Texte intégral
La bataille des prud’homales 1997 est en cours
Le 10 décembre au soir, des juges seront élus, qui auront, disons-le clairement, pour mission première de faire reconnaître les droits des salariés. Au regard de la situation économique et sociale actuelle et prévisible, leur tâche sera lourde. L'appui permanent en formation, assistance et conseil d'une Confédération compétente et responsable comme la nôtre leur sera indispensable.
Le 10 décembre au soir, les pouvoirs publics tireront pour l'avenir des conclusions des scores respectifs des confédérations nationales en termes de représentativité et d'influence, comme des scores réalisés par le marais des multiples structures d'obédience plus ou moins avouée qui tenteront de dissimuler aux électeurs leurs objectifs politiques ou de déstructuration du mouvement syndical.
Sur la base des orientations stratégiques arrêtées par le Comité confédéral notre CFE-CGC s’est mise en ordre de bataille.
Depuis fin 1996, et notamment la campagne d'affichage, un slogan de communication est défini, qui doit servir de fil rouge pour toutes les actions de toutes nos structures :
« Vous avez des droits, la CFE-CGC les connaît
Ce slogan doit être martelé en toutes occasions, jusque et y compris sur nos professions de foi et bulletins de vote, de telle sorte qu'il soit connu et reconnu par les 14 millions de salariés qui ont vocation à entrer dans l'isoloir le 10 décembre et à voter pour nos listes dans toutes les sections de tous les conseils.
S’y ajoutera, dans la deuxième vague des instruments de communication, la notion de défense de ces droits et l'incitation à voter pour la CFE-CGC.
Chaque militant qui remplit un quelconque mandat pour le compte de notre organisation doit se considérer comme personnellement responsable, dans sa sphère d’influence, des résultats que la CFE-CGC obtiendra. Le niveau de l’entreprise est à cet égard primordial : c’est notamment là que la bataille se gagnera pour une large part.
Il appartient à tous nos syndicats el fédérations d'inciter fortement chaque militant d'entreprise à mobiliser ses adhérents, ses sympathisants et les salariés de son établissement pour que l'inscription par l’employeur sur les listes électorales se réalise dans de bonnes conditions d'ici le 12 mai, pour que des candidatures soient apportées à l'union départementale du ressort géographique et pour que le 10 décembre chacun aille aux urnes (ou ait exprimé son vote par correspondance).
Les sections syndicales d'entreprise son un fer de lance de cette bataille : Qu'on se le dise !
S'agissant des PMI-PME, il appartient à chaque union territoriale d 'organiser des actions et des manifestations médiatisées afin de pénétrer ce milieu par définition peu syndiqué, en s'appuyant aussi sur le réseau de nos conseillers du salarié qui apportent une aide reconnue aux personnes isolées en situation de licenciement, comme sur l'action de nos conseillers prud'hommes.
Plus généralement, toutes nos structures, à quelque niveau qu'elles se situent - y compris bien sûr la Confédération - doivent en permanence parler et faire parler de nous, de telle sorte que le réflexe « CFE-CGC » soit acquis le 10 décembre. Le Comité exécutif est à cet égard mobilisé pour sillonner les régions et apporter localement l'appui nécessaire à nos militants.
Le budget confédéral est lui aussi mobilisé, dans la mesure des moyens qui lui ont été accordés, pour financer les propositions bien ciblées de campagne des structures régionales et pour assurer le coût des supports techniques que nous développons.
Retroussons nos manches : le 10 décembre doit être une grande victoire pour la CFE-CGC, c'est-à-dire pour chacune et chacun d'entre nous, pour nos idées et pour les valeurs que nous défendons.