Texte intégral
Mesdames, Messieurs, les Présidents
Et responsables d'entreprises, d'associations, d'organisation
Messieurs les présidents et responsables du Monde du Football.
Je ne vous cacherai pas que depuis les quarts de finale, et même avant, j'attends ce moment pour vous dire combien je me félicite de la manière dont les transports en général ont participé au succès de la coupe du monde.
Bien sûr à juste titre toutes nos félicitations vont d'abord à ceux qui sans la fête n'aurait pas eu lieu : aux sportifs et aux organisateurs de la coupe du monde en France. A ceux aussi qui ont eu l'audace et la volonté de la proposer, de la défendre, de la construire. Je n'ai pas besoin de les citer tous tant chacun aujourd'hui en connaît les noms. Je n'oublie pas le regretté Fernand SASTRE.
Lors de la petite finale pour la troisième et quatrième place j'ai eu l'occasion de m'entretenir avec le nouveau « patron » de la FIFA, M. BLATTER avec Michel PLATINI, M. SIMONET, M. LE GRAET, tous étaient unanimes pour souligner la dimension exceptionnelle de cette coupe du monde.
Je vais vous épargner chiffres et statistiques qui figurent dans le dossier qui vous sera remis : mais c'est un véritable tableau d'honneur.
Mais je voudrais tout de même citer tous les membres de l'équipe.
D'abord ceux qui ont desservi le Stade de France qui a justifié de son nom : la SNCF et la RATP. Plus des 3/4 des spectateurs ont emprunté métro et RER, prolongeant avant et après les matchs l'enthousiasme de ces moments forts. Les cheminots y ont aussi contribué dans la desserte de notre pays, et des huit villes qui ont accueilli les matchs.
Il y a naturellement les réseaux des transports collectifs de Province.
Mais d'autres ont utilisé la voiture. A ce titre la mobilisation des services de l'Equipement-Directions départementales de l'Equipement et Centres régionaux d'information routière – a largement compté avec le Tour de France, puisqu'ils sont « équipier du Tour » pour la troisième année consécutive.
Et puis je veux saluer aussi le secteur du transport aérien : la direction générale de l'aviation civile, et au premier rang, les contrôleurs aériens, les aéroports au premier rang desquels Aéroports de Paris ; enfin les entreprises de transports aériens et donc Air France qui a su tenir sa place de « transporteur officiel » de la coupe du Monde dès l'ouverture, suite à l'accord conclu entre le SNPL et la direction de la compagnie.
Et pourtant, que de commentaires avant ! Les semaines précédant le Mondial, nous avons tous lu les listes de ceux qui allaient prendre en otages la coupe du Monde, pour faire entendre à cette occasion leurs revendications. Y avait-il des risques ? Assurément. Mais nous avons su les traiter, et dans le plus grand esprit de responsabilité et de respect des parties en présence.
Combien d'articles n'avons-nous lu sur l'exception française ! Et bien l'exception française, pour moi, ce n'est pas seulement une équipe tricolore et multicolore qui gagne, ce sont aussi tous ses salariés qui se sont mis au service de cet évènement mondial, en ne comptant pas leurs efforts. Et il faut bien le reconnaître au premier rang de ceux-ci, figurent les agents des services publics, des fonctionnaires et des salariés d'entreprise publique.
Grâce à eux - mes amis américains n'y verront pas malice - les transports n'ont pas occupé dans les médias, la place qu'ils ont occupé lors des jeux olympiques d'Atlanta.
Certes la victoire de nos footballeurs ne résout pas par miracle les multiples problèmes de notre pays, y compris dans le secteur des transports. Mais ne boudons pas notre plaisir de pouvoir dire et reconnaître que cette expression française – ses services publics – ça marche… et ça gagne.