Texte intégral
Chers amis,
Merci. Merci d'être là, si nombreux. Merci de votre soutien, de votre enthousiasme. Vous êtes venus de tous les recoins de la planète.
1 - Je salue tous les petits pays de France
Ceux de l'outre-mer, ceux de la métropole, ceux des océans et des cinq continents.
- Vous êtes venus avec au coeur, l'amour de la France et portés par l'intuition, la conviction, la certitude que ce congrès fondateur est le premier pas qui nous conduira à la victoire.
- Vous êtes l'avant-garde de ce cortège immense, de cette cohorte puissante, insoupçonnée, de cette armée des ombres qui monte en ligne, pour dire “non à l'abandon ! Non au renoncement !” et pour dire « rendez-nous la France ! »
- Vous êtes venus avec un message adressé à Charles et à moi-même : « Entendez-vous ! Unissez-vous !
Confondez-vous ! Élargissez-vous ! »
- Ce message, nous l'avons entendu.
Nous avons fait ce que nous avions dit que nous ferions. Et nous voilà solidement unis et nous voilà confondus sans réserves, et voilà que nos forces décuplent. La dynamique est en marche. À cette heure, le Rassemblement pour la France est né et il invite tous les Français à le rejoindre.
2 - Je salue les délégations étrangères.
Merci d'être là, parmi nous. Merci de cette marque de délicatesse et d'attention. Merci d'être vous-même dans votre propre pays ce que nous cherchons à être dans le nôtre, c'est-à-dire des patriotes.
Vous croyez, nous croyons à l'amitié entre les peuples.
Vous croyez, nous croyons que cette amitié mûrit au soleil de la diversité et qu'elle se nourrit du bonheur d'être soi-même. Pour être du monde, pour être de son temps, il faut d'abord être de quelque part où on apprend à aimer son petit monde, l'enracinement dans une patrie qui donne le goût de l'Universel.
Vous croyez, nous croyons que l'amour du pays se résume à la confidence de Winston Churchill « right or wrong, it's my country ». Qu'il ait tort ou raison, c'est mon pays.
3 - Le RPF est un acte d'espérance.
Dans une France aujourd'hui tuméfiée, avilie, assoupie.
Nous voulons indiquer un chemin, provoquer un sursaut, réunir tous ceux qui résistent à la pensée unique, au politiquement correct. La vie politique française a été engloutie par la pensée officielle : c'est-à-dire qu'on nous dit tous les jours ce que doit penser le peuple : que les contraintes de la mondialisation sont inéluctables, que l'Europe ne peut être que fédérale, que la famille est forcément une idée ringarde, que l'immigration incontrôlée est une chance pour la France, que la Gauche est forcément vertueuse, que la Droite est forcément véreuse, et que la Cohabitation est souhaitée par les Français.
On pourrait multiplier les exemples qui montrent, qu'aujourd'hui, en France, il est interdit de penser. Les « élites politiques » veulent changer le peuple parce qu'il ne leur convient pas. Selon la pensée officielle, il y a ceux qui comprennent l'histoire et les besoins de la société, c'est-à-dire les « élites ». Puis il y a les autres, c'est-à-dire le peuple qui, lui, serait « perdu pour la modernité » et auquel il faudrait apprendre à penser.
Nous disons aujourd'hui ceci : les autres partis sont les mouvements des élites ; nous, nous serons le mouvement du peuple.
Nous ne voulons pas changer le peuple. Nous voulons l'écouter, l'entendre, l'accompagner.
Nous n'avons pas peur du terrorisme intellectuel et moral qui nous assaille.
Le RPF émerge, dans la vie politique française, comme une nécessité.
Il est nécessaire parce qu'il est profondément différent, parce qu'il ne sera pas COMME LES AUTRES, parce qu'il porte l'Espoir.
I/ Le RPF porte l'Espoir parce qu'il est un grand mouvement DEMOCRATIQUE.
C'est-à-dire un mouvement qui n'entend pas trahir sa base, qui l'écoutera et la respectera
Un mouvement qui n'entend pas trahir ses militants.
Un mouvement de la France profonde et non pas un mouvement germanopratin où on cherche à pactiser avec l'esprit du temps et à pacser avec les média.
Un mouvement qui n'entend pas trahir ses origines.
Le mouvement de ceux qui se souviennent du mot de Richelieu : « Il faut gagner la rive en lui tournant le dos ». Tourner le dos aux douaniers de la pensée unique qui, dans leurs guérites, montent la garde et définissent : la ligne jaune, la ligne rouge, la ligne verte à ne pas franchir, sauf à encourir la sanction de la géhenne médiatique.
Un mouvement qui n'entend pas trahir ses électeurs.
Un mouvement qui fera la politique de ses électeurs et non pas de ses adversaires.
Un mouvement qui ne sacrifiera pas à la tentation du pouvoir et du plat de lentilles.
Un mouvement qui substituera dans la vie politique française la force des convictions à la course aux places.
1/ Tout le fonctionnement du Rassemblement sera un fonctionnement démocratique.
Les responsables départementaux ne seront pas nommés par Paris. Ils seront élus par la base, par les adhérents.
Les militants seront régulièrement consultés à la faveur d'une méthode inédite : le référendum d'initiative militante. Vous nous direz ce que vous voulez et nous ferons ce que vous nous direz.
Il n'est pas question que le rassemblement soit kidnappé par je ne sais quelle camarilla d'experts, de dignitaires, de conseillers, de complaisants médiatiques.
Les responsables nationaux respecteront notre Constitution qui est notre Charte. À vous, militants, d'en être les gardiens. Avec les Statuts, nous faisons le serment de vous écouter. Avec la Charte, nous faisons le serment de vous entendre.
Le Rassemblement sera votre rassemblement. Il se battra sur votre ligne, fidèle à votre volonté de rupture et de renouveau.
Tous les partis qui changent de ligne perdent leur raison d'être quand la base est trahie par le sommet, quand les chefs n'ont plus envie de ressembler à leur bas, mais plutôt de ressembler aux autres chefs, de se ressembler entre eux.
Regardez-les comme ils se ressemblent : ils ont les mêmes idées, ou plutôt, ils n'en ont plus. Ils font la même politique ou plutôt, ils n'en font plus. Ils ont le même credo : « l'onction dans les studios, la rédemption par l'impôt, le salut par l'euro ».
Nous ne voulons pas ressembler à ces partis à l'agonie.
2/ Il y aura une manière d'être ensemble au RPF
Le RPF, demain, favorisera l'émergence d'une éthique nouvelle.
Ce que nous avons mis en commun, ce ne sont pas des intérêts de boutique, c'est notre souci d'en finir avec un système qui se moque des Français et se détourne de la France.
Ce que nous avons à faire ensemble est infiniment plus important, plus décisif, que nos destins personnels, infiniment plus durable que nos difficultés et humeurs quotidiennes.
Sachons toujours nous hisser à la bonne hauteur. Le principe de probité qui a toujours guidé notre combat sera rigoureusement respecté. Nous y avons veillé, Charles et moi, avec la rédaction de l'Article 1 : “L'image et la crédibilité du Rassemblement pour la France résultent de celle de chacun de ses membres”. Cette responsabilité collective doit être librement consentie et assumée par chacun. Elle exige de tout adhérent, militant de base ou responsable, une attitude et un comportement irréprochable au regard de la morale publique.
Par son adhésion au RPF, chaque membre s'engage à suspendre volontairement son appartenance au Rassemblement dès lors qu'il est l'objet de poursuites judiciaires mettant en cause sa probité.
des pratiques nouvelles :
Les candidats que nous présenterons aux élections seront vos candidats : les représentants des militants, et non pas les représentants des états-majors.
Le RPF ne sera ni un canot de sauvetage pour les battus professionnels, ni un sas de recyclage pour les itinérants de la politique, ni un D.Z. de parachutage pour les recalés du suffrage
des têtes nouvelles :
Le RPF sera le mouvement des têtes nouvelles. Aujourd'hui, tout est clair : le RPF est un grand mouvement démocratique qui s'inscrit dans la durée, avec une vocation : rassembler toutes celles et tous ceux qui veulent défendre l'idée de souveraineté nationale, et qui veulent combattre la cohabitation paralysante, avec une ambition : devenir la force centrale de la vie politique française. Nous n'avons pas vocation à suppléer les autres, mais à les remplacer.
II/ Le RPF porte l'Espoir parce qu'il délivre un MESSAGE ORIGINAL : le souverainisme
1 - Le constat
Le milieu politique, dans son ensemble, ne croit plus à la politique, parce qu'il ne croit plus au cadre national pour résoudre nos problèmes.
Les hommes politiques ont abandonné la politique, parce qu'ils ont abandonné la souveraineté. C'est ainsi que la politique s'est peu à peu vidée de sa substance et que l'homme politique est passé du statut d'acteur au statut de commentateur.
2 - La réponse
Au RPF, nous voulons restaurer le Politique et, pour cela retrouver le cadre national. C'est pourquoi nous sommes souverainistes. Le Souverainisme, c'est l'avenir, c'est la vie, c'est la liberté. « Je suis souverainiste », cela veut dire : je reprends mon destin en main.
Le Souverainisme, c'est un cri : un cri de révolte, un cri d'alarme, un cri du coeur. C'est le sursaut de la conscience civique. C'est le cri d'un peuple qui ne s'appartient plus et qui, à la face du monde, dit son fait à ses nouveaux maîtres, et puis, se redresse, comme le Wallace de Braveheart, sur son lit de torture et qui trouve encore la force de s'écrier : « liberté ! » (être libres).
« Je suis souverainiste », cela veut dire : je n'accepte plus d'être livré aux forces du monde qui viennent briser, un à un, mes attachements vitaux.
Je refuse que les forces du monde viennent m'imposer, de l'extérieur, ce que je dois penser, comment je dois travailler, et ce que je dois aimer.
Etre souverainiste, c'est être un résistant : c'est-à-dire s'accorder le droit de résister à l'organisation fédérale de l'Europe qui se fait sans les nations ; de résister à l'organisation commerciale du Monde qui se fait sans les Etats ; de résister à l'organisation mercantile des sociétés qui se fait sans les peuples, sans les communautés de mémoire et d'affection ; de résister aux gnomes de Genève, aux eurocrates de Bruxelles, aux multinationales américaines qui nous proposent, à l'échelle de la planète, comme naguère dans le monde soviétique : le modèle unique, la multinationale unique, la ferme unique, le magasin unique, la banque unique, la langue unique, la culture unique, l'homme unique et générique.
Être souverainiste, c'est refuser ce néo-cosmopolitisme qui voudrait déraciner l'humanité entière et la conduire, dans une marche inexorable vers un néo-communisme planétaire.
Être souverainiste, c'est affirmer ses droits : j'affirme que j'ai le droit de vivre à l'abri de mes lois, de ne jamais accepter une justice supérieure à la justice de mon pays, de manger selon mes goûts. Le droit de dire qu'on préfère le roquefort à la viande aux hormones et le canard de Challans au poulet à l'eau de Javel ou à la dioxine. Le droit d'organiser mes loisirs, de chasser selon mes coutumes, de pêcher, de toréer selon mes traditions. Le droit de de défendre mon modèle agricole, de conserver ma sécurité sociale, d'aider au rayonnement de ma culture. Le droit de laisser à personne d'autre le soin de dire à ma place qui peut entrer sur le territoire français, et comment on peut devenir Français.
J'affirme que j'ai le droit à une manière de vivre qui est française. Le droit de ne pas être bruxellisé, brutalisé, eurolandérisé, japanisé, américanisé, macdonalisé, cocacolonisé. Le droit de ne pas être dépersonnalisé. Le droit d'être encore Français en France.
- Ce droit-là, il est d'une incroyable actualité, il est d'une incroyable modernité.
3/ La réponse souverainiste est d'une incroyable actualité
Les hommes politiques la formulent aujourd'hui comme une supplique qu'on qualifie « d'exception ». C'est ainsi qu'on en vient à supplier les Américains et l'OMC pour garder une exception culturelle, c'est-à-dire garder – excusez du peu – notre culture et une exception agricole, pour garder notre agriculture.
On supplie les Commissaires de Bruxelles pour garder une exception sanitaire, la possibilité de garantir notre santé publique, c'est-à-dire garder, contrairement au traité d'Amsterdam, la possibilité d'établir et de maintenir l'embargo sur la viande britannique.
On supplie nos partenaires européens pour garder une exception fiscale, pour obtenir un taux de TVA réduit afin de remettre à égalité devant l'impôt les restaurateurs français et les fastfood américains.
Et voilà la France qui demande le droit d'ajuster ses impôts, à qui ? à la Finlande parce que c'est la Finlande qui préside aujourd'hui le Conseil européen.
La voilà, la France soumise, la France « finlandisée ».
Bref, voilà un grand pays, la France, qui en est réduit, à réclamer des exceptions à la nouvelle règle.
La nouvelle règle, c'est la fin de toute souveraineté. L'exception, c'est une dérogation temporaire, une souveraineté temporaire, partielle et résiduelle.
Nous ne voulons plus que la souveraineté en soit réduite à l'état d'exception. Nous voulons, que demain, la Règle, ce soit la souveraineté, et que l'exception, ce soit la délégation de compétence, précise et limitée. Oui, il y a une « exception française ». On la connaît par coeur, la vieille chanson des prophètes du magma en fusion des nations millénaires : « Ah vous voulez vous calfeutrer, vous refusez le monde extérieur ! ». Mais non ! c'est l'inverse. C'est vous, les fédéralistes, les européistes, les eurofrileux. Vous voulez cantonner la France dans votre petite Europe d'avant la chute du mur.
Aujourd'hui, vous nous dites : « La France, elle est trop petite pour l'Europe ! » Eh bien nous vous répondons : « l'Europe, votre Europe, elle est trop petite pour la France ! ». La France est une grande puissance mondiale. France des neiges, France du loir gaulois, mais aussi, France des tropiques et du Pacifique.
La France, elle est de partout. Elle est un peu italienne, avec la comedia dell'arte de Molière. Elle est un peu espagnole, avec le Cid. Elle est un peu anglaise avec Racine qui ressemble à Shakespeare, est un peu belge, avec le plat pays de Jacques Brel. La France est le pays sur le territoire duquel le soleil ne se couche jamais parce qu'elle est de tous les continents.
Il y a une France de l'espace avec Ariane, une France des mers avec nos sous-marins, une France des îles et des cimes, une France du Couchant et une France du Levant.
La France, elle tire le suc de toutes les expériences, et elle les rend sublimes à condition de n'être pas diluée dissoute, (et il y a une France, des spécialistes de la dissolution).
De Gaulle disait : « Si vous voulez que des nations s'unissent, ne cherchez pas à les intégrer comme on intègre des marrons dans une purée de marrons ».
4 - La réponse souverainiste est d'une incroyable modernité
Ce qui caractérise l'évolution du monde, ce n'est pas la fin des nations, c'est le contraire, c'est leur multiplication.
Partout, sur la planète, on assiste au triomphe de l'idée de nation : il y avait 51 nations en 1945, il y en a 188 aujourd'hui.
Partout, sur la planète, on croise le regard désespéré des peuples qui n'ont plus de nation, qui revendiquent le droit à leurs affections, à leur mémoire :
Ecoutez le murmure des peuples. Écoutez les Kurdes, les Timorais, les Kosovars, les Tchétchènes.
Partout, on constate que la nation, ce n'est pas le contraire de la paix. Ce qui est le contraire de la paix, c'est ce qui est le contraire de la nation, c'est l'empire. La nation, c'est la paix. L'empire, c'est la guerre.
Alors, voilà que les Etats-Unis ont le droit d'être une grande nation souveraine, que les Kosovars ont le droit de faire une grande Albanie, que le monde semble se partager entre l'hégémonie américaine et l'islam conquérant et que le seul peuple, au monde, qui n'a plus le droit de revendiquer sa souveraineté, c'est le peuple français ? Ce qui caractérise l'évolution de l'Europe, ce n'est pas l'approfondissement, au sens fédéral de la « purée de marrons », c'est l'élargissement au sens confédéral d'une constellation d'anneaux olympiques. À 20, 25, 30, 35 nations, l'Europe sera celle des nations ou ne sera pas. Elle sera confédérale ou elle ne sera pas.
Le souverainisme, c'est une idée moderne.
Sans la nation souveraine, il n'y a plus de solidarité, de justice légitime, de sécurité, de sécurité sociale, de démocratie. Si la modernité, ça consiste à faire travailler 250 millions d'enfants en situation d'esclavage, très peu pour nous ! Si la modernité, c'est le système libre-échangiste qui consiste à faire subventionner les riches des pays pauvres par les pauvres des pays riches, très peu pour nous ! Si la modernité, c'est le productivisme destructeur, qui empoisonne les sols, les animaux, et finalement les hommes, très peu pour nous ! Si la modernité, c'est le gène terminator et le poison transgénique, très peu pour nous ! La vraie modernité, la seule modernité, c'est la liberté, la liberté de se projeter dans l'avenir et donc de garder sa mémoire, c'est la nation.
III/ Il porte l'espoir parce que c'est un mouvement qui n'a pas peur de son ombre
Il n'a pas peur de dire les choses. Nous n'irons pas demain battre nos coulpes sur les poitrines socialistes.
1 - Le RPF n'a pas peur de désigner ses adversaires
Le RPF n'a pas peur de dire aux gens qui sont au pouvoir « arrêtez vos leçons de morale ».
Oui, les gens qui sont au pouvoir appartiennent à la génération des bacheliers de Mai 68, génération des cancres et des anciens étudiants de la pouponnière de la MNEF qui ont vécu leur jeunesse avec des slogans : « il est interdit d'interdire ». C'est du beau travail !
Ces gens sapent la Société, minent l'Autorité, caricaturent l'Effort, découragent le travail. Ils oublient de dire aux jeunes Français que, s'il y a des droits, il y a aussi des devoirs.
Le RPF n'a pas peur de dire aux jeunes Français que, s'il y a des droits, il y a aussi des devoirs.
Le RPF n'a pas peur de dire que les Socialistes n'ont pas changé, que leurs leçons de vertu civique fatiguent les Français, que l'affaire de la MNEF est à Lionel Jospin ce que l'affaire Urba fut à François Mitterrand et que les coups tordus des paillotes corses rappellent le Rainbow Warrior.
2 - Le RPF n'a pas peur de décrire la France que nous aimons
La France que nous aimons, ce n'est pas celle dans laquelle les dealers et les récidivistes tiennent la rue, les quartiers et parfois les écoles. C'est celle dans laquelle, enfin, la peur aura changé de camp.
La France que nous aimons, ce n'est pas celle dans laquelle certains étrangers voudraient venir nous imposer leurs moeurs et leurs lois.
La France que nous aimons, elle n'est pas une race mais elle ne peut pas être, elle ne sera pas une société multiculturelle.
3 - Le RPF n'a pas peur de dire ce que nous voulons pour nos enfants
Le goût d'entreprendre, la morale civique, loin du laxisme post-soixante-huitard. Oui, nous voulons proposer à nos enfants, autre chose que le choix entre les rave-parties et la love parade de Jack Lang
4 - Le RPF n'a pas peur de proposer une charte de rupture et de renouveau
Cette charte propose : que la France n'accepte plus aucun abandon de souveraineté.
Il ne faut pas aller à Seattle, c'est un baise couillon
Elle propose qu'on remette au premier plan les valeurs de l'ordre, de l'autorité de l'Etat, afin de rendre aux Français la première des libertés : la liberté d'aller et venir. Il s'agit de rendre confiance aux Français qui ont peur, de redonner le moral aux forces de l'ordre aujourd'hui démoralisées, de rétablir l'ordre républicain dans les quartiers et en Corse, d'appliquer le principe de la « tolérance zéro » en matière de sécurité. Elle propose qu'on fasse rayonner l'idée et les valeurs françaises : l'Ecole doit enseigner l'histoire nationale, les familles doivent être entendues. L'Etat a le devoir de mener une politique démographique, une politique de la vie. La nationalité française ne sera plus bradée
On nous dit que Madame Guigou s'apprête à accorder la nationalité française à Cohn Bendit (sans doute pour services rendus en mai 68). Pourquoi pas ? Mais, dans le même temps, on nous dit qu'il est impossible de la donner aux légionnaires qui ont versé leur sang au service de la France.
Nous, nous voulons, pour tous ceux qui deviendront Français, un serment solennel devant le drapeau tricolore.
5 - Le RPF n'a pas peur de la Gauche
Lorsque Monsieur Jospin nous parle des « valeurs de gauche », de quoi nous parle-t-il exactement ?
S'il entend par là les valeurs humanistes de solidarité, de générosité, alors ce sont des valeurs populaires, des valeurs de bon sens que le RPF entend incarner.
Mais lorsque Monsieur Jospin nous parle aujourd'hui de ces « valeurs de gauche », ne s'agit-il pas plutôt de ces fausses valeurs, qui sont nées sur les barricades et qui ont entraîné finalement la chute du gaullisme ?
Nous ne voulons pas de ces valeurs culturelles qui consistent à protéger et promouvoir des groupes de rap haineux et violents comme : « Nique ta mère ». Et pourquoi pas « viole ta soeur » ? et « cogne ta femme » ?
Nous ne voulons pas des valeurs des magazines branchés qui nous expliquent que les graffitis sont une « forme d'expression artistique chaleureuse » alors que les façades de nos banlieues sont chaque jour défigurées par des tags insultants de voyous impunis.
Nous ne voulons pas de ces valeurs qui consistent à passer ses après-midi à occuper des églises avec des clandestins illégaux ; à prendre la pose pour les flashs des photographes de courir attraper un avion pour aller passer la soirée au Festival de Cannes dans des réceptions somptueuses, subventionnées par le Ministère de la Culture.
Nous ne voudrons jamais de ces valeurs-là, car ce ne sont pas les valeurs de notre France :
Nous préférerons toujours les gauloises de Georges Pompidou aux pétards de Dominique Voynet.
Nous préférerons toujours les mélodies de Piaf, de Céline Dion, de Sardou, de Johnny aux vociférations de « Nique ta mère ».
IV/ Il porte l'Espoir parce que c'est le mouvement politique qui, aujourd'hui, donne de vraies raisons d'espérer
1 - La première raison d'espérer, ce sont les Faits : la toute puissante leçon des faits, les faits qui nous donneront raison tôt ou tard.
Aussi vrai que le Mur de Berlin est tombé, le Mur fédéral de Bruxelles tombera, le Mur de Maastricht tombera, le Mur d'Amsterdam tombera, le Mur du Mensonge tombera, parce que toutes les constructions artificielles s'effondrent toujours. Rien ne se construit de durable contre les réalités. Les seules réalités internationales, ce sont les nations. Les empires chimériques qui prétendent se construire sur la négation de l'Histoire sont sans avenir. Le fédéralisme prépare une Europe sans avenir, une Europe stérile. Le Pacs prépare une société sans avenir, une société stérile
2 - La deuxième raison d'espérer, c'est la force d'attraction de nos idées
La majorité des Français pense ce que nous pensons. La majorité des Français se reconnaît dans nos valeurs. Elle attend, comme nous, qu'il soit mis fin à l'impunité de ces bandes de voyous qui attaquent les hôpitaux et brûlent les voitures. Elle attend, comme nous, que l'école redevienne le lieu de la transmission et de l'apprentissage civique au lieu d'être celui de l'intimidation et de la violence. Elle attend, comme nous, qu'on s'en prenne à l'oppression fiscale qui menace l'initiative et la liberté. Il ne tient qu'à nous de nous faire connaître d'elle. Il nous appartient de la rejoindre par tous les moyens.
Le RPF est le Mouvement du bon sens populaire, de la Majorité qui se tait
3 - La troisième raison d'espérer, ce sont les lueurs du renouveau dans la jeunesse de France
Lorsque de Gaulle nous parle de cette « vieille France accablée d'histoire », c'est pour ajouter aussitôt : « mais redressée, de siècle en siècle, par le génie du renouveau ».
Ce renouveau, nous le voyons poindre. Une génération nouvelle s'est levée. Ce n'est plus celle du drapeau noir. Elle préfère se colorer le visage en tricolore quand les Bleus sont vainqueurs au Stade de France. Elle préfère accueillir en français la jeunesse du monde entier sous la Tour Eiffel, aux JMJ. Elle cherche à concilier Internet et le Patrimoine. Elle est attirée par ce qui vibre, par les chefs d'oeuvre. Et la France est un chef d'oeuvre.
C'est pour cette génération nouvelle que nous avons créé le RPF, pour cette génération nouvelle, avide d'éthique et d'histoire, redécouvrant que la nation est le chemin du monde, et que la France est et doit rester à tout jamais une audace portée par une mémoire.
J'appelle la jeunesse de France à proclamer demain, comme nos anciens, depuis des siècles.
« Oui, nous aimons la France… »
« Nous aimons la France libre »