès pour le sport français.
Notre élite sportive motive nos compatriotes : plus d'un million 500 000 Français vont, après-demain, et pendant deux jours, participer à la sixième "Fête du Sport".
Le sport, qu'on le pratique, qu'on y brille ou qu'on l'aime tout simplement, est appelé à tenir une place croissante dans le monde moderne : il est un de ces rares langages que l'humanité tout entière perçoit. Par delà les vingt disciplines dans lesquelles vous vous êtes distingués cet été, il révèle la solidarité profonde qui existe entre les hommes, entre les individus et les générations.
Si le sport passionne tant de Français, c'est aussi parce que des athlètes de haut niveau, des vainqueurs, tels que vous-mêmes, êtes des exemples pour tous, et pour les jeunes en particulier. Vous nourrissez notre imaginaire d'exploits souvent impossibles au commun des citoyens. Les peuples ont toujours eu besoin de mythes, mais ceux qu'ils préfèrent, les plus vivaces, sont ceux où des hommes rivalisent avec la nature et, par l'effort, dépassent les bornes ordinaires de notre condition.
Comme l'indiquent les premiers résultats du questionnaire national de la jeunesse, les jeunes Français ont besoin de tels repères. Ils croient aux défis. Ils ont envie de les relever.
Je le soulignais à Bercy, le 29 août dernier, lors de l'ouverture du Congrès Olympique du Centenaire, les valeurs du sport, celles qui sous-tendent vos vies professionnelles, ont une vertu pédagogique forte. Elles enseignent les réalités fondamentales de notre existence : la patience, l'entraide, la fraternité.
Au nom de ces valeurs, la France prend une part active à la lutte internationale contre le dopage. Celle-ci cautionne la sincérité de vos résultats. Elle est donc un élément essentiel de cette éthique du sport qu'il faut transmettre aux jeunes.
Si vous êtes des modèles, c'est aussi parce que votre réussite donne confiance. Fondée sur l'énergie, l'audace et la constance, en un mot sur le mérite, elle montre bien que l'excellence se conquiert et se gagne. Elle prouve que tous peuvent y prétendre. Le sport de haut niveau, des grandes compétitions, les hauts faits des meilleurs, stimulent la pratique quotidienne de tous et dynamisent l'ensemble du monde sportif.
L'été 1994 a rapporté à la France ce qu'on appelle volontiers une "moisson de médailles" ! C'est le fruit de vos efforts personnels, bien sûr, mais c'est aussi celui du travail de vos fédérations, de leurs Présidents et de leurs Directeurs Techniques Nationaux, dont j'ai plaisir à saluer la présence ici.
Certains soulignent parfois, à l'excès, de moindres performances ou des accidents individuels. Ce fut le cas, par exemple, des déceptions de 1993, qui ont, alors, été mises en exergue, ou, pis encore, de pratiques répréhensibles auxquelles s'est livrée une minorité de clubs de sports collectifs.
La France n'est pas toujours perdante, loin de là ! Je suis heureux que, sur le terrain, vous ayez apporté aux pessimistes ou aux mauvaises langues, le plus éclatant des démentis !
Les prouesses sportives des Français, dans les compétitions internationales des Championnats du Monde et des Championnats d'Europe, n'ont pas été saluées comme il se devait. Croyez que je le regrette !
Je tenais à rappeler à notre pays, dont vous avez porté les couleurs sur les plus hauts podiums des compétitions internationales, qu'il peut être fier de vous.
Au moment où la voie de la croissance économique s'ouvre à nouveau devant nous, les succès sportifs, dont vous nous avez honorés, sont à leur façon une incitation à reprendre confiance et à aller de l'avant. Dans la lutte quotidienne que nous menons pour redresser notre pays et l'affermir sur sa lancée, nous voyons de nouvelles perspectives se dessiner.
Madame le Ministre, avec toutes les institutions, avec le Comité National Olympique et Sportif, nous allons nous engager dans l'année des préparations olympiques.
Tout sera fait afin de réunir les conditions nécessaires à de futurs et brillants succès. C'est le meilleur moyen de soutenir une France sportive, une France qui gagne !
Nous allons faire en sorte que la France soit prête pour les grands événements sportifs qui s'annoncent, pour les Jeux Olympiques d'Atlanta d'abord, puis pour les Jeux Olympiques de l'an 2000.
A tous, je redis, une fois encore, bravo et merci pour la joie que vous avez donnée, et donnerez, à tous ceux qui, dans notre pays, - et ils sont si nombreux -, aiment le sport.
Mesdames, Messieurs,
Nous recevons aujourd'hui les champions d'un été 1994 qui aura été riche en succès pour le sport français.
Notre élite sportive motive nos compatriotes : plus d'un million 500 000 Français vont, après-demain, et pendant deux jours, participer à la sixième "Fête du Sport".
Le sport, qu'on le pratique, qu'on y brille ou qu'on l'aime tout simplement, est appelé à tenir une place croissante dans le monde moderne : il est un de ces rares langages que l'humanité tout entière perçoit. Par delà les vingt disciplines dans lesquelles vous vous êtes distingués cet été, il révèle la solidarité profonde qui existe entre les hommes, entre les individus et les générations.
Si le sport passionne tant de Français, c'est aussi parce que des athlètes de haut niveau, des vainqueurs, tels que vous-mêmes, êtes des exemples pour tous, et pour les jeunes en particulier. Vous nourrissez notre imaginaire d'exploits souvent impossibles au commun des citoyens. Les peuples ont toujours eu besoin de mythes, mais ceux qu'ils préfèrent, les plus vivaces, sont ceux où des hommes rivalisent avec la nature et, par l'effort, dépassent les bornes ordinaires de notre condition.
Comme l'indiquent les premiers résultats du questionnaire national de la jeunesse, les jeunes Français ont besoin de tels repères. Ils croient aux défis. Ils ont envie de les relever.
Je le soulignais à Bercy, le 29 août dernier, lors de l'ouverture du Congrès Olympique du Centenaire, les valeurs du sport, celles qui sous-tendent vos vies professionnelles, ont une vertu pédagogique forte. Elles enseignent les réalités fondamentales de notre existence : la patience, l'entraide, la fraternité.
Au nom de ces valeurs, la France prend une part active à la lutte internationale contre le dopage. Celle-ci cautionne la sincérité de vos résultats. Elle est donc un élément essentiel de cette éthique du sport qu'il faut transmettre aux jeunes.
Si vous êtes des modèles, c'est aussi parce que votre réussite donne confiance. Fondée sur l'énergie, l'audace et la constance, en un mot sur le mérite, elle montre bien que l'excellence se conquiert et se gagne. Elle prouve que tous peuvent y prétendre. Le sport de haut niveau, des grandes compétitions, les hauts faits des meilleurs, stimulent la pratique quotidienne de tous et dynamisent l'ensemble du monde sportif.
L'été 1994 a rapporté à la France ce qu'on appelle volontiers une "moisson de médailles" ! C'est le fruit de vos efforts personnels, bien sûr, mais c'est aussi celui du travail de vos fédérations, de leurs Présidents et de leurs Directeurs Techniques Nationaux, dont j'ai plaisir à saluer la présence ici.
Certains soulignent parfois, à l'excès, de moindres performances ou des accidents individuels. Ce fut le cas, par exemple, des déceptions de 1993, qui ont, alors, été mises en exergue, ou, pis encore, de pratiques répréhensibles auxquelles s'est livrée une minorité de clubs de sports collectifs.
La France n'est pas toujours perdante, loin de là ! Je suis heureux que, sur le terrain, vous ayez apporté aux pessimistes ou aux mauvaises langues, le plus éclatant des démentis !
Les prouesses sportives des Français, dans les compétitions internationales des Championnats du Monde et des Championnats d'Europe, n'ont pas été saluées comme il se devait. Croyez que je le regrette !
Je tenais à rappeler à notre pays, dont vous avez porté les couleurs sur les plus hauts podiums des compétitions internationales, qu'il peut être fier de vous.
Au moment où la voie de la croissance économique s'ouvre à nouveau devant nous, les succès sportifs, dont vous nous avez honorés, sont à leur façon une incitation à reprendre confiance et à aller de l'avant. Dans la lutte quotidienne que nous menons pour redresser notre pays et l'affermir sur sa lancée, nous voyons de nouvelles perspectives se dessiner.
Madame le Ministre, avec toutes les institutions, avec le Comité National Olympique et Sportif, nous allons nous engager dans l'année des préparations olympiques.
Tout sera fait afin de réunir les conditions nécessaires à de futurs et brillants succès. C'est le meilleur moyen de soutenir une France sportive, une France qui gagne !
Nous allons faire en sorte que la France soit prête pour les grands événements sportifs qui s'annoncent, pour les Jeux Olympiques d'Atlanta d'abord, puis pour les Jeux Olympiques de l'an 2000.
A tous, je redis, une fois encore, bravo et merci pour la joie que vous avez donnée, et donnerez, à tous ceux qui, dans notre pays, - et ils sont si nombreux -, aiment le sport.