Texte intégral
ELIZABETH MARTICHOUX
Bonjour Gérald DARMANIN.
GÉRALD DARMANIN
Bonjour.
ELIZABETH MARTICHOUX
Merci beaucoup d'être dans ce studio de RTL, ça a été rude hier pour le président à Saint-Dié, cerné par les contestataires, ça se crispe entre les Français et lui ?
GERALD DARMANIN
Non, je ne le crois pas. Je crois que le président de la République, il applique le programme pour lequel il a été élu, qu'il y a un moment particulier dans l'histoire de la République, c'est la fin des partis tels qu'on les connaissait, Marine LE PEN fait 11 millions de voix au second tour de la présidentielle, et j'ai lu dans un sondage, qui ne veut peut-être pas dire grand-chose, mais enfin, comme tous les sondages, il faut le prendre comme un thermomètre, que madame LE PEN fait encore 23 % des voix, alors qu'on dit qu'elle est affaiblie. Et donc que madame LE PEN fasse encore un quart des voix potentielles des Français, que les populistes avec monsieur MELENCHON fassent quasiment 50 % des voix, comme à l'élection présidentielle, je crois que ça montre qu'il faut continuer à transformer le pays, et le président de la République a raison de le faire.
ELIZABETH MARTICHOUX
Vous dites, ça justifie l'action, mais en tout cas, la météo sociale est compliquée. Les deux émissions au cours desquelles le président MACRON s'est exposé la semaine dernière, comme il ne l'avait encore jamais fait depuis un an de quinquennat, ça n'a pas apaisé les Français, il n'a pas su convaincre.
GERALD DARMANIN
Je ne sais pas, il faut
ELIZABETH MARTICHOUX
Ça n'a pas apaisé en tout cas le la grogne sociale
GERALD DARMANIN
Non, mais, alors, attendez, ne confondons pas totalement la grogne sociale et les Français. Je pense que beaucoup de Français considèrent que nous avons été élus en responsabilité pour transformer le pays, lorsque je suis à Tourcoing, les gens me disent : ne lâchez pas, ne lâchez pas sur la réforme de la SNCF, ne lâchez pas sur la méritocratie dans l'université, et ne laissons pas le hasard, le tirage au sort
ELIZABETH MARTICHOUX
Mais alors, c'est qui les Français ? C'est qui les Français qui font grève, c'est qui les Français qui interpellent le président MACRON ?
GERALD DARMANIN
Non, mais il y a des Français qui font grève, il y a des Français qui font grève, il y a des Français qui interpellent, 'il y a des Français qui manifestent, il y a des Français qui ne sont pas d'accord avec ce que nous faisons, il faut les écouter, il faut les entendre. La méthode du gouvernement Edouard PHILIPPE, ça a toujours été le dialogue, mais le dialogue ne veut pas dire la mollesse. Et donc nous devons à la fois être dans le dialogue, mais il faut continuer à entendre chacune des contestations, chacune des manifestations, et en même temps, savoir qu'on a été élu pour transformer le pays, parce qu'il faut rétablir la confiance légitime des Français dans la classe politique, quand on est élu, on fait ce pourquoi on a été élu.
ELIZABETH MARTICHOUX
On a pris en France l'habitude de la plainte, on ne propose plus, on ne veut plus, mais on est contre, c'est ce que, d'Emmanuel MACRON a dit hier aux termes des trois heures de déambulations, pendant lesquelles il a été encore une fois largement interpellé, mais qu'est ce qu'il voulait dire : les Français sont des plaintifs ?
GERALD DARMANIN
Non, le président de la République a voulu dire qu'une minorité, souvent agissante, considère qu'il ne faut pas avancer, et ayant peur du demain, ce qui est tout à fait normal d'avoir peur de la transformation, d'avoir peur du demain, c'est une peur tout à fait légitime, ne voulant pas se projeter, alors que, regardez autour de nous, les pays européens ont fait ces réformes voilà quelques années, eh bien, nous ne sommes pas au rendez-vous de la construction positive pour notre pays. Je prends l'exemple de l'Allemagne, l'Allemagne vient de faire adopter un plan de revalorisation très important de sa Fonction publique, en augmentant le salaire de ses fonctionnaires, alors, on me dit ; faites comme en Allemagne, et je suis le ministre de la Fonction publique avec Olivier DUSSOPT, je dis : eh bien, très bien, chiche ! C'est ce que nous faisons, nous transformons le pays, nous faisons les réformes que la France n'a pas faites depuis 3, 4, 5, 10 ans, ce qu'a fait l'Allemagne, il y a 5 ans. Et au bout de 5 ans, quand on est en excédent budgétaire par exemple, parce qu'on a fait ces transformations, on peut redistribuer, c'est le cas aujourd'hui de l'Allemagne.
ELIZABETH MARTICHOUX
Et demain, on rase gratis, demain, on augmente, d'abord, les efforts, il y a quand même une chose que je voudrais vous demander, c'est que le gouvernement martèle qu'il n'y a pas de convergence, qu'il n'y a pas de coagulation, il n'y a pas de rixe, parce qu'il y a pas de points communs entre les tensions finalement. Philippe MARTINEZ vous a répondu hier, le point commun, c'est le pouvoir d'achat. Est-ce que ce n'est pas là la faiblesse actuelle du programme d'Emmanuel MACRON, c'est de ne pas encore avoir donné des gages aux Français en termes de pouvoir d'achat, l'INSEE, dernière note de conjoncture, baisse de 0,4 % au premier trimestre ?
GERALD DARMANIN
Le président de la République, il a été élu pour que le travail paye, et c'est le fil rouge de notre action gouvernementale et notre action budgétaire, puisque vous me posez la question, il a été élu pour que les cotisations soient supprimées, que ceux qui travaillent, en effet, voient moins de différences entre leur salaire brut et leur salaire net, c'était un petit peu le cas en janvier, ce sera beaucoup le cas au mois d'octobre.
ELIZABETH MARTICHOUX
Donc il faut attendre octobre ? Vous confirmez, là, de toute façon, que l'action du gouvernement ne permet pas aux Français d'avoir une hausse du pouvoir d'achat ?
GERALD DARMANIN
Bien sûr que si, pour les 21 millions de salariés et d'indépendants, il y a une augmentation de pouvoir d'achat au début du mois de janvier, et regardez ce qui se passe à la fin du mois d'avril, à la fois les indépendants vont connaître la suppression de leurs cotisations, et les personnes qui sont au minimum vieillesse, celles qui sont à 800 euros vont avoir 30 euros d'augmentation de pouvoir d'achat. Je dis, comme le président de la République, que nous sommes en responsabilité depuis 11 mois, qu'est-ce qui se passe depuis 11 mois, bien sûr, il y a encore beaucoup d'efforts, bien sûr, il y a encore beaucoup d'impatience, bien sûr, il faut écouter ce que disent les Français, ce que disent les syndicats, mais je constate que le chômage baisse, que l'équilibre des comptes publics est possible, que nous sommes en dessous de nos barres de déficit, que nous avons réformé beaucoup de pans de la société, le travail, l'université, aujourd'hui les chemins de fer avec la SNCF, que nous travaillons à cette transformation, et que le quinquennat ne se juge pas au bout de 11 mois.
ELIZABETH MARTICHOUX
Donc vous dites quoi, encore quelques mois de patience et vous le verrez, vous verrez cette amélioration du pouvoir d'achat qui pour l'instant n'est pas perçue ?
GERALD DARMANIN
Le travail doit payer, suppression de cotisations, augmentation de la prime d'activité pour ceux qui reprennent un travail, ce sera le cas l'année prochaine, allégements de charges, zéro charge pour les gens qui seront embauchés notamment au SMIC, et puis, heures supplémentaires défiscalisées, désocialisées, c'est un mot qui n'est pas très beau, mais en tout cas, ça veut dire de retirer des cotisations pour augmenter le pouvoir d'achat de ceux qui travaillent ; ceux qui doivent travailler, eh bien, effectivement, doivent être mieux rémunérés, c'est toute la logique du quinquennat du président de la République.
ELIZABETH MARTICHOUX
Alors, Gérald DARMANIN, le président a aussi dit que le la deuxième journée de solidarité pour financer la dépendance, ce serait une piste intéressante. Valérie RABAULT, qui est la nouvelle, présidente du groupe, on va dire socialiste à l'Assemblée, Nouvelle Gauche, dénonçait hier un nouvel impôt déguisé, elle a raison dans le fond ?
GERALD DARMANIN
Non, elle n'a pas raison
ELIZABETH MARTICHOUX
Si c'était le cas
GERALD DARMANIN
Mais d'abord, non, mais ce qui est formidable dans la discussion politique de notre pays, mais c'est très français, c'est que voilà une semaine, vous m'auriez interrogé, vous m'auriez dit : qu'est-ce que vous faites pour la dépendance, effectivement, il y a quelque chose d'extraordinaire auquel les pouvoirs publics doivent répondre, qu'ils n'ont pas répondu depuis de nombreuses années, Nicolas SARKOZY avait eu l'idée du cinquième risque, qu'il n'a pas mis en place, du fait de la crise économique sans doute, François HOLLANDE ne s'est pas occupé de cette question, sans doute à cause de la dégradation des finances publiques, et nous devons faire face demain à des millions de personnes qui vont atteindre le grand âge, souvent dans la dépendance et sont avec des maladies dégénératives, c'est vraiment un énorme sujet de société, il faut évidemment le financer. J'ai même été plusieurs fois interpellé depuis ces 11 mois sur cette question. Le président de la République dit : il y a plusieurs pistes, parmi les pistes, une piste Jean-Pierre RAFFARIN avait en son temps indiqué, qui était la journée de solidarité, ce n'est pas celle qu'on choisira, c'est celle qu'on va étudier, et on ne peut même pas étudier le principe avec l'Assemblée nationale et le Sénat
ELIZABETH MARTICHOUX
Non, mais pourquoi on ne peut pas étudier, entre guillemets, parce que le président a pris un double engagement la semaine dernière à la télévision, il a dit : 1°) : on ne créera pas de nouvel impôt
on en baisse.
GERALD DARMANIN
Eh bien, oui, parce qu'on en baisse, on baisse dix milliards d'impôts cette année
ELIZABETH MARTICHOUX
Et 2°) : on n'augmente pas la pression fiscale. Donc effectivement, demander à tous les Français de contribuer par une journée non payée au financement de la dépendance. On peut considérer que c'est une taxe, taxe déguisée ?
GERALD DARMANIN
Alors, vous pouvez considérer les choses comme celles-là, mais vous ne ferez pas beaucoup avancer le schmilblick, comme dirait Coluche. Nous avons
ELIZABETH MARTICHOUX
Non, non, c'est simplement pour que les choses soient dites
GERALD DARMANIN
Nous avons des pistes, ce n'est pas un impôt la journée de dépendance si tout vaut tout, alors rien ne vaut rien, donc on ne va pas pouvoir épiloguer longtemps sur le fait que ceci n'est pas une piste ou ceci n'est pas un impôt, il y a plusieurs pistes pour financer ce grand sujet de société. Travaillons. L'Assemblée nationale et le Sénat doivent travailler avec le gouvernement, et on aura l'occasion après d'avoir des jugements politiques sur ce qu'on doit faire pour financer cela.
ELIZABETH MARTICHOUX
Pas de nouvel impôt local ni national, pas de pression fiscale augmentée, Gérald DARMANIN, cet engagement n'exclut pas d'augmenter un impôt qui existe déjà ?
GERALD DARMANIN
Non, dans nos trajectoires fiscales du gouvernement que j'ai présentées une nouvelle fois hier, avec Bruno LE MAIRE, à l'Assemblée nationale, parce que nous le présenterons à la Commission européenne dans les prochains jours, vous remarquerez que la pression fiscale diminue dans le quinquennat, d'ailleurs, tous les mauvais chiffres de l'Etat diminuent, donc il n'y aura pas d'augmentation.
ELIZABETH MARTICHOUX
Ce n'est pas ma question
GERALD DARMANIN
Il n'y aura pas d'augmentation de la fiscalité
ELIZABETH MARTICHOUX
De la pression fiscale, de la pression fiscale, ça n'empêche pense que vous pouvez augmenter un nouvel impôt pour
GERALD DARMANIN
Non, il n'y aura pas d'augmentation d'impôts ni locale ni national.
ELIZABETH MARTICHOUX
Est-ce que, après 2020, vous supprimez la taxe d'habitation pour les 20 % des Français les plus aisés
GERALD DARMANIN
Oui, tout à fait
ELIZABETH MARTICHOUX
Au nom de l'égalité devant l'impôt ?
GERALD DARMANIN
D'abord, nous supprimons, à partir du mois d'octobre, pour les 80 % des Français qui paient cette taxe d'habitation en dessous de 2.500 euros par personne, et s'ils remplissent leur feuille d'impôts aujourd'hui, les Français, sur Internet notamment, ils vont voir leur revenu fiscal de référence qui leur permet de voir que ce que je dis est vrai. Et effectivement, après 2020, les 20 % de Français qui restent qui paieront cet impôt verront cet impôt aussi supprimé
ELIZABETH MARTICHOUX
Ce n'est pas un problème politique, ça ?
GERALD DARMANIN
Non, ce n'est pas un problème politique
ELIZABETH MARTICHOUX
Parce que les Français les plus aisés, ils peuvent posséder une résidence secondaire, parfois, il y en a quelques-uns qui en possèdent deux, et ils ne paieront plus la taxe d'habitation sur toutes leurs résidences ?
GERALD DARMANIN
Alors, la question
ELIZABETH MARTICHOUX
Ce n'est pas un nouveau cadeau aux riches ?
GERALD DARMANIN
D'abord, la question se pose sur la résidence principale, Madame MARTICHOUX. Et la deuxième des choses, c'est que je ne peux pas être sur de votre plateau, voilà, trois semaines, un mois, en disant : eh bien écoutez, voilà, les retraités à 2.500 euros, ils ne sont pas riches, ils ne sont pas aisés, et me dire que ceux qui sont à 2.500 euros quand ils paient la taxe d'habitation sont, eux, les plus aisés. Donc je pense qu'il y a un léger problème de savoir ce qui est aisé, qui n'est pas aisé, ce qui est sûr
ELIZABETH MARTICHOUX
Eh bien, les Français s'en rendent compte, eux
GERALD DARMANIN
Eh bien, à 2.500 euros, vous voyez
ELIZABETH MARTICHOUX
Oui, mais vous, vous le savez bien à Tourcoing aussi, vous le dites souvent
GERALD DARMANIN
A 2.500 euros, effectivement, on n'est pas aisé. Voilà, on est une classe moyenne, peut-être un peu plus, mais on n'est pas aisé, ce qui est sûr, c'est qu'on sera
moi, je suis très heureux de pouvoir supprimer un impôt, qu'on financera comme nous l'avons fait cette année, par la baisse de la dépense publique. Donc à votre question, est-ce que vous allez augmenter des impôts pour faire ce que vous avez dit, qui est grosso modo votre question, je vous répondrai non, n'augmenterons pas les impôts, nous les baissons, et comment on les baisse ? On les baisse en baissant la dépense publique.
ELIZABETH MARTICHOUX
Ça, c'est un angle mort encore dans votre action publique
GERALD DARMANIN
Non, ce n'est pas un angle mort, ce n'est pas un angle mort
ELIZABETH MARTICHOUX
Eh bien, on n'a pas vu le plan sur le quinquennat de la dépense publique susceptible de financer tous les efforts consentis
GERALD DARMANIN
Eh bien, je regrette que vous ne regardiez pas en direct le Sénat et l'Assemblée nationale hier soir, tard, puisque j'ai présenté ce qu'on appelle techniquement le programme de stabilité, c'est-à-dire la baisse de la dépense publique, sous le gouvernement HOLLANDE, on dépensait 1,5 % de plus par an, sous le gouvernement d'Emmanuel MACRON, entre 0,3 et 0,5.
ELIZABETH MARTICHOUX
On va beaucoup parler du prélèvement à la source, il nous reste quelques instants seulement, Gérald DARMANIN, c'est vous qui pilotez ce gros changement pour les Français. Les Français qui vont remplir leur déclaration de revenus, là, pour l'année 2017. Concrètement, ils la remplissent, là, ça ne change rien ?
GERALD DARMANIN
Ils vont payer cette année les impôts qui correspondent à leurs revenus de l'année dernière, et ils vont payer en janvier 2019 les impôts qui correspondent aux revenus de janvier 2019.
ELIZABETH MARTICHOUX
Et là, quand ils remplissent, ils n'ont rien à indiquer de particulier
GERALD DARMANIN
Ils vont remplir leurs revenus, et ils auront leur taux d'indication que leur employeur aura, ils pourront donner un taux neutre s'ils ne veulent pas que leur employeur connaisse leur taux. Et ils pourront individualiser leur impôt entre les deux personnes du couple.
ELIZABETH MARTICHOUX
Attendez, ce que vous nous dites, c'est que là, sur la déclaration d'impôts, ils vont pouvoir choisir, devoir choisir, je crois qu'ils ont quelques mois pour le faire
GERALD DARMANIN
Non, ils vont avoir une indication sur leur taux
ELIZABETH MARTICHOUX
Une indication de leur taux de prélèvement
GERALD DARMANIN
Exactement, et l'impôt à la source donc ce sera
on va commencer la pédagogie de la réforme, et à partir de janvier 2019, par mois, on paiera à la source, comme tous les pays, une grande simplification, une grande mesure pour les salariés, je pense que c'était important parce que vous savez, il y a sept millions de nos compatriotes qui, tous les ans, voient leurs revenus changer de 30 %, ceux qui deviennent veufs, ceux qui deviennent retraités, ceux qui sont mariés, ceux qui ont des enfants avec des parts fiscales supplémentaires, ceux qui divorcent, les salariés agricoles. C'est le cas, bien sûr, de beaucoup de Français, ceux qui font des CDD, qui sont en intérim, qui sotn au chômage, eh bien, ils voient leurs revenus changer, et ils ont du mal parfois à le payer un an après. Eh bien, on va simplifier tout ça.
ELIZABETH MARTICHOUX
Et on verra ça, on en reparlera. Mais en tout cas, on a bien compris que c'est sur la base de cette déclaration actuelle qu'on paiera les impôts, là, à partir de janvier prochain
GERALD DARMANIN
Non, cette année, les Français, c'est une année blanche, ne paieront pas leur année 2018
ELIZABETH MARTICHOUX
C'est sur la base de la déclaration 2017, des revenus 2017 qu'ils paieront en 2019
GERALD DARMANIN
En 2018, vous payez vos impôts de 2017, et vos revenus de janvier 2019 seront payés à la fin du mois de janvier 2019.
ELIZABETH MARTICHOUX
Je crois qu'on a dit à peu près la même chose, mais différemment. Mais on aura l'occasion, on va en faire des émissions sur le prélèvement à la source
GERALD DARMANIN
Si vous voulez.
ELIZABETH MARTICHOUX
Merci beaucoup Gérald DARMANIN.
GÉRALD DARMANIN
Merci.
YVES CALVI
Le dialogue ne veut pas dire la mollesse, vient de nous dire le ministre de l'Action et des comptes publics, sur les différents dossiers où le gouvernement restera ferme. Enfin, la journée pour la dépendance, ce n'est pas un impôt déguisé, et il n'y aura pas, effectivement, d'augmentation d'impôt dans le quinquennat MACRON. Merci à tous les deux.
Source : Service d'information du Gouvernement, le 23 avril 2018