Texte intégral
Cette journée constitue une « première » comme cela a été dit, organisée sous la forme d'une rencontre nationale entre commissions nationales d'Ugict, commissions départementales, avec la participation d'un large éventail de responsables des activités interprofessionnelles ou professionnelles, d'unions départementales, régions et fédérations. Elle témoigne de l'importance que nous attachons tous, et que nous devons tous et toutes attacher, au développement de l'Ugict et de la volonté conjointe, de la direction confédérale et de la direction de l'Ugict, de s'appuyer avec vigueur sur les changements qui interviennent dans la situation actuelle, sur l'évolution — pour ne pas dire sur les modifications profondes — que cela entraîne dans l'état d'esprit et le comportement des salariés en général et des ingénieurs, cadres, techniciens et agents de maîtrise en particulier, pour donner un élan plus vigoureux à la convergence des efforts de toute la CGT pour le développement des luttes à partir d'une conviction nouvelle et d'une coopération plus systématique et plus organisée, entre toutes les structures de la CGT.
Rapport des forces à construire :
Nous en avons besoin si nous voulons donner du souffle à l'activité revendicative en direction des ICT et à la construction d'une activité spécifique, qui permette et aide cette catégorie de salariés à prendre leur place dans le combat social, à partir de leurs préoccupations, de leur situation, renforcer ainsi leur capacité à défendre leurs intérêts. Et du même coup, renforcer l'impact et la portée du combat de tous, du combat général.
Convergence d'efforts :
Nous posons avec force le problème indispensable de la coopération en termes de convergence d'efforts d'autant plus nécessaire que nous sommes trop faibles partout et ce que nous disons de la situation, de son évolution, des potentialités tant pour notre activité générale, que pour notre activité spécifique.
Nous posons ces problèmes de coopérations à construire et à développer à partir de la conscience que nous avons du besoin d'être plus forts partout et que le renforcement de la CGT ne se fera pas sur la base de la persistance de la faiblesse.
La coopération mode de vie permanent :
Ce besoin de coopération et les formes qu'elle doit revêtir sont un mode de vie à construire, à nourrir, à développer, et c'est avec ténacité que nous devons avancer. Cette forme de coopération ce n'est pas une fois de temps en temps qu'il faut la faire vivre. C'est véritablement en termes de mode de vie permanent que nous avons à travailler. C'est-à-dire que nous avons besoin d'impulser l'activité de nos commissions départementales Ugict ou unions fédérales, de gagner de nouvelles bases Ugict car, en nous renforçant d'un côté nous nous renforcerons forcément de l'autre. Plus nous avancerons, plus nous ressentirons les uns après les autres que c'est en nous aidant que nous avancerons ensemble. Aucune situation ne peut justifier les hésitations, réticences, voire oppositions à l'effort de construction d'organisations Ugict, de développement d'une bonne activité revendicative spécifique, d'une bonne qualité de vie syndicale faisant les efforts nécessaires pour une large diffusion d'« Options » et remportant des avancées dans l'effort de syndicalisation pour contribuer au renforcement de tous.
Une grande question politique pour la CGT :
Il va de soi que pour avancer dans cette voie seuls comptent la discussion, l'effort de conviction, de réflexion et les échanges entre tous.
Chers camarades, puisse cette journée constituer une nouvelle phase dans la mise en mouvement d'un outil véritablement nouveau de coopération et de mise en commun des expériences et de nos efforts dans notre CGT.