Texte intégral
Déclaration commune des Dix, ainsi que de l'Espagne et du Portugal sur l'Afghanistan (le 23 décembre 1985).
- Il y a six ans, des troupes soviétiques ont envahi l'Afghanistan. Les Dix, l'Espagne et le Portugal ainsi que la majorité écrasante de la communauté internationale ont, à de nombreuses reprises, condamné cette violation du droit international, de la charte des Nations unies, ainsi que des principes de l'acte final d'Helsinki. Les Dix, l'Espagne et le Portugal sont gravement préoccupés par la situation en Afghanistan ou les combats continuent de s'intensifier et la répression de s'aggraver, portant atteinte aux droits fondamentaux d'un peuple en lutte pour recouvrer son indépendance et sa liberté. Les violations constantes et de plus en plus graves des droits de l'Homme en Afghanistan, confirmées par le rapport du rapporteur spécial de la commission des Droits de l'Homme de l'ONU, M. Félix Ermacora, qui vient d'être présenté à l'Assemblée générale des Nations unies, ont rendu intolérables les souffrances du peuple afghan. Sur la base de ce rapport, l'Assemblée générale a adopté le 13 décembre 1985 à une grande majorité la résolution sur les Droits de l'Homme en Afghanistan dont les Dix, l'Espagne et le Portugal ont été co-auteurs.
- Les Dix, l'Espagne et le Portugal condamnent les attaques répétées contre le territoire du Pakistan qui, en accueillant trois millions de réfugiés, supporte déjà les lourdes conséquences d'une guerre qui lui est étrangère. Ils condamnent fermement ces violations de la souveraineté pakistanaise.
- Les Dix, l'Espagne et le Portugal demandent une nouvelle fois le retrait des troupes soviétiques de l'Afghanistan. Ils considèrent que la seule solution pacifique qui mettra fin au problème afghan ne peut être qu'un règlement politique juste et durable conforme aux principes de non-ingérence et d'autodétermination qui ont été rappelés dans les résolutions successives de l'Assemblée générale des Nations unies.
- Ils soutiennent à cet effet la mission de bons offices du représentant du secrétaire général de l'ONU, dont ils escomptent des progrès rapides et réels, en particulier un accord sur un calendrier de retrait des troupes soviétiques, qui demeure l'élément-clé de toute solution.
- Il y a six ans, des troupes soviétiques ont envahi l'Afghanistan. Les Dix, l'Espagne et le Portugal ainsi que la majorité écrasante de la communauté internationale ont, à de nombreuses reprises, condamné cette violation du droit international, de la charte des Nations unies, ainsi que des principes de l'acte final d'Helsinki. Les Dix, l'Espagne et le Portugal sont gravement préoccupés par la situation en Afghanistan ou les combats continuent de s'intensifier et la répression de s'aggraver, portant atteinte aux droits fondamentaux d'un peuple en lutte pour recouvrer son indépendance et sa liberté. Les violations constantes et de plus en plus graves des droits de l'Homme en Afghanistan, confirmées par le rapport du rapporteur spécial de la commission des Droits de l'Homme de l'ONU, M. Félix Ermacora, qui vient d'être présenté à l'Assemblée générale des Nations unies, ont rendu intolérables les souffrances du peuple afghan. Sur la base de ce rapport, l'Assemblée générale a adopté le 13 décembre 1985 à une grande majorité la résolution sur les Droits de l'Homme en Afghanistan dont les Dix, l'Espagne et le Portugal ont été co-auteurs.
- Les Dix, l'Espagne et le Portugal condamnent les attaques répétées contre le territoire du Pakistan qui, en accueillant trois millions de réfugiés, supporte déjà les lourdes conséquences d'une guerre qui lui est étrangère. Ils condamnent fermement ces violations de la souveraineté pakistanaise.
- Les Dix, l'Espagne et le Portugal demandent une nouvelle fois le retrait des troupes soviétiques de l'Afghanistan. Ils considèrent que la seule solution pacifique qui mettra fin au problème afghan ne peut être qu'un règlement politique juste et durable conforme aux principes de non-ingérence et d'autodétermination qui ont été rappelés dans les résolutions successives de l'Assemblée générale des Nations unies.
- Ils soutiennent à cet effet la mission de bons offices du représentant du secrétaire général de l'ONU, dont ils escomptent des progrès rapides et réels, en particulier un accord sur un calendrier de retrait des troupes soviétiques, qui demeure l'élément-clé de toute solution.