Texte intégral
Fiche d'actualité (1er février 1985). Fonds spécial pour l'Afrique. Une conférence regroupant 23 pays s'est tenue à Paris au siège européen de la Banque Mondiale et a achevé ses travaux ce matin en décidant la création d'un Fonds spécial pour l'Afrique.
- Il s'agit d'une initiative qui, dès son origine, a eu le plein soutien de la France. Le Président de la République avait dès le 22 octobre 1984 annoncé que la France était prête à apporter une contribution de 500 M de F par an pendant 3 ans. En outre il avait chargé M. Lagayette, sous-gouverneur de la Banque de France, d'être son émissaire personnel auprès des autorités des pays potentiellement contributeurs.
- Les objectifs de cette réunion ont été largement atteints. 10 pays ainsi que la Banque Mondiale elle-même ont annoncé qu'ils contribueraient directement à ce Fonds. Au total ce Fonds spécial est ainsi d'ores et déjà doté de 6,5 Mds de F environ (664 M de dollars). La France et l'Italie seront avec une participation de l'ordre de 1,5 Mds de francs chacune (150 M de dollars) au premier rang des contributeurs.
- En outre 3 pays ont annoncé qu'ils acceptaient d'apporter en cofinancement avec le Fonds une somme de l'ordre de 4,2 Mds de F (425 M de dollars). Le gouvernement français exprime le voeu que les pays qui n'ont pas annoncé de contribution directe puisse le faire dans les semaines qui viennent (notamment Etats-Unis, Royaume-Uni, Japon et RFA). D'ores et déjà c'est au total plus de 10 Mds de F (1.100 M de dollars) qui ont pu être réunis. Ce Fonds créé pour une période de 3 ans vise à répondre aux graves problèmes de financement que connait l'Afrique. Destinés à appuyer la reprise des économies ou des politiques de réformes structurelles, ces financements seront accordés à des conditions particulièrement favorables. Il doit entrer en fonctionnement au plus tard le 1er juillet 1985, et compléter ainsi l'action de la Banque Mondiale et de l'Association Internationale de Développement (A.I.D).
- Le gouvernement français apportera tout son appui à sa mise en oeuvre rapide et efficace.
- Il s'agit d'une initiative qui, dès son origine, a eu le plein soutien de la France. Le Président de la République avait dès le 22 octobre 1984 annoncé que la France était prête à apporter une contribution de 500 M de F par an pendant 3 ans. En outre il avait chargé M. Lagayette, sous-gouverneur de la Banque de France, d'être son émissaire personnel auprès des autorités des pays potentiellement contributeurs.
- Les objectifs de cette réunion ont été largement atteints. 10 pays ainsi que la Banque Mondiale elle-même ont annoncé qu'ils contribueraient directement à ce Fonds. Au total ce Fonds spécial est ainsi d'ores et déjà doté de 6,5 Mds de F environ (664 M de dollars). La France et l'Italie seront avec une participation de l'ordre de 1,5 Mds de francs chacune (150 M de dollars) au premier rang des contributeurs.
- En outre 3 pays ont annoncé qu'ils acceptaient d'apporter en cofinancement avec le Fonds une somme de l'ordre de 4,2 Mds de F (425 M de dollars). Le gouvernement français exprime le voeu que les pays qui n'ont pas annoncé de contribution directe puisse le faire dans les semaines qui viennent (notamment Etats-Unis, Royaume-Uni, Japon et RFA). D'ores et déjà c'est au total plus de 10 Mds de F (1.100 M de dollars) qui ont pu être réunis. Ce Fonds créé pour une période de 3 ans vise à répondre aux graves problèmes de financement que connait l'Afrique. Destinés à appuyer la reprise des économies ou des politiques de réformes structurelles, ces financements seront accordés à des conditions particulièrement favorables. Il doit entrer en fonctionnement au plus tard le 1er juillet 1985, et compléter ainsi l'action de la Banque Mondiale et de l'Association Internationale de Développement (A.I.D).
- Le gouvernement français apportera tout son appui à sa mise en oeuvre rapide et efficace.