Texte intégral
1 - Les PME ont une véritable contribution à la croissance du commerce extérieur qui se doit d'être encore renforcée.
La France maintient ses bons résultats à l'export : A plus de 82 milliards de francs, l'excédent commercial de la France au premier semestre 1997 constitue un record. Cet excellent résultat traduit le dynamisme de nos exportations, notamment dans le secteur industriel, et témoigne de la compétitivité des entreprises françaises sur les marchés étrangers.
Les PME-PMI contribuent, pour une part croissante, à ce résultat : Elles assurent, en moyenne, près de 40 % des exportations françaises, mais détiennent une place privilégiée dans certains secteurs d'activité : agro-alimentaire (76 %), biens de consommation courante (69 %), services.
Pour autant, toutes les PME ne sont pas égales face à l'export : 20 000 d'entre elles, bien engagées à l'international, représentent 45 % environ des ventes françaises à l'étranger. Par contre, 120 000 entreprises parmi les PME-PMI ne réalisent que 3 % seulement des exportations. En outre, les PME sont encore assez faiblement implantées à l'étranger en particulier sur les marchés émergents.
C'est pourquoi un effort constant doit être poursuivi en vue de soutenir le développement international des PME-PMI.
Le gisement des 120 000 entreprises faiblement exportatrices représente une cible prioritaire pour l'emploi.
Il faut donc, qu'au sein du dispositif d'appui aux entreprises, ces PME-PMI bénéficient d'un accueil privilégié et de mesures spécifiques. Cet effort exige une mobilisation de l'ensemble des acteurs concernés, aux niveaux national et local.
2 - Notre dispositif d'appui doit donc être orienté en priorité vers les PME - PMI
*Le rôle de conseil joué auprès des PME par les postes d'expansion économique doit être plus que jamais renforcé.
*La réforme en cours des organismes de soutien au commerce extérieur a pour but d'offrir aux PME un service encore plus accessible :
*Le rapprochement du CFME et de l'ACTIM s'est concrétisé dès janvier 97 par la mise en place de l'association unique " CFME-ACTIM ". Ce nouvel organisme peut ainsi tirer parti de plusieurs modes d'intervention (colloques, salons spécialisés, grandes expositions, mais aussi, CSNE, très utiles pour les PME) pour apporter un soutien complet aux entreprises en amont ou en aval de la manifestation.
Pour aider les PME à profiter davantage des opportunités offertes par les foires et salons, j'ai obtenu une augmentation de 30 % du budget du CFME-ACTIM consacré à ce poste (c'est une inversion de tendance puisque auparavant il était réduit année après année).
L'an prochain, ainsi nous organiserons notamment quatre grandes expositions au japon, Indonésie, Philippines, Russie.
Le CFCE a reçu pour mission de se recentrer sur sa mission principale : apporter aux entreprises, et notamment aux PME, une information pratique, rapide, fiable et immédiatement opérationnelle. Une étude portant sur l'état d'avancement de la réforme du CFCE va m'être tout prochainement remise.
3 - Autre axe de mon action, il faut renforcer le rôle des nouvelles technologies de l'information et de la communication.
La compétitivité repose de plus en plus sur l'usage et l'intégration dans le processus de l'entreprise des technologies de l'information.
J'accorde un intérêt particulier au renforcement de l'information économique diffusée sur Internet. Le commerce électronique sur Internet permet en effet d'accéder au marché mondial avec des coûts de distribution plus faibles, qu'il s'agisse de prestations physiques ou de prestations intellectuelles.
Je souhaite que nos PME en profitent pleinement pour leur développement international. C'est un grand chantier qui s'ouvre.
4 - En ce qui concerne les procédures financières d'aide à l'exportation, j'ai le souci que ces outils soient encore mieux adaptés à vos besoins.
Vous le savez, vos PME bénéficient d'outils financiers spécifiques aux différentes étapes de leur développement international. Plusieurs mesures particulières d'amélioration ont été prises au cours de la période récente.
4.1.Des améliorations ont été introduites récemment pour l'assurance prospection :
a) l'assurance prospection couvre depuis cette année, dans le cadre d'une démarche commerciale globale, les dépenses de préparation d'une implantation commerciale ou industrielle à l'étranger.
b) l'assurance foire est désormais élargie aux salons de rayonnement international situés dans l'Union européenne, y compris en France.
c) une garantie de la SOFARIS est ouverte pour les banques contre le risque de défaillance des entreprises dans le cadre du parrainage bancaire. Elle porte sur 50 % du montant du crédit restant à leur charge après le versement des indemnités par la COFACE.
Une piste de travail importante porte désormais sur la meilleure ouverture de cette procédure aux professions de services et aux professions libérales.
4.2.En ce qui concerne le soutien à l'investissement à l'étranger, il est renforcé pour les PME qui cherchent à atteindre une taille critique minimale sur les marchés de plus en plus mondialisés.
L'État intervient non seulement à travers la mobilisation de ses PEE sur le sujet de l'investissement (des guides de l'implantation sont disponibles pour tous les pays), mais aussi par l'aide directe.
Il s'agit de l'aide CODEX : Cet outil destiné aux PME françaises indépendantes consiste en une avance remboursable, à taux zéro, assise sur les apports stables à la filiale à l'étranger.
Le montant minimum d'investissement à l'étranger a été ramené à 1 MF (contre 4 MF auparavant) en 1997.
Une modulation à la hausse du taux d'intervention (de 30 à 50 % de l'investissement) a également été introduite pour les plus petites sociétés en fonction de la difficulté du pays d'implantation et des capacités financières de l'entreprise.
Des améliorations restent possibles, et mes services y travaillent. Vos suggestions comme celles que j'ai pu noter ce soir me sont précieuses.
C'est pourquoi, je tiens à remercier les organisateurs de ce forum qui me permettent de mieux connaître vos préoccupations sur le terrain.
Merci
(source http://www.minefi.gouv.fr, le 2 août 2002)
La France maintient ses bons résultats à l'export : A plus de 82 milliards de francs, l'excédent commercial de la France au premier semestre 1997 constitue un record. Cet excellent résultat traduit le dynamisme de nos exportations, notamment dans le secteur industriel, et témoigne de la compétitivité des entreprises françaises sur les marchés étrangers.
Les PME-PMI contribuent, pour une part croissante, à ce résultat : Elles assurent, en moyenne, près de 40 % des exportations françaises, mais détiennent une place privilégiée dans certains secteurs d'activité : agro-alimentaire (76 %), biens de consommation courante (69 %), services.
Pour autant, toutes les PME ne sont pas égales face à l'export : 20 000 d'entre elles, bien engagées à l'international, représentent 45 % environ des ventes françaises à l'étranger. Par contre, 120 000 entreprises parmi les PME-PMI ne réalisent que 3 % seulement des exportations. En outre, les PME sont encore assez faiblement implantées à l'étranger en particulier sur les marchés émergents.
C'est pourquoi un effort constant doit être poursuivi en vue de soutenir le développement international des PME-PMI.
Le gisement des 120 000 entreprises faiblement exportatrices représente une cible prioritaire pour l'emploi.
Il faut donc, qu'au sein du dispositif d'appui aux entreprises, ces PME-PMI bénéficient d'un accueil privilégié et de mesures spécifiques. Cet effort exige une mobilisation de l'ensemble des acteurs concernés, aux niveaux national et local.
2 - Notre dispositif d'appui doit donc être orienté en priorité vers les PME - PMI
*Le rôle de conseil joué auprès des PME par les postes d'expansion économique doit être plus que jamais renforcé.
*La réforme en cours des organismes de soutien au commerce extérieur a pour but d'offrir aux PME un service encore plus accessible :
*Le rapprochement du CFME et de l'ACTIM s'est concrétisé dès janvier 97 par la mise en place de l'association unique " CFME-ACTIM ". Ce nouvel organisme peut ainsi tirer parti de plusieurs modes d'intervention (colloques, salons spécialisés, grandes expositions, mais aussi, CSNE, très utiles pour les PME) pour apporter un soutien complet aux entreprises en amont ou en aval de la manifestation.
Pour aider les PME à profiter davantage des opportunités offertes par les foires et salons, j'ai obtenu une augmentation de 30 % du budget du CFME-ACTIM consacré à ce poste (c'est une inversion de tendance puisque auparavant il était réduit année après année).
L'an prochain, ainsi nous organiserons notamment quatre grandes expositions au japon, Indonésie, Philippines, Russie.
Le CFCE a reçu pour mission de se recentrer sur sa mission principale : apporter aux entreprises, et notamment aux PME, une information pratique, rapide, fiable et immédiatement opérationnelle. Une étude portant sur l'état d'avancement de la réforme du CFCE va m'être tout prochainement remise.
3 - Autre axe de mon action, il faut renforcer le rôle des nouvelles technologies de l'information et de la communication.
La compétitivité repose de plus en plus sur l'usage et l'intégration dans le processus de l'entreprise des technologies de l'information.
J'accorde un intérêt particulier au renforcement de l'information économique diffusée sur Internet. Le commerce électronique sur Internet permet en effet d'accéder au marché mondial avec des coûts de distribution plus faibles, qu'il s'agisse de prestations physiques ou de prestations intellectuelles.
Je souhaite que nos PME en profitent pleinement pour leur développement international. C'est un grand chantier qui s'ouvre.
4 - En ce qui concerne les procédures financières d'aide à l'exportation, j'ai le souci que ces outils soient encore mieux adaptés à vos besoins.
Vous le savez, vos PME bénéficient d'outils financiers spécifiques aux différentes étapes de leur développement international. Plusieurs mesures particulières d'amélioration ont été prises au cours de la période récente.
4.1.Des améliorations ont été introduites récemment pour l'assurance prospection :
a) l'assurance prospection couvre depuis cette année, dans le cadre d'une démarche commerciale globale, les dépenses de préparation d'une implantation commerciale ou industrielle à l'étranger.
b) l'assurance foire est désormais élargie aux salons de rayonnement international situés dans l'Union européenne, y compris en France.
c) une garantie de la SOFARIS est ouverte pour les banques contre le risque de défaillance des entreprises dans le cadre du parrainage bancaire. Elle porte sur 50 % du montant du crédit restant à leur charge après le versement des indemnités par la COFACE.
Une piste de travail importante porte désormais sur la meilleure ouverture de cette procédure aux professions de services et aux professions libérales.
4.2.En ce qui concerne le soutien à l'investissement à l'étranger, il est renforcé pour les PME qui cherchent à atteindre une taille critique minimale sur les marchés de plus en plus mondialisés.
L'État intervient non seulement à travers la mobilisation de ses PEE sur le sujet de l'investissement (des guides de l'implantation sont disponibles pour tous les pays), mais aussi par l'aide directe.
Il s'agit de l'aide CODEX : Cet outil destiné aux PME françaises indépendantes consiste en une avance remboursable, à taux zéro, assise sur les apports stables à la filiale à l'étranger.
Le montant minimum d'investissement à l'étranger a été ramené à 1 MF (contre 4 MF auparavant) en 1997.
Une modulation à la hausse du taux d'intervention (de 30 à 50 % de l'investissement) a également été introduite pour les plus petites sociétés en fonction de la difficulté du pays d'implantation et des capacités financières de l'entreprise.
Des améliorations restent possibles, et mes services y travaillent. Vos suggestions comme celles que j'ai pu noter ce soir me sont précieuses.
C'est pourquoi, je tiens à remercier les organisateurs de ce forum qui me permettent de mieux connaître vos préoccupations sur le terrain.
Merci
(source http://www.minefi.gouv.fr, le 2 août 2002)