Texte intégral
Laxisme et ouverture des frontières
L'Europe de la drogue
L'année dernière, la France a battu tous les records de saisie de drogue.
Alors que notre pays est devenu une véritable plaque tournante du trafic des stupéfiants en Europe, la classe politique s'interroge sur le bien-fondé de la dépénalisation de la consommation de drogue, et M. Pasqua, que certains croient encore défenseur de l'ordre et des valeurs, n'est pas le dernier à prôner une évolution à l'allemande. Pourtant en 1993, les prises de haschisch, mais surtout d'héroïne (+ 50 %), de khat, de crack, et d'ecstasy (+ 1 000 %) flambent dans notre pays. Voilà le triste résultat de l'ouverture des frontières, le 1er janvier 1993, du fait des accords de Schengen.
Ouverture des Frontières
Car une fois encore, le problème est là. En ouvrant précipitamment nos frontières, les politiciens ont pris la lourde responsabilité de laisser libre cours à toutes les importations, y compris celles de drogues, en provenance notamment des Pays-Bas où elles sont en vente libre. Tous les trafics sont aujourd'hui possibles puisque les douaniers français n'ont plus les moyens de remplir leur rôle.
Selon Interpol, les grands trafiquants de drogues, c'est-à-dire les assassins de notre jeunesse, réalisent un chiffre d'affaires annuel de 500 milliards de dollars. Peut-on croire qu'ils vont oublier de profiter des conditions toujours plus intéressantes que leur offrent le libre-échangisme mondial et le laxisme des gouvernements occidentaux ? Peut-on croire qu'ils vont cesser d'utiliser toujours plus les populations immigrées (60 % des revendeurs arrêtés en France sont étrangers, sans parler des Français de papier…) pour écouler leurs marchandises- à sortie des collèges, des lycées et facultés de notre pays ?
L'ouverture des frontières conduira à une véritable catastrophe et l'Europe de Maastricht s'apparente déjà à un marché commun de la drogue. Tout cela est inacceptable et le Front National propose une véritable politique alternative pour combattre et juguler ce fléau, lié de très près à d'autres tels que l'immigration, l'insécurité et le Sida.
Là comme ailleurs, devant l'urgence du remède, il faut une volonté politique forte et inflexible qui soit disposée à appliquer complètement la loi de décembre 1970 sur l'usage de la drogue, à imposer aux drogués des cures de désintoxication, mais aussi après ce préalable à faciliter leur réinsertion sociale, à éliminer les sources connues d'approvisionnement, à emprisonner les revendeurs et à condamner à mort les gros trafiquants.
C'est possible !
On nous objectera qu'il s'agit là de mesures répressives, mais nous rétorquerons qu'elles sont, d'ores et déjà, efficaces dans de nombreux pays et notamment à Singapour, comme l'expliquait récemment le ministre de l'Intérieur de cet État asiatique particulièrement développé. La république de Singapour, dans une région de forts trafics, réussit avec succès à se protéger de la drogue par des mesures très proches de celles proposées par le Front National.
Aux portes du fameux "Triangle d'Or", Singapour frappe avec sévérité à tous les niveaux du trafic de la drogue et applique la peine capitale à l'encontre des trafiquants détenteurs d'au moins 20 g. d'héroïne, 30 g de cocaïne ou 200 g. de haschisch. Quant aux consommateurs, l'État les considère comme des malades, prosélytes en puissance, incapables de se soigner et qui doivent en conséquence bénéficier de traitements de désintoxication efficaces et obligatoires, suivis d'une période de réhabilitation par le sport et le travail. Les sujets, une fois sortis des centres de traitement continuent à être suivis pendant deux années afin d'éviter les rechutes.
La drogue est un véritable fléau social qui enrichit des assassins et des petits voyous, détruit les personnes déchire le tissu de notre société, notamment dans les banlieues et s'attaque aux richesses futures de la nation que constituent les jeunes générations. L'Europe de Maastricht est incontestablement un facteur aggravant de ce fléau dont les bien-pensants du show-biz, des média et de la politique constatent la progression avec bienveillance ou fatalisme.
Nous pouvons changer les choses ; en commençant le 12 juin par vote, pour la liste conduite par Jean-Marie Le Pen.