Texte intégral
Date : 1re quinzaine de septembre 1997
Source : Français d’abord
Livres
Jean-Marie Le Pen a lu pour vous
« Opération James Bond »
Cinquante ans après la deuxième guerre mondiale, à défaut des archives des services secrets, les archives privées s’entrouvrent, obligeant chacun à réviser, un certain nombre de vérités officielles, imposées depuis un demi-siècles par le e conformisme historique des « démocraties victorieuses ».
« L’opération James Bond », de Christopher Creighton, en fait voler en éclats un certain nombre, et des mieux bétonnées.
Christopher Creighton, alias Ainsworth Davis, est un Anglais de la meilleure société. Ses parents sont intimes de Churchill, de Lord Mountbatten, de George VI, et, « the last but not least », de Morton, le chef de cette section M, cellule de renseignement et d’action, qui agit secrètement et en dehors du MI 5 et du MI 6, aux ordres directs de Churchill et du Roi, hors de tout contrôle gouvernemental. Ajoutons que ce jeune homme est aussi le filleul de Von Ribbentrop, ministre des affaires étrangères de Reich hitlérien, et que cette qualité va lui valoir d’être recruté dès le début de la guerre comme agent de la section M par des gens qui voient loin, et ne sont pas étouffés par les scrupules dès qu’il s’agit des intérêts vitaux d’Albion.
* Exfiltror Bormann
Il n’a pas 16 ans quand il exécute sa première mission « homo » en liquidant 3 agents allemands après avoir été déposé de nuit en Irlande par un sous-marin de la Navy.
Ce n’est alors qu’un hors d’œuvre et le jeune homme aura à peine 20 ans quand il dirigera opération « James Bond » en liaison avec Ian Fleming, qui par la suite, établira pour le cinéma des scénarios moins invraisemblables, que les actions qu’il a menées pendant la guerre. Il ne s’agira rien moins que « d’exfiltrer » le numéro 2 du Reich, l’homme de confiance de Hitler, Martin Bormann, et de le ramener en mai 1945 de Berlin en Angleterre. Ce dernier connaît tous les secrets financiers du parti nazi et permettra ainsi aux Anglais de récupérer 98 % des avoirs nazis dans le monde.
On sait que les Anglais sont les rois de l’humour, y compris de l’humour noir. Ils vont le prouver en faisant assister Bormann à son propre procès par contumace à Nuremberg, derrière une glace sans tain. Pour réaliser cette opération rocambolesque dans un Berlin écrasé sous les bombes et balayé par l’Armée rouge, un commando de 120 agents tant masculins que féminins sera mobilisé avec forces aventures et un plein succès.
Agissant sous les couvertures diverses, l’agent secret aura dit Creighton pour associés « la tromperie, le meurtre, la trahison, la déloyauté, la violence, l’amoralité, la renonciation à Dieu et à toute notion de fidélité ou d’amitié ».
* Efficacité à tout prix
Grace à ces méthodes, les services britanniques atteindront une efficacité dans le renseignement, l’action, l’intoxication et la désinformation qu’aucun service, israélien ou soviétique, n’atteindra jamais.
Et il fallait aux gouvernants anglais, un patriotisme dans réserves, (« Right or wrong, my country »), et une amoralité totale, pour ordonner au jeune Creighton, qui a alors 17 ans, de livrer à l’Abwehr, dans le but de lui faire accorder par les nazis une confiance totale, le secret du débarquement canadien de Dieppe en 1942, quatre mille de leurs soldats seront ainsi froidement immolés par leurs chefs au dieu sanglant du renseignement.
Cet épisode immonde n’est pas le seul, hélas. Il n’est surpassé, peut-être dans l’ignominie que par l’histoire du sous-marin hollandais K-XVII, sacrifié avec son équipage pour avoir vu la flotte japonaise se diriger vers Hawaï et Pearl Harbour, en avoir averti le commandement mais dont les confidences auraient pu ruiner la légende soigneusement mise en scène de l’attaque félonne et imprévue des Japonais. Creighton, en décembre 41, avait été chargé de glisser des cartouches de cyanure dans les réserves d’oxygènes, et dans des bouteilles de whisky, des explosifs avec système de retardement. C’était le cadeau de Noël de l’oncle Winnie (Churchill) au malheureux capitaine Besançon, et à son équipage, éliminés pour raison d’État.
* Pearl Harbour était prévue
Il y a déjà des décennies que je suis convaincu que Roosevelt, élu en 1940 sur un programme pacifiste et isolationniste, s’efforçait de trouver un prétexte à intervenir dans le conflit. Mais chacun sait que le pays de la vertu ne fait la guerre, même férocement, que s’il a été agressé de façon déloyale. Si cette agression n’est pas certaine ou probable, on la provoque. L’opération fut une réussite pour le Lusitania, elle le sera pour l’Irak, elle le fut aussi pour Pearl Harbour. On sait donc aujourd’hui que l’attaque était prévue par les Américains. En effet, le code naval japonais avait été « cassé » depuis deux ans. Huit jours avant l’attaque, le discours fameux de Roosevelt, « le jour d’infamie », était rédigé, et son gendre raconte que son beau-père, à l’annonce de l’attaque, claqua des mains en disant, « ça y est, ils sont pris au piège », et fit déboucher le champagne. Pendant ce temps, à Pearl Harbour, les marins américains étaient écrasés sous les bombes, privés de défense par la trahison calculée de leurs chefs.
Il y a maintenant beaucoup d’autres preuves de ce complot « anglo-américain », ce qui n’empêche pas les historiens officiels de continuer à faire survivre la légende fabriquée de l’agression imprévue des Nippons.
Un livre qui décoiffe, à déconseiller aux enfants et aux personnes sensibles, à conseiller, en revanche, à ceux qui ne veulent pas mourir idiots.
J.-M. Le Pen
« Opération James Bond », Christopher Creighton, éditions Pygmalion.
Date : 1re quinzaine de septembre 1997
Source : Français d’abord
Régularisation massives
Un forfait contre le peuple
En ouvrant la porte à des régularisations massives de clandestins et en réformant dans le sens du laxisme les lois Pasqua-Debré qui déjà ne réglaient aucun problème, les socialistes commettent un véritable forfait contre le peuple français. Face à cette politique suicidaire, le FN doit s’affirmer comme la véritable opposition.
Les naïfs qui pensaient que la régularisation des clandestins concernait la seule poignée d’Africains de Saint-Bernard en seront pour leur frais. Depuis fin juin, ce sont près de 500 nouveaux clandestins qi demande chaque jour leur régularisation en préfecture de Paris. « Si le rythme de ce premier mois devait se poursuivre, l’administration devrait faire face, à la fin de l’opération, à près de 200 000 dossiers » révèle le journal « Le Monde ». On est donc bien loin des 40 000 régulations évoquées lors du lancement de l’opération. Comme à leur habitude, les socialistes ont donc agi dans la plus totale imprévoyance et au mépris du droit et des intérêts fondamentaux du peuple français.
* 200 000 régularisés
En ouvrant la porte aux régularisations massives, c’est un véritable forfait que les socialistes accomplissent au mépris du droit français. Tout d’abord parce que la grave décision de la régularisation a été décidée par voie de simple circulaire là où il aurait fallu une loi. Imaginez en effet quel aurait été le tollé provoqué par la décision d’expulser les clandestins par voie de circulaire sans même consulté le Parlement ? Forfait également parce que ceux que l’on nomme pudiquement les « sans-papiers » ne sont en fait rien d’autre que des hors-la-loi qui ont pénétrés et se sont maintenus sur notre territoire au mépris des lois. En régularisant des clandestins, le gouvernement va donc à l’encontre des lois françaises. Priver d’effet une loi votée par le Parlement au moyen d’une simple circulaire, le procédé fait bien peu de cas de la démocratie et de la République.
* 100 000 candidats à l’aide sociale
Surtout, en régularisant à tour de bras et en réformant dans le sens du laxisme les lois Pasqua-Debré qui déjà ne réglaient aucun problème, le gouvernement socialiste va à l’encontre de la volonté et des intérêts vitaux du peuple français. Cent mille clandestins régularisés, c’est l’équivalent de la population d’une ville comme Rouen. Ce sont 100 000 personnes auxquelles la France va devoir verser allocations familiales, RMI et aides sociales puisque simultanément la Direction de la population et des migrations (DPM) observe que le taux de chômage des immigrés extra-européens atteint des records de 32,3 %. Régulariser les clandestins, cela revient donc à déstabiliser encore plus notre système social et les finances publiques de notre pays.
* Au dépens des familles françaises
En effet, cette décision est d’autant plus scandaleuse qu’elle intervient alors même que le gouvernement, se soumettant à Maastricht est obligé de réaliser de drastiques économies. Les avantages offerts aux régularisés seront soustrait aux Français. Les socialistes ont fait leur choix. Les « arbitrage budgétaires « donnent perdant les militaires et les travailleurs des industries de défense, mais aussi les familles dont beaucoup se voient maintenant refuser les allocations familiales. Au moment même où les clandestins bénéficient généreusement des mannes de l’État providence, les familles françaises sont-elles, priées de se serrer la ceinture.
* Le FN, la véritable opposition
Ouvrir les vannes de l’immigration et couper les ailes aux familles : la politique suivie par les socialistes est celle de toutes les inversions. En favorisant les nouvelles vagues d’immigration et en pénalisant les nouveaux nés français ? l’État socialiste s’en prend à la substance et à l’avenir même de notre peuple. Quant au RPR et à l’UDF, minés par leur crise, ils approuvent peu ou prou la politique d’immigration du gouvernement comme Jacques Chirac l’a laissé entendre fin août en demandant un assouplissement des règles d’attribution pour les étudiants et chercheurs africains. C’est pourquoi le Front national, défenseurs des intérêts du peuple français, dénonce cette politique néfaste et se place en situation de recours face aux socialistes.
Bruno Mégret (Délégué Général du FN, député européen)
Date : 1re quinzaine de septembre 1997
Source : Français d’abord
Avenue Jean-Pierre Stirbois à Vitrolles-en-Provence
La dimension historique du FN
Certains se sont étonnés de la hardiesse qui aurait été celle de la ville de Vitrolles en donnant de Jean-Pierre Stirbois à l’une de ses avenues. Pourtant cette décision répond à une réalité désormais incontournable : le Front national est d’ores et déjà entré dans l’histoire de France.
En baptisant une avenue du nom de notre ancien secrétaire général, la ville de Vitrolles entendait rendre hommage à un homme qui a voué sa vie a à la défense de ses compatriotes. À lui seul, le dévouement de Jean-Pierre Stirbois à la France le justifiait qu’une rue porte son nom. Mais aussi, cette décision correspond au fait que le Front national est d’ores et déjà entré dans l’histoire de France.
* Élan vital
Le Front national n’a pas été le feu de paille décrit par certain. Notre mouvement rassemble désormais des millions de Français. À l’aube du nouveau millénaire, il incarne l’élan vital d’un peuple qui refuse de céder aux sirènes du renoncement et disparaître dans le magma mondialiste. Le Front national constitue la réaction d’un corps qui prend conscience des menaces qui pèsent sur son existence et qui décide de réagir contre les maux qui l’accablent.
Chacun doit en être bien conscient, le Front national représentent une grande entreprise politique. Quoiqu’il arrive maintenant, personne ne pourra plus écrire un livre d’histoire sur la France de la fin du XXe siècle sans consacrer de larges développements au Front national, à ses hommes, ses idées, ses actions. Aussi, il est logique que Jean-Pierre Stribois, qui a joué un rôle éminent dans l’émergence de ce Mouvement, voit son nom pérennisé à travers le nom d’une avenue.
* Honneur aux militants
Certains ont tenu par ailleurs à nous rappeler qu’un certain usage veut que les rues de nos villes soient émaillées de noms de personnages ayant occupé des fonctions officielles. Mais c’est tomber dans le piège des institutionnels qui croient que tout ce qui est important procède de l’Établissement. Et c’est ne pas comprendre qu’en participant à l’émergence de la grande force politique qu’est le Front national, le rôle de Jean-Pierre Stribois supasse celui de tous les secrétaires d’État et ministres honorés à l’envi dans le nom de nos rues. Au regard de l’Histoire, le militant politique qui infléchit le cours de la décadence compte infiniment plus que le ministre qui se laisse porter par elle.
À plus forte raison, l’avenue Jean-Pierre Stirbois ne saurait être comparée aux rues baptisées du nom d’apparatchiks communistes. Il n’y a pas de parallélisme en la matière puisque nous luttons pour forger un destin à notre nation alors que ceux-là travaillent à la défaire.
* Soyons fiers !
À travers le militant Jean-Pierre Stirbois, c’est donc à tous les militants de la cause nationale que nous avons souhaité rendre hommage. À rebours des entreprises de diabolisation et de culpabilisation, nous souhaitons leur envoyer un message fort : ne vous laisser pas intoxiquer par l’Établissement et par la propagande minorative et dévalorisante qu’il distille contre nous ! Soyez conscients du rôle historique que vous jouez ! Soyez fiers de ce que vous êtes, fiers de ce que vous faites et fiers de ce que vous représentez ! Aujourd’hui nos adversaires nous accablent d’injures mais soyez en sûrs, demain l’Histoire nous rendra justice !
Bruno Mégret (Délégué général du FN, député européen)
NDLR. Nous reviendrons dans notre prochain numéro sur les changements de noms des rues intervenus symboliquement à Vitrolles, devenue elle-même, Vitrolles-en-Provence.