Texte intégral
Mesdames et Messieurs les Députés,
J'ai participé moi-même, ce matin, à l'ouverture des premiers états généraux sur l'action et le droit international humanitaire. C'était l'occasion pour moi de remercier les ONG qui se battent dans des conditions difficiles pour faire progresser ce droit humanitaire. Cela a été aussi l'occasion pour moi de leur rappeler que le droit humanitaire n'est pas forcément contradictoire avec le droit, y compris celui des Etats, et en particulier des Etats qui édictent des règles pour protéger, par exemple, leurs frontières.
Je voudrais dire aussi, s'agissant de l'aide humanitaire puisque vous m'avez posé la question, qu'en ce qui concerne le Tadjikistan, rien ne s'oppose à ce qu'elle se développe et les Nations unies en particulier, avec la participation de la France, organisent à partir du Tadjikistan des envois qui desservent l'ensemble du nord de l'Afghanistan. En Ouzbékistan, j'ai obtenu l'accréditation des ONG françaises qui n'étaient pas encore accréditées et qui vont pouvoir ainsi, en concertation avec les Nations unies, organiser le passage du fret humanitaire de l'autre côté des rives de l'Amou Daria qui sépare, comme vous le savez, l'Ouzbékistan et l'Afghanistan.
Si au Pakistan la confusion aux frontières a suspendu les convois humanitaires, ils se développent normalement à partir du Turkménistan et singulièrement à partir de l'Iran qui compte deux millions et demi de réfugiés ; l'Iran, ne l'oublions pas, qui les accueillit dans des conditions difficiles et vers lesquels notre aide alimentaire va arriver le 12 décembre : 13.000 tonnes de céréales sont destinées à l'Iran à cette intention.
Cela étant dit, comme vous l'avez remarqué, la question de la reconstruction est posée. La France a une vieille histoire avec l'Afghanistan. Nous avons un lycée français à Kaboul, j'espère bien que sa réouverture va être décidée rapidement. Une mission d'expertise va sur place pour la rénovation hospitalière mais, grâce à des ONG françaises, trois cliniques fonctionnent dès à présent à Kaboul. En ce qui concerne la Conférence à laquelle vous faisiez allusion, nous attendons tous des 28 représentants de l'ensemble des factions afghanes qu'ils affirment leur volonté de vivre en paix et qu'ils nous donnent de bonnes raisons de vouloir être à leur côté pour reconstruire leur pays.
(source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 30 novembre 2001)
J'ai participé moi-même, ce matin, à l'ouverture des premiers états généraux sur l'action et le droit international humanitaire. C'était l'occasion pour moi de remercier les ONG qui se battent dans des conditions difficiles pour faire progresser ce droit humanitaire. Cela a été aussi l'occasion pour moi de leur rappeler que le droit humanitaire n'est pas forcément contradictoire avec le droit, y compris celui des Etats, et en particulier des Etats qui édictent des règles pour protéger, par exemple, leurs frontières.
Je voudrais dire aussi, s'agissant de l'aide humanitaire puisque vous m'avez posé la question, qu'en ce qui concerne le Tadjikistan, rien ne s'oppose à ce qu'elle se développe et les Nations unies en particulier, avec la participation de la France, organisent à partir du Tadjikistan des envois qui desservent l'ensemble du nord de l'Afghanistan. En Ouzbékistan, j'ai obtenu l'accréditation des ONG françaises qui n'étaient pas encore accréditées et qui vont pouvoir ainsi, en concertation avec les Nations unies, organiser le passage du fret humanitaire de l'autre côté des rives de l'Amou Daria qui sépare, comme vous le savez, l'Ouzbékistan et l'Afghanistan.
Si au Pakistan la confusion aux frontières a suspendu les convois humanitaires, ils se développent normalement à partir du Turkménistan et singulièrement à partir de l'Iran qui compte deux millions et demi de réfugiés ; l'Iran, ne l'oublions pas, qui les accueillit dans des conditions difficiles et vers lesquels notre aide alimentaire va arriver le 12 décembre : 13.000 tonnes de céréales sont destinées à l'Iran à cette intention.
Cela étant dit, comme vous l'avez remarqué, la question de la reconstruction est posée. La France a une vieille histoire avec l'Afghanistan. Nous avons un lycée français à Kaboul, j'espère bien que sa réouverture va être décidée rapidement. Une mission d'expertise va sur place pour la rénovation hospitalière mais, grâce à des ONG françaises, trois cliniques fonctionnent dès à présent à Kaboul. En ce qui concerne la Conférence à laquelle vous faisiez allusion, nous attendons tous des 28 représentants de l'ensemble des factions afghanes qu'ils affirment leur volonté de vivre en paix et qu'ils nous donnent de bonnes raisons de vouloir être à leur côté pour reconstruire leur pays.
(source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 30 novembre 2001)