Texte intégral
François Bayrou, président de l'UDF, a toujours souhaité refonder l'UDF au centre. Libéral et social, Il a toujours récusé l'alliance avec le FN et n'écarte pas l'idée de présenter une liste aux européennes.
Rénovation de l'UDF. En mars 1998, après l'implosion de l'UDF, François Bayrou appelle de ses vœux la création d'un nouveau parti « du centre droit » hostile à tout accommodement avec l'extrémisme ».
Millon, Blanc et Ies autres. Lorsque Jacques Blanc, exclu de l'UDF pour avoir accepté les voix du FN dans sa Région, est accueilli à Démocratie libérale, Gilles de Robien déchire sa carte et rejoint François Bayrou : Pour récupérer un homme, fut-il président de Région, on perd un pan entier de notre électorat jeune et modéré », commente-t-il.
Libéralisme. Si nous sommes pour l’économie de marché, nous ne sommes pas pour la société de marché »
Europe. « Avec l'euro, c'est l'aventure européenne qui commence (…). Après l'Europe monétaire, nous vouIons l'Europe politique. Quelle est la meilleure liste, la meilleure tête de liste pour défendre cette idée ? » Et encore : « Une tête de liste, ça se choisit ensemble. Qu’elle honte y aurait-il à avoir deux listes ? »
Démocratie. « Droite, centre et gauche ont chacun leurs idées politiques. Nous sommes différents, souvent opposés. Mais tous appartiennent au même champ démocratique et républicain. Et, lorsqu’on est dans une crise grave, quoi de plus légitime que de voir les responsables de l'un et de l'autre camp, sans se renier, conjuguer leurs forces pour rétablir la dignité de la démocratie ?
Rhône-Alpes. « Nous avons signé le premier acte public de la renaissance de l'UDF tel que nous l'avons voulu et décidé ensemble. »
Alliance. "L'Alliance exige que de liste soient prises en compte les sensibilités modérées du centre."
Front national. En face du Front national, il faut établir des convictions, une foi, une espérance, une exigence. » A commencer par le rejet « de toute politique qui s’établir sur la haine, qui choisit de dresser les gens les uns contre les autres ».
Alain Madelin, président de Démocratie libérale, a quitté l'UDF avec son parti. Méfiant envers les centristes, plus à droite, Il refuse d'ignorer les électeurs du FN, tout en récusant les idées du parti. Il entretient de bonnes relations avec le RPR.
Rénovation de l'UDF. Je ne veux pas commencer une aventure au centre quand je sais qu’elle va se terminer à gauche. Et encore : "L'opposition a besoin d'une famille libérale, c'est pourquoi je me refuse à dissoudre Démocratie libérale dans un nouveau parti du centre à la place de l'UDF. »
Millon à Papon et ridicule de revivre dans la France de l'an 2000 une sorte de psychodrame national des heures noires de Vichy. Si Je combats le FN et ses Idées ( ... ), je n'entends pas le faire en me mettant à la remorque de campagnes orchestrés contre lui par la gauche et l'extrême gauche ...
Libéralisme. « Si la France a essayé toutes les politiques étatistes possibles, elle n'a jamais encore franchement mis en œuvre une politique libérale. » Madelin propose de faire résolument le choix du recul de l'emprise de l’état sur l'ensemble de la société Europe. Ceux qui feraient le choix de la division (aux européennes) se mettraient en dehors de l'Alliance ...
Rhône-Alpes. L'élection d'Anne-Marie Comparini, « acquise par une coalition de 15 voix de l'opposition et de 60 voix de gauche et d'extrême gauche, ce n'est pas viable, les électeurs sont floués. Il faut leur redonner la parole ...
Front national. « La diabolisation du FN ne marche pas. Considérer ses électeurs comme des pestiférés, c'est se couper de ses électeurs, les enfermer dans le vote FN alors Que ce vote exprime le plus souvent une colère plutôt qu'une adhésion. »
Alliance. « Nous avons fait le choix d'agir pour une union forte de l'opposition républicaine ( ... ). Si DL exprime, sur l'Europe, des engagements et des convictions - notamment sur le choix fédéral - différents du RPR, je suis convaincu que ce qui nous rapproche reste plus fort que ce qui nous sépare.
Des vice-présidents UDF
Le conseil régional de Rhône-Alpes s'est retrouvé, lundi à Lyon, pour constituer la commission permanente qui entourera la présidente, Anne-Marie Comparini (UDF). Celle-ci a fait adopter une double proposition : les 157 élus seront membres de la commission ; vice-présidents en revanche sera limité à huit Ce premier vote a réuni 101 suffrages dont ceux de gauche, une partie des soutiens de la présidente et les 22 mégrétistes absents dans la nuit de vendredi à samedi.
Au premier poste de vice-président a été élu Charles Personnaz (UDF), qui a réuni 72 voix dont 60 de gauche. Un candidat, présenté par les mégrétistes, a réuni 36 voix. A 21 h30, un second vice-président a été élu : Thierry Comillet, maire UDF de Montélimar et président du Parti radical. Cinq parlementaires de droite de Haute-Savoie ont réclamé la dissolution du conseil régional, comme Charles Millon. Pour Mme Comparini ; « la dissolution n’est plus d’actualité ».
« Halte au feu » demande Hervé de Charette, président-délégué de l'UDF menacent l’opposition, la division et l’hégémonie », a déclaré le député du Maine-et-Loire. De son côté, François Fillon, porte-parole du RPR, a cru devoir affirmer, à Nantes : « On fait porter aux états-majors parisiens un rôle qu’ils n’ont pas. » Reste que ce sont les directions nationales du RPR el de DL qui ont publié des communiqués de la nuit de vendredi à samedi pour influer sur le scrutin de Lyon, le RPR en faisant volteface et DL en sommant l'UDF. Gilles de Robien, lui, estime qu'Alain Madelin est « le mauvais génie du RPR ».