Texte intégral
Je suis heureux de vous accueillir ici pour le lancement officiel de l'appel à proposition du programme pour l'innovation dans l'audiovisuel et le multimédia (PRIAMM).
Je salue également les participants du festival international du film d'animation d'ANNECY, ainsi que leurs organisateurs, qui peuvent, grâce aux moyens numériques, suivre en direct notre conférence de presse.
Ce programme concrétise notre volonté commune -celle de Catherine TRAUTMANN et la mienne- de soutenir l'utilisation des nouvelles technologies en faveur de la création et de l'édition. Nous avions déjà exprimé cette volonté ici même le 9 novembre 1998, à l'occasion des entretiens de l'industrie consacrés aux industries de la communication et à la convergence. La mise en place du programme PRIAMM est pour moi exemplaire de la coopération que je souhaite voir se développer entre le Ministère de la Culture et le Secrétariat d'Etat à l'Industrie de manière à ce que la France puisse assurer toute sa place dans l'économie mondiale des industries culturelles.
Http : //www.industrie.gouv.fr
- La France a en effet une importante carte à jouer dans ce marché en forte croissance.
Les industries culturelles sont un segment majeur de l'économie mondiale actuelle. La production des contenus est le premier secteur exportateur de l'économie américaine.
Dans de nombreux domaines, la France occupe une position de leader en Europe : production cinématographique, animation, édition multimédia. Elle se situe ainsi en troisième position au niveau mondial, derrière les Etats-Unis et le Japon.
Une récente étude du Sessi et de l'Insee montre qu'en 1997, le chiffre d'affaire dégagé en France par les entreprises du secteur de la communication a atteint 247 milliards de francs. Le poids économique du secteur, en France, est donc comparable à celui des télécommunications ou de l'informatique.
Or, ce secteur économique essentiel connaît aujourd'hui une mutation rapide du fait de l'évolution technologique : la numérisation des supports occasionne un bouleversement complet des modes de production et de distribution des contenus.
Les pouvoirs publics se devaient de fournir à nos acteurs les moyens de la meilleure compétitivité possible sur des marchés dont l'internationalisation va croissant.
Les gains de compétitivité passeront, en particulier, par un renforcement des relations entre les acteurs des industries culturelles et les sources d'innovation technologique que sont les laboratoires. A l'avenir, en effet, la maîtrise technique sera plus que jamais un facteur qu'il faudra savoir marier avec la créativité.
- C'est pourquoi, je suis particulièrement heureux d'ouvrir aujourd'hui, avec Catherine TRAUTMANN, le premier appel à proposition de PRIAMM : PRIAMM servira en effet à soutenir des projets de recherche innovants dans l'audiovisuel et le multimédia. Il sera ouvert à l'ensemble des acteurs du secteur de la communication. Favoriser les coopérations entre laboratoires de recherches et entreprises, encourager les entreprises dans leurs efforts de recherche et développement : tels sont les objectifs de PRIAMM.
Les crédits prévus à ce titre par mon département - environ 115 MF en 1999 - témoignent de l'importance que j'attache à ces enjeux avec un taux de concours compris entre 35% et 50% sous forme de subventions ou d'avances remboursables.
L'appel à proposition ouvert aujourd'hui affiche un certain nombre de thèmes techniques prioritaires pour l'année 1999 qui serviront à sélectionner les projets. Nous avons en effet décidé de structurer ce programme en deux volets de manière à prendre en compte les spécificités des différents acteurs :
Le premier volet vise à développer la compétitivité des acteurs de la production : prestataires techniques de l'audiovisuel, du cinéma et du multimédia, studios de production.
Si ces acteurs utilisent dès à présent les outils numériques dans leur activité, ils sont cependant confrontés aux évolutions perpétuelles des matériels et des méthodes d'analyse, de synthèse et de traitement de l'image. Il me paraît important que les acteurs de la production développent leur collaboration avec les équipes françaises de recherche, qui ont une compétence mondialement reconnue dans le domaine de l'image numérique.
Le deuxième volet vise à favoriser le développement des nouvelles formes de services multimédia. A mon sens, en effet, il faut que les acteurs de l'édition et de la télédiffusion (presse, livre, radio, télévision,) intensifient encore leur utilisation des nouvelles possibilités offertes par le numérique et les nouveaux réseaux. Je souhaite qu'ils aient donc l'occasion de tester de nouvelles plates-formes techniques de manière à préparer l'extension de leurs activités dans le domaine du multimédia et de l'Internet.
Je tiens à remercier en particulier les membres du Comité d'Orientation et de Prospective qui ont permis de définir ces priorités avec les industriels du secteur concerné. Le travail entamé me paraît exemplaire de la nouvelle approche de collaboration que je souhaite voir s'établir entre les acteurs de l'industrie et les pouvoirs publics.
Il m'a enfin semblé utile de mieux informer les entreprises sur les technologies en développement. Une veille économique et technique sera donc mise en place au profit des acteurs. Mon objectif est, ici, de faire en sorte que l'ensemble du tissu des industries culturelles dispose de la visibilité nécessaire sur les tendances du marché international. Car si l'ouverture à l'international est aujourd'hui indispensable, cette démarche n'est pas toujours aisée pour des entreprises souvent à la recherche d'une taille critique.
En conclusion et avant de céder la parole à Catherine TRAUTMANN, je souhaite vivement que la mise en place de PRIAMM permette à notre industrie de la communication d'accroître encore sa compétitivité dans un secteur mondialisé et où l'innovation technologique est de plus en plus un facteur clé de succès.
(Source http://www.industrie.gouv.fr, le 08 juin 1999)
Je salue également les participants du festival international du film d'animation d'ANNECY, ainsi que leurs organisateurs, qui peuvent, grâce aux moyens numériques, suivre en direct notre conférence de presse.
Ce programme concrétise notre volonté commune -celle de Catherine TRAUTMANN et la mienne- de soutenir l'utilisation des nouvelles technologies en faveur de la création et de l'édition. Nous avions déjà exprimé cette volonté ici même le 9 novembre 1998, à l'occasion des entretiens de l'industrie consacrés aux industries de la communication et à la convergence. La mise en place du programme PRIAMM est pour moi exemplaire de la coopération que je souhaite voir se développer entre le Ministère de la Culture et le Secrétariat d'Etat à l'Industrie de manière à ce que la France puisse assurer toute sa place dans l'économie mondiale des industries culturelles.
Http : //www.industrie.gouv.fr
- La France a en effet une importante carte à jouer dans ce marché en forte croissance.
Les industries culturelles sont un segment majeur de l'économie mondiale actuelle. La production des contenus est le premier secteur exportateur de l'économie américaine.
Dans de nombreux domaines, la France occupe une position de leader en Europe : production cinématographique, animation, édition multimédia. Elle se situe ainsi en troisième position au niveau mondial, derrière les Etats-Unis et le Japon.
Une récente étude du Sessi et de l'Insee montre qu'en 1997, le chiffre d'affaire dégagé en France par les entreprises du secteur de la communication a atteint 247 milliards de francs. Le poids économique du secteur, en France, est donc comparable à celui des télécommunications ou de l'informatique.
Or, ce secteur économique essentiel connaît aujourd'hui une mutation rapide du fait de l'évolution technologique : la numérisation des supports occasionne un bouleversement complet des modes de production et de distribution des contenus.
Les pouvoirs publics se devaient de fournir à nos acteurs les moyens de la meilleure compétitivité possible sur des marchés dont l'internationalisation va croissant.
Les gains de compétitivité passeront, en particulier, par un renforcement des relations entre les acteurs des industries culturelles et les sources d'innovation technologique que sont les laboratoires. A l'avenir, en effet, la maîtrise technique sera plus que jamais un facteur qu'il faudra savoir marier avec la créativité.
- C'est pourquoi, je suis particulièrement heureux d'ouvrir aujourd'hui, avec Catherine TRAUTMANN, le premier appel à proposition de PRIAMM : PRIAMM servira en effet à soutenir des projets de recherche innovants dans l'audiovisuel et le multimédia. Il sera ouvert à l'ensemble des acteurs du secteur de la communication. Favoriser les coopérations entre laboratoires de recherches et entreprises, encourager les entreprises dans leurs efforts de recherche et développement : tels sont les objectifs de PRIAMM.
Les crédits prévus à ce titre par mon département - environ 115 MF en 1999 - témoignent de l'importance que j'attache à ces enjeux avec un taux de concours compris entre 35% et 50% sous forme de subventions ou d'avances remboursables.
L'appel à proposition ouvert aujourd'hui affiche un certain nombre de thèmes techniques prioritaires pour l'année 1999 qui serviront à sélectionner les projets. Nous avons en effet décidé de structurer ce programme en deux volets de manière à prendre en compte les spécificités des différents acteurs :
Le premier volet vise à développer la compétitivité des acteurs de la production : prestataires techniques de l'audiovisuel, du cinéma et du multimédia, studios de production.
Si ces acteurs utilisent dès à présent les outils numériques dans leur activité, ils sont cependant confrontés aux évolutions perpétuelles des matériels et des méthodes d'analyse, de synthèse et de traitement de l'image. Il me paraît important que les acteurs de la production développent leur collaboration avec les équipes françaises de recherche, qui ont une compétence mondialement reconnue dans le domaine de l'image numérique.
Le deuxième volet vise à favoriser le développement des nouvelles formes de services multimédia. A mon sens, en effet, il faut que les acteurs de l'édition et de la télédiffusion (presse, livre, radio, télévision,) intensifient encore leur utilisation des nouvelles possibilités offertes par le numérique et les nouveaux réseaux. Je souhaite qu'ils aient donc l'occasion de tester de nouvelles plates-formes techniques de manière à préparer l'extension de leurs activités dans le domaine du multimédia et de l'Internet.
Je tiens à remercier en particulier les membres du Comité d'Orientation et de Prospective qui ont permis de définir ces priorités avec les industriels du secteur concerné. Le travail entamé me paraît exemplaire de la nouvelle approche de collaboration que je souhaite voir s'établir entre les acteurs de l'industrie et les pouvoirs publics.
Il m'a enfin semblé utile de mieux informer les entreprises sur les technologies en développement. Une veille économique et technique sera donc mise en place au profit des acteurs. Mon objectif est, ici, de faire en sorte que l'ensemble du tissu des industries culturelles dispose de la visibilité nécessaire sur les tendances du marché international. Car si l'ouverture à l'international est aujourd'hui indispensable, cette démarche n'est pas toujours aisée pour des entreprises souvent à la recherche d'une taille critique.
En conclusion et avant de céder la parole à Catherine TRAUTMANN, je souhaite vivement que la mise en place de PRIAMM permette à notre industrie de la communication d'accroître encore sa compétitivité dans un secteur mondialisé et où l'innovation technologique est de plus en plus un facteur clé de succès.
(Source http://www.industrie.gouv.fr, le 08 juin 1999)