Interview de M. Pierre Méhaignerie, président du CDS et président du groupe parlementaire UDC à l'Assemblée nationale, à Antenne 2 le 20 mars 1989, sur le résultat des élections municipales de 1989, le rôle du centre et de l'opposition et l'élection européenne de 1989.

Prononcé le

Média : Antenne 2 - Emission L'heure de vérité - Télévision

Résumé

L'élection européenne de 1989 : position favorable à deux listes d'opposition afin de respecter la liberté de choix des électeurs, de recentrer l'opposition et de marquer les convictions européennes du centre- pas de préférence pour la tête de liste centriste mais souhait que les députés européens se consacrent entièrement à leur mandat.<br>- Le rôle de l'opposition : volonté de faire de l'opposition et du centre une force de proposition notamment pour le budget 1990 (baisse de l'impôt de 30 milliards de francs, baisse de la TVA), pour la sécurité sociale (prélèvement sur l'ensemble des revenus pour financer les retraites) et pour l'enseignement (autonomie des universités, revalorisation des heures supplémentaires, cogestion de l'enseignement technique avec les entreprises)-critique de l'aile dure du PS-volonté de mettre fin au poids des corporatismes-critique de l'attitude de M. François Mitterrand sur l'ouverture politique-définition du centre par l'énergie (rejet du fanatisme), le coeur (rôle de la politique sociale et de la responsabilité politique).<br>- Autres sujets abordés : le bilan des élections municipales de 1989 (échec de la droite, maintien des centriste sauf à Lyon et Strasbourg, rajeunissement des maires)-la proposition d'un contrôle de la gestion municipale-la situation de M. Rausch par rapport au CDS-la politique entre 1986 et 1988 pour le logement et les autoroutes-l'augmentation de la taille des régions et le projet actuel de dixième Plan (position favorable).- 63 VUES