Texte intégral
La France propose à l'Unesco de classer la barrière de corail de Nouvelle-Calédonie au patrimoine mondial de l'humanité. Y. Cochet, monsieur le ministre de l'Environnement, pourquoi cette démarche ?
- "Tout simplement parce que la France est un des grands pays au monde à avoir de magnifiques récifs coralliens : on en a dans les trois océans mais notamment dans les territoires lointains comme la Nouvelle-Calédonie ; donc, il nous a semblé que cette inscription est une reconnaissance au niveau mondial."
Il faut rappeler que ce récif est le deuxième du monde par la taille après la fameuse barrière de corail au nord-est de l'Australie.
- "En effet, c'est une double barrière d'ailleurs, elle est longue d'à peu près 1.600 kilomètres et avec une spécificité en ce qui concerne la faune et les peuplements de ces fonds. Pour les gens qui aiment la plongée, c'est une merveille enchanteresse."
Et cette barrière, elle est en bon état actuellement ?
- "Elle est plutôt en bon état, précisément parce qu'il n'y a pas trop de pression démographique et industrielle. Il y a, notamment dans la province sud de la Nouvelle-Calédonie, un projet industriel pour le nickel mais nous croyons que c'est tout à fait compatible avec ce classement."
Donc, les populations locales vont accepter aisément ce projet, selon vous ?
- "Cela fait deux ans que le ministère de l'Environnement discute avec tout le monde. Et bien sûr, le dépôt de ce dossier n'est que le début d'un processus qui va durer à peu près douze ou quinze mois. D'une part, il y a les experts scientifiques de l'Unesco qui vont aller voir sur place et d'autre part, bien sûr, ce seront les provinces elles-mêmes de Nouvelle-Calédonie qui auront la gestion environnementale de la chose."
Quand saura-t-on exactement si la barrière de Nouvelle-Calédonie sera classée ?
- "Je crois que [ce sera] au printemps 2003."
Que peut apporter exactement ce label "patrimoine mondial de l'humanité" ?
- "Ça n'apporte rien - je veux rassurer tout le monde - en matière de réglementation ou de contraintes supplémentaires sur l'environnement, sauf une sorte de classement moral, et puis, un attrait touristique qui permettra sans doute de manière durable et "verte" j'espère, un attrait supplémentaire pour la Nouvelle-Calédonie, qui est un pays magnifique."
C'est sûr, il faut protéger tous les plus beaux sites naturels de la planète.
- "Voilà."
Ce n'est pas vous qui allait dire le contraire ; merci Y. Cochet.
(Source :Premier ministre, Service d'information du gouvernement, le19 février 2002)
- "Tout simplement parce que la France est un des grands pays au monde à avoir de magnifiques récifs coralliens : on en a dans les trois océans mais notamment dans les territoires lointains comme la Nouvelle-Calédonie ; donc, il nous a semblé que cette inscription est une reconnaissance au niveau mondial."
Il faut rappeler que ce récif est le deuxième du monde par la taille après la fameuse barrière de corail au nord-est de l'Australie.
- "En effet, c'est une double barrière d'ailleurs, elle est longue d'à peu près 1.600 kilomètres et avec une spécificité en ce qui concerne la faune et les peuplements de ces fonds. Pour les gens qui aiment la plongée, c'est une merveille enchanteresse."
Et cette barrière, elle est en bon état actuellement ?
- "Elle est plutôt en bon état, précisément parce qu'il n'y a pas trop de pression démographique et industrielle. Il y a, notamment dans la province sud de la Nouvelle-Calédonie, un projet industriel pour le nickel mais nous croyons que c'est tout à fait compatible avec ce classement."
Donc, les populations locales vont accepter aisément ce projet, selon vous ?
- "Cela fait deux ans que le ministère de l'Environnement discute avec tout le monde. Et bien sûr, le dépôt de ce dossier n'est que le début d'un processus qui va durer à peu près douze ou quinze mois. D'une part, il y a les experts scientifiques de l'Unesco qui vont aller voir sur place et d'autre part, bien sûr, ce seront les provinces elles-mêmes de Nouvelle-Calédonie qui auront la gestion environnementale de la chose."
Quand saura-t-on exactement si la barrière de Nouvelle-Calédonie sera classée ?
- "Je crois que [ce sera] au printemps 2003."
Que peut apporter exactement ce label "patrimoine mondial de l'humanité" ?
- "Ça n'apporte rien - je veux rassurer tout le monde - en matière de réglementation ou de contraintes supplémentaires sur l'environnement, sauf une sorte de classement moral, et puis, un attrait touristique qui permettra sans doute de manière durable et "verte" j'espère, un attrait supplémentaire pour la Nouvelle-Calédonie, qui est un pays magnifique."
C'est sûr, il faut protéger tous les plus beaux sites naturels de la planète.
- "Voilà."
Ce n'est pas vous qui allait dire le contraire ; merci Y. Cochet.
(Source :Premier ministre, Service d'information du gouvernement, le19 février 2002)