Texte intégral
A l’heure où le Ballet et l’orchestre se posent des questions sur leur avenir, il était intéressant de faire le point avec la ministre. Avec sa franchise coutumière, elle n’a pas botté en touche.
« En ce qui concerne le Ballet, des négociations sont en cours avec la ville et la région pour conforter son existence avec un même niveau de subventions, c’est à dire, 16 millions de francs. Dans un esprit constructif, tous sont convenus qu’il fallait redéfinir le cahier des charges et nous avons bien avancé pour réussir. Nous sommes tous d’accord pour dire que le Ballet doit continuer avec une couleur artistique classique ou néoclassique. Sa direction artistique doit lui permettre d’avoir un rayonnement national et international. Le dossier pourrait aboutir dans les semaines qui viennent. On ne peut pas laisser les danseurs dans l’incertitude. Mais, le contexte est bon et je suis optimiste. »
Pour l’orchestre, on n’en est qu’au début des discussions, puisque sa nouvelle configuration entre dans le cadre, plus global, d’un pôle lyrique régional.
« J’ai proposé à Nancy et Metz de faire jouer leur complémentarité, dans le cadre d’un grand ensemble musical du Nord-Est. On est dans une situation proche de l’Alsace où Strasbourg, Colmar et Mulhouse ont réussi à unir leurs moyens. En Lorraine, il n’y a pas d’urgence absolue. Cela doit se faire dans la période du contrat de plan. Mais, c’est une démarche unique par rapport à chaque site qui placera le pôle Nancy-Metz dans la perspective de villes du Sud comme Toulouse et Montpellier.
Pour les orchestres, il faut trouver le moyen de fonctionner en addition.
Aucune condition préalable n’a été posée en vue d’établir la configuration définitive. »