Texte intégral
Aujourd'hui, 20 janvier 1986, le Premier ministre du Royaume-Uni et le Président de la République française ont décidé de permettre la réalisation d'un lien fixe reliant leurs deux pays à travers la Manche.
- Cette décision fait suite aux conclusions des sommets franco-britanniques du 30 novembre 1984 et du 18 novembre 1985 et au lancement d'une consultation de groupements de promoteurs pour le financement, la réalisation et l'exploitation d'une telle liaison fixe, sans apport budgétaire, ni garantie financière des deux Etats.
- La réalisation de cet ouvrage exceptionnel, marquera l'histoire des relations entre la Grande-Bretagne et la France mais aussi celle de l'Europe.
- Il témoigne de la volonté des deux Etats de renforcer leurs relations économiques, mais aussi politiques et culturelles et de donner à leur jeunesse l'exemple du dynamisme et de l'audace mis au service d'objectifs pacifiques.
- Il constitue un maillon essentiel du réseau des grandes infrastructures européennes de transport. Un projet de cette importance aura un impact exceptionnel sur l'activité économique des deux pays, tant en termes d'emplois que d'innovation technologique.
- La qualité des réponses obtenues de la part de tous les promoteurs, rassemblant quelques unes des plus importantes institutions financières et entreprises des deux pays, a rendu particulièrement difficile le choix du promoteur de la future liaison par les deux Gouvernements.
- L'enthousiasme avec lequel chacun a plaidé pour son projet va bien au-delà de la simple défense d'intérêts commerciaux. Le caractère exceptionnellement symbolique de cette liaison a motivé en grande partie l'ambition des industriels et financiers des deux pays d'y être associés.
Les Gouvernements se sont fait assister pour leur choix par un groupe d'évaluation auquel ont participé plus de cent experts de part et d'autre de la Manche.
- C'est dans le respect des critères énoncés dans les directives de la consultation des promoteurs que les deux Gouvernements ont exercé leur choix.
- Ainsi, le projet retenu, s'est révélé, entre autres, après avis des experts :
- fiable techniquement,
- sûr et attrayant pour les usagers,
- respectueux de l'environnement des deux pays.
- Il s'agit du projet de double liaison ferroviaire assurant à la fois le passage des trains directs et de navettes pour véhicules routiers, présenté par le groupement franco-britannique Channel Tunnel Group-France Manche. Les deux Gouvernements sont décidés à permettre la réalisation de ce projet, pourvu qu'il confirme sa capacité à mobiliser le financement nécessaire.
- Une concession sera donc confiée à ce groupement pour le financement, la réalisation et l'exploitation de ce projet.
- Le chantier devrait commencer en 1987 et la liaison devrait être mise en service en 1993.
- Par ailleurs, le futur concessionnaire s'est engagé à présenter aux Gouvernements d'ici l'an 2000 un projet de liaison routière continue sans rupture de charge qui pourra compléter le premier ouvrage quand les conditions techniques et économiques de réalisation d'une telle liaison le permettront et l'augmentation du trafic le justifiera. Cette réalisation ne devra pas remettre en cause la rentabilité du premier ouvrage.
- L'étage suivante du développement du projet est la signature du traité entre les deux Etats confirmant les conditions de concession entre les Etats et les concessionnaires.
- Cette signature aura lieu en février à Londres.
- Cette décision fait suite aux conclusions des sommets franco-britanniques du 30 novembre 1984 et du 18 novembre 1985 et au lancement d'une consultation de groupements de promoteurs pour le financement, la réalisation et l'exploitation d'une telle liaison fixe, sans apport budgétaire, ni garantie financière des deux Etats.
- La réalisation de cet ouvrage exceptionnel, marquera l'histoire des relations entre la Grande-Bretagne et la France mais aussi celle de l'Europe.
- Il témoigne de la volonté des deux Etats de renforcer leurs relations économiques, mais aussi politiques et culturelles et de donner à leur jeunesse l'exemple du dynamisme et de l'audace mis au service d'objectifs pacifiques.
- Il constitue un maillon essentiel du réseau des grandes infrastructures européennes de transport. Un projet de cette importance aura un impact exceptionnel sur l'activité économique des deux pays, tant en termes d'emplois que d'innovation technologique.
- La qualité des réponses obtenues de la part de tous les promoteurs, rassemblant quelques unes des plus importantes institutions financières et entreprises des deux pays, a rendu particulièrement difficile le choix du promoteur de la future liaison par les deux Gouvernements.
- L'enthousiasme avec lequel chacun a plaidé pour son projet va bien au-delà de la simple défense d'intérêts commerciaux. Le caractère exceptionnellement symbolique de cette liaison a motivé en grande partie l'ambition des industriels et financiers des deux pays d'y être associés.
Les Gouvernements se sont fait assister pour leur choix par un groupe d'évaluation auquel ont participé plus de cent experts de part et d'autre de la Manche.
- C'est dans le respect des critères énoncés dans les directives de la consultation des promoteurs que les deux Gouvernements ont exercé leur choix.
- Ainsi, le projet retenu, s'est révélé, entre autres, après avis des experts :
- fiable techniquement,
- sûr et attrayant pour les usagers,
- respectueux de l'environnement des deux pays.
- Il s'agit du projet de double liaison ferroviaire assurant à la fois le passage des trains directs et de navettes pour véhicules routiers, présenté par le groupement franco-britannique Channel Tunnel Group-France Manche. Les deux Gouvernements sont décidés à permettre la réalisation de ce projet, pourvu qu'il confirme sa capacité à mobiliser le financement nécessaire.
- Une concession sera donc confiée à ce groupement pour le financement, la réalisation et l'exploitation de ce projet.
- Le chantier devrait commencer en 1987 et la liaison devrait être mise en service en 1993.
- Par ailleurs, le futur concessionnaire s'est engagé à présenter aux Gouvernements d'ici l'an 2000 un projet de liaison routière continue sans rupture de charge qui pourra compléter le premier ouvrage quand les conditions techniques et économiques de réalisation d'une telle liaison le permettront et l'augmentation du trafic le justifiera. Cette réalisation ne devra pas remettre en cause la rentabilité du premier ouvrage.
- L'étage suivante du développement du projet est la signature du traité entre les deux Etats confirmant les conditions de concession entre les Etats et les concessionnaires.
- Cette signature aura lieu en février à Londres.