Interviews de M. Marc Blondel, secrétaire général de FO, dans "Le Figaro" le 16 avril 1999 et à RMC le 27, sur le rapport Charpin concernant les retraites, la réduction du temps de travail, le vote à l'Assemblée de la couverture médicale universelle.

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Texte intégral

Le FIGARO ECONOMIE - 16 avril 1999

Le FIGARO économie.
- Après le rapport Charpin, que vous inspire la proposition du Medef de porter la durée de cotisation à 45 ans pour équilibrer les systèmes de retraite ?

Marc Blondel. - Le patronat fait de la surenchère et de la démagogie. Sellières va faire passer Charpin pour un homme de gauche ! Le Medef ne veut aborder la question que sous l'angle comptable, ce qui a déjà été fait à plusieurs reprises, notamment lorsque Michel Rocard était premier ministre.
Le problème est qu'aujourd'hui en France, la situation des retraites se dégrade. Ce n'est d'ailleurs pas un problème français puisqu’il y a 50 millions de personnes qui ont des difficultés à subsister en Europe.
C'est pour cela que la Fédération européenne des retraités et des personnes âgées(Ferpa) a organisé hier une manifestation en proposant l'institution d'un minimum de ressources européen et un minimum de pension calculé sur la base du PIB par tête dans chaque pays.
C'est une revendication que nous soutenons.

Le FIGARO
- Quelle serait la différence avec le minimum vieillesse qui existe déjà ?

M. Blondel
Dans notre esprit quelqu'un qui a travaillé toute sa vie devrait avoir un revenu de retraite, suffisant pour pouvoir vivre dignement jusqu'à la fin de sa vie. Cela signifie notamment qu'il faut envisager le problème différemment en créant par exemple des maisons semi médicalisées, financièrement accessibles aux personnes âgées. Ce serait, le cas échéant, un moyen d'utiliser les hôpitaux de proximité, d'envisager des restructurations dans le cadre de la politique de la ville. Pourquoi ne pas faire un programme de services aux retraités ? On a l'impression que le fait de vivre plus vieux, tu devrais être une espérance, devient à la lecture de tels rapports une contrainte pour la société.
- Mais revenons au rapport Charpin.
- Le problème, c'est qu'il n'a pas regardé les conséquences, sur d'autres domaines des mesures qu’il préconise. Sans compter qu'il a fallu écrire au premier ministre pour lui signaler que l'hypothèse de 9 % de chômeurs retenue pour l'an 2040 signifiait que les pouvoirs publics avalisaient l'idée que leur politique contre le chômage ne porter aucun fruit !
Jean-Michel Charpin avait une occasion historique de mener une réflexion sur l'évolution de la société en mettant le retraité au centre de la problématique. Au lieu de cela, il tente un coup de bluff relançant le chiffre, nécessaire selon lui, de 42,5 annuités. Est-ce pour se replier sur 40 ans ? La vraie équité, c'est 37,5 ans pour tout le monde.

Le FIGARO
- Il n’y a rien à en sauver ?

M. Blondel
- Il a quand même tenu compte d'un certain nombre d'observations notamment pour ce qui concerne les fonds de pension dont la mise en œuvre semble s'estomper. À la lecture de son rapport, on comprend que la notion du troisième pilier de retraite s'est évanouie. Il y a donc tenu compte de nos arguments selon lesquelles un tel système ne pouvait qu'être concurrentiel avec les régimes par répartition. Un employeur préférerait toujours verser à un fond 100 francs exonérés, plutôt que 100 francs d'augmentation de salaires qui vont supporter des cotisations. C'est d'ailleurs le ressort incitatif des fonds.
Je précise également que les fonds de pension, pour être rentables, ont besoin de taux d'intérêt élevés, ce qui est préjudiciable à l'emploi et aurait donc un effet contradictoire avec le but recherché.

Le FIGARO
- Comment alors garantir la pérennité des régimes de retraite dans la mesure où l'on ne peut pas nier le problème démographique ?

M. Blondel
- Je suis partisan de l'instauration d'un fonds de réserve qui pourrait être alimenté par une partie du rendement des privatisations qui continuent. Par provocation, j’estime que l'on pourrait y ajouter le produit de la vignette auto qui avait été institué à cet effet. Plus sérieusement je pense qu'il faudra également taxer les heures supplémentaires. Mais encore faut-il que la deuxième loi sur les 35 heures avance et apporte des garanties aux salariés.

Le FIGARO
- Craignez-vous une initiative du gouvernement sur les retraites avant la fin de l'année ?

M. Blondel
- Je suis étonné de l'insistance avec laquelle l'opposition encourage le premier ministre à faire cette réforme, comme si elle voulait le conduire à prendre une mesure qui le rende impopulaire à une partie de son électorat. Je pense que plus la popularité de Lionel Jospin sera grande, plus il sera tenté de risquer le coup. Pour ma part, je souhaite, bien entendu, l’ajournement du projet. De toute façon, le gouvernement ne fera rien avant les européennes, mais il sera obligé de prendre une initiative de concertation et de dialogue avant la fin de l'année.
Mais pour nous les choses sont claires, nous ne serons pas de Jospin ce que nous n'avons pas accepté de Juppé. Nous organisons d'ailleurs à l'occasion du 1er Mai une manifestation sur le thème de la solidarité entre les générations. Nous ne sommes pas pour que rien ne change Maison corps faut-il que les problèmes soient posés dans toute leur dimension. Y comprit en tenant compte de la pénibilité idée sujétion du travail.

Le FIGARO
- Sur un sujet aussi important pour vous, pourquoi ne tentez-vous pas de vous allier avec d'autres organisations, notamment la CGT qui s'en partager vos préoccupations ?

M. Blondel
- Avant de nous associé dans une action commune il faudrait bien préciser la position de chacun. C'est vrai que la CGT apparaît la plus sensible à nos arguments. Mais elle est en même temps polarisé par le mandat de son congrès qui lui fixe, certes comme objectif la défense des retraites mais aussi la loi sur les 35 heures.

Le FIGARO
- Et sur le problème des 35 heures pensez-vous, à l'instar d'autres syndicats, qu’il est nécessaire de faire pression pour influer sur la rédaction de la deuxième loi ?

M. Blondel
- Sur le problème de l'emploi en général, la revendication est partagée par tout le monde. Sur les 35 heures, les résultats ne sont pas fameux. Heureusement que la croissance et là ! Sur cette question, on ne sent plus le souffle qui habitait certains il y a 18 mois. Pour l'instant le gouvernement n'a pas fait grand-chose : le seul résultat tangible, ce sont les 35 heures légales, le reste c'est un gruyère plein de trous. La loi n'a même pas fixé de garde-fous, peut-être pour plaire au patronat.
Le résultat de toute cette opération qui n'auras pas un peu d'effet sur l'emploi, chez que nous, syndicats, nous aurons aidé à la généralisation de l'annualisation que nous avion refusée en 83-84 ! le gouvernement ne fera pas marche arrière, mais je crains que fort que les dispositions contenues dans la deuxième loi n’apporte pas beaucoup plus de garanties.

Le FIGARO
- Est-ce que vous regrettez les signatures que vous avez données dans les accords de branche, notamment dans la métallurgie qui a donné le ton des autres compromis ?

M. Blondel
- Non dans la métallurgie notamment, il s'agissait de ne pas laisser le vide conventionnel s'installer. Le Medef ne voulait plus négocier et souhaiter favoriser les contrats d'entreprise. C'était une menace réelle. Aujourd'hui 7 millions de personnes sont touchées par les accords de branche signés. Nous avons amené le patronat là oui il ne voulait pas aller. Mais pour ce faire il a fallu « avaler » l'annualisation mais on a limité la casse sur les salaires. Tout le monde peut se féliciter que l'inflation reste modeste, sans cela il est évident que les choses se passeraient moins bien.

Le FIGARO
- Vous prévoyez donc des conflits à venir sur le problème des salaires ?

M. Blondel
- Si L'inflation repart, cela me paraît évident. Mais la deuxième cause de conflits, ce sont les restructurations. Or nous allons subir une grosse vague de restructuration. Le Medef expliquera qu'il s'agit d'une conséquence de la loi sur les 35 heures, alors qu'en fait, la restructuration est une donnée permanente du libéralisme.

Le FIGARO
- Pratiquement que pensez-vous qu'il adviendra du SMIC après l’adoption de la deuxième loi sur les 35 heures ?

M. Blondel
- Il ne peut y avoir deux Smic. Le double Smic c'est comme la double monnaie, l’une chasse l'autre. C'est pour cela que nous demandons que le Smic soit calculé sur la base de 35 heures payées 39 soit une augmentation de 11,4 %. C'est d'ailleurs un engagement électoral. Mais je ne suis pas, bien entendu, pour une augmentation de 11 % de tous les salaires nous sommes ouverts à toute négociation sur le sujet. D'ailleurs nous avions obtenu, le 10 octobre 1997, que le patronat s'engage à ouvrir des discussions sur les minima conventionnels. Un engagement fugitif mais réel. Nous pensons que les entreprises peuvent faire face à une telle augmentation de salaires.

Le FIGARO
- Est-ce que vous ne vous sentez pas isolés dans le paysage syndical, au moment où la CGT vient d'entrer à la Confédération européenne des syndicats contre votre accord ?

M. Blondel
- Blondel est peut-être isolé dans son bureau, mais FO est partie prenante de l'action syndicale, y compris unitaire, de tous les jours. Le reste, c'est de l'ordre du symbole. Personne ne dit vouloir, à part le Medef et les hommes politiques, de la réunification syndicale. De toute façon La véritable réunification, ce serait entre la CGT et Force ouvrière. Je réfléchis bien sûr à la nécessité de faire des réunions de discussion. Mais une rencontre doit déboucher sur la définition d'une véritable revendication, sinon cela est inutile, voir illusoire pour les salariés. Nous n'en sommes pas encore là.


RMC : mardi 27 avril 1999

Question
Vous êtes syndicalistes mais on va quand même vous demander votre sentiment sur la guerre au Kosovo ? Est-ce que vous pensez tout simplement qu'il s'agit d'une guerre juste, nécessaire ?

M. Blondel
- “Pardonnez-moi, je suis syndicaliste et de conception pacifiste. Donc, il n'y a pas de guerre juste pour moi. J'ai des contacts avec des gens au Kosovo où il y a un syndicat autonome. Quand je dis autonome, je veux dire qui n'est pas entre les mains du gouvernement. Nous avions des relations assez suivies. Et ces camarades-là était venu nous voir et nous avait un peu intrigué car, ce qui les intéressait, à l'époque c'était de savoir s'ils pouvaient s'armer. Nous avons pris conscience qu’il y avait un conflit latent, permanent, entre les Kosovars et les Serbes. Cela nous avait un petit peu calmé l'enthousiasme. Nous avons aussi des contacts avec les Serbes, avec des gens qui veulent faire du syndicalisme aussi en dehors de l'Etat et qu'ils sont plutôt des gens proches de nous. La vérité, pour moi, je le dis, cela donne la nausée. L'inefficacité des efforts diplomatiques me chagrine beaucoup. Et quand je dis “chagrine’’ c'est insuffisant. Vous savez quand ça tombe, on se fout de savoir qui envoie les bombes. Et moi, je comprends parfaitement les Serbes qui, tous les jours, ont la peur au ventre. C'est dramatique. Je trouve que le constat il faut faire c'est que la diplomatie ne fonctionne plus et ne fais plus ce qu'elle devrait faire. Et moi, j'essaie de faire quelque chose modestement avec le bureau international du travail. Je souhaiterais que le directeur général fasse un rappel pour sauvegarder les militants syndicalistes. Vous savez qu’il y en a eu un qui est mort, un qui a été tué, et l'autre, qui était le responsable et que je connaissais, a été arrêté. Sans m'immiscer dans le conflit, je souhaite que le bureau international du travail dise qu'il faut respecter les militants syndicalistes, une façon de respecter en fait, l'ensemble des citoyens.”

Question
Le conflit Air France de Nice, plus de 13 jours et toujours pas le bout du tunnel ?

M. Blondel
- “Oui et puis, c'est un conflit qui part mal. Je suis navré. J’essaye d’avoir le président d’Air France, M. Spinetta, que je connais assez bien, on lui faire comprendre quelque chose : nous n’irons pas au règlement du conflit c'est la direction générale ou la présidence d'Air France ne se mouille pas.”

Question
Qu'est-ce que cela veut dire se mouiller ?

M. Blondel
- “Cela veut dire : intervenir dans le conflit. Là, qu'est-ce qui se passe ? C'est tout simplement un problème d'externalisation. On fait faire une partie du travail à Un sous-traitant.”

Question
On sous-traite, oui.

M. Blondel
- “Cela veut dire que c'est une décision qui vient justement de la direction centrale d'Air France. Et on donne cela à gérer localement. On dit que les négociations doivent avoir lieu entre le directeur local ou régional et les organisations syndicales. Mais lui, dit : “écoutez, moi je ne fais qu'appliquer une décision de la direction générale et de la présidence.”

Question
Votre exigence aujourd'hui ? On peut parler d'exigence ?

M. Blondel
- “C'est clair, c'est une négociation. Je crois que tout le monde est à peu près d'accord pour négocier. C'est une négociation, mais il faut que ce soit une négociation entre gens compétents. Je ne dis pas que le directeur local ne l’est pas. Son champ de compétences ne va pas jusqu'à la satisfaction pour répondre aux questions des organisations syndicales. Ici, c'est presqu’un appel que je fais à M. Spinetta en disant : cela va perdurer. Ce n'est pas une grève très dure en tant que telle mais cela risque d'avoir quelques petits relais au sein d’Air France. Mais si on veut que cela change, il faut que monsieur Spinetta envoie quelqu'un, mandaté pour traiter avec les grévistes.”

Question
Est-ce que vous a trouvé le projet qui sera débattu par les députés à partir de cet après-midi sur la couverture médicale universelle ?

M. Blondel
- “Écoutez je fais mieux que l’approuver. Je vous rappelle que lorsque nous étions à la gestion des affaires, que c'était un de mes camarades qui était président de la Caisse nationale de l’assurance maladie, on disait - certains disaient - qu'il y avait 700 000 personnes qui n’avaient pas droit à la Sécurité sociale. Ca empêchait Mallet de dormir, Or, M. Boulard a fait une étude là-dessus et on s'est rendu compte qu’il n’y en avait que 150 000. Nous disions, nous, 152 000. Et c'était de trop. Ce n'était pas 700 000 comme certains le disaient pour critiquer y compris le Gouvernement, y compris dans l’environnement de M. Juppé. Il n'y en a eu que 150 000. M. Boulard prend ce dossier et trouve 150 000 et propose une solution. Nous nous applaudissons des deux mains. Il s'agit d'amener la couverture universelle. Ce n'est pas un régime universel. C'était très bien. Et puis on découvre au passage que l'État n'est pas aussi satisfaisant que cela et qu'il a pratiquement 6 millions, presque 7 millions de gens.”

Question
C’est la couverture complémentaire ?

M. Blondel
- “C'est la complémentaire. Mais M. Boulard, dans son étude, se rend compte de ce problème. C'est une digression tout à fait justifiée. 7 millions de personnes ne peuvent pas se faire soigner, font de la limitation tout simplement par qu’ils n’ont pas les revenus nécessaires y compris pour payer la première consultation médicale. Alors, on dit qu'on met debout un système pour les aider. Je pense que l'idée est bonne. Tout le problème est de savoir qui va le gérer ? Nous avons soutenu - une fois n'est pas coutume - madame la ministre dans cette affaire parce qu'elle donnait quand même priorité à l'Etat. Les concurrents sont nombreux, il y a les compagnies d'assurance, les mutuelles etc. Ce n'est pas le régime de base. Donc, on aurait pu très bien avoir une espèce d'attribution qui aurait cassé une partie du monopole de l'assurance maladie. Ce n’est pas ce qui s’est passé. Moi, je m'en félicite et c'est la raison pour laquelle nous avons tenu la thèse de madame M. Aubry et maintenant il faut qu'elle passe dans les faits. C'est tout.”

Question
Sur les retraites : le rapport Charpin va être officiellement donné au Premier ministre après-demain - on en connaît les grandes lignes, notamment la grande ligne qui est l'allongement de la durée de travail et de cotisation.

M. Blondel
- “Cela ne vous choque pas ? Le rapport Charpin, la grande ligne et la grande ligne qui est la durée des cotisations. Il aura réfléchi longtemps M. Charpin pour pas grand-chose. M. Charpin, qu'est-ce qu'il a fait ? Il a fait de l'analyse comptable. Eh bien, je pense que…”

Question
Cela ne vous paraît pas logique qu'il faille allonger la cotisation, la durée des cotisations pour que tout le monde puisse avoir du boulot ?

M. Blondel
- “Si on décide qu’on ne consacre pas plus d'argent aux retraités, il faudra bien modifier un paramètre. Et le seul paramètre, cela ne peut peut-être que l'allongement des cotisations. Ce qui veut dire, en termes clairs, que le fait de vieillir, d'avoir une population avec une espérance de vie qui s'améliore d'un trimestre tous les ans, ce n'est pas une satisfaction pour tous, cela devient une contrainte. Permettez-moi de vous dire que c'est quand même mal joué. Moi, je pense qu'on pouvait faire tout autre chose. M. Charpin est passé à côté de son dossier. Je n'ai pas peur de le dire : à côté de son dossier. Il fallait discuter, tout simplement, sur le fait que le retraité qui a travaillé toute sa vie, devrait avoir une retraite suffisante pour finir sa vie correctement et dignement. Qu'il soit dans l'hypothèse d'aller à l'hôpital, dans l'hypothèse d'aller en maison médicalisée ou chez lui, peu importe. Il a travaillé toute sa vie et il doit avoir un niveau de retraite qui lui permet de vivre dignement. C'était cela le raisonnement. En fait, nous allons avoir beaucoup de retraités. On me disait hier que les jeunes filles qui font naître le sexe féminin de 2 000, elles vont avoir une chance sur deux d'être centenaires. Vous vous rendez compte. Cela veut dire que cela pose un problème de fond qui n'est pas celui simplement de la durée du travail etc, mais qui est aussi celui de savoir ce que l'on fait des gens qui sont en âge de retraite : on les met dans des mouroirs ? Ou les fait végéter ? Ou est-ce qu'ils sont encore des acteurs économiques ? On leur donne les moyens de subsister, qu'est-ce qu'on fait ? C'est ce débat-là qu’il faut ouvrir. Et il fallait l'ouvrir rapidement. Si on ne l'ouvre pas, alors c'est une catastrophe. Après, tout le reste, ce ne sont que des problèmes techniques. Comme le fait de rapporter qu'il va y avoir en 2005-2006 un problème effectivement de rapport actifs-inactifs, eh bien on mettra les dispositions qu'il faut, y compris financières. Le problème est de savoir comment on réaffecte des richesses. Les réaffecter au personnel ou plus exactement aux gens qui sont des retraités, bravo !”