Texte intégral
Le mois dernier, je m'élevais déjà contre les grèves de la RATP et les mouvements partiels dans les transports parisiens. Aujourd'hui, on assiste à une paralysie totale dans ce secteur, si vitale pour l'économie de la région. Plus que d'autres, l'Île-de-France est tributaire de ses transports et donc d'autant plus fragilisée par leur absence.
Les moyens mis en oeuvre pour pallier l'absence des services publics ne peuvent que bien peu répondre aux besoins réels : on évalue à 100 000 les personnes transportées quotidiennement dans la capitale par des compagnies de cars privées ou par bateaux-mouches, alors qu'il faudrait assurer en temps normal le transport de 800 000 personnes !
Les salariés des PME qui représentent 65 % de la population active sont les premiers - après leurs entreprises - à pâtir de cette situation. Ils réclament à nouveau et dans un premier temps l'instauration d'un service minimum pour tous les services publics. Mais pour l'avenir il faut déjà envisager l'interdiction du droit de grève pour les fonctionnaires comme c'est le cas en Allemagne. Il en va de l'avenir des PME et de l'économie tout entière.