Texte intégral
Français d’abord, première quinzaine de février 1998
Allocation municipale de naissance
Préférence nationale à Vitrolles !
Les remous suscités par la décision de la municipalité de Vitrolles en Provence d’instituer une allocation municipale de naissance au bénéfice des familles françaises, ont une portée hautement symbolique. D’abord parce qu’ils démontrent la volonté du Front National de tenir ses promesses électorales quoi qu’il arrive. Ensuite parce qu’à l’inverse, en attaquant cette mesure, l’établissement politicien prouve son caractère à la fois antidémocratique et antinational.
La mesure de préférence nationale prise par la municipalité Front national de Vitrolles en Provence a le mérite de la clarté. À partir du premier janvier 1998, toutes les familles françaises ou européennes installées sur la commune se verront attribuer une allocation municipale de naissance d’une valeur de 5 000 francs. La municipalité entend ainsi venir en aide aux familles françaises gravement pénalisées par la réduction des allocations familiales décidée par le gouvernement socialo-communiste, et encourager les Français à avoir plus d’enfants.
Il s’agit donc d’une mesure éminemment positive, propre à conforter la situation des familles. C’est pourquoi les réactions outragées de la classe politique dénonçant « une discrimination raciale » comme le RPR ou une « décision raciste » comme le PS revêtent une dimension hautement symbolique.
*Un principe patriotique
Symbolique d’abord parce qu’elles démontrent l’incapacité intrinsèque de la classe politique à prendre en compte le fait national. Car en dénonçant la préférence nationale et en l’assimilant au racisme, c’est l’idée même de nation et de communauté nationale qui est niée. Si les Français et les étrangers possèdent en France les mêmes droits et devoirs, alors cela signifie qu’il n’y a plus de France. Que signifierait en effet une association ou un club offrant les mêmes avantages aux personnes qui en sont membres qu’à celles qui ne le sont pas ? L’idée de nation implique donc obligatoirement le principe de préférence nationale.
C’est pourquoi les partis qui prétendent défendre la nation tout en condamnant la préférence nationale se noient dans leurs contradictions. Je rappelle que Monsieur Chirac et ses amis avaient pris dans les années 80 une mesure analogue à la ville de Paris. Je pose donc la question à Monsieur Chirac et à ses amis. Étaient-ils racistes à l’époque ? Ou alors ne sont-ils plus patriotes aujourd’hui ?
*Une exigence morale
Symbolique aussi parce qu’en refusant la préférence nationale, la classe politicienne bafoue le devoir de fraternité qu’elle a envers les Français. Preuve est faite que lorsque l’on prétend être solidaire de tout le monde, on n’est en fait solidaire de personne. Ainsi, pour la classe politique, mieux vaut que personne ne bénéficie de la prime vitrollaise plutôt que de voir les Français et membres de l’Union européenne en bénéficier seuls. Un père délaissant ses propres enfants pour s’occuper de ceux des autres serait à juste titre considéré comme indigne. De même, un pouvoir politique délaissant son peuple au profit des étrangers est profondément illégitime.
*Une volonté démocratique
Symbolique enfin, parce que la classe politicienne récuse la volonté populaire puisque l’allocation municipale de naissance faisait partie du programme électoral sur lequel Catherine Mégret et le Front National ont rassemblé une majorité de Vitrollais. En voulant faire interdire cette allocation par l’intermédiaire du préfet, le gouvernement socialo-communiste bafoue donc de surcroît la démocratie et montre tout le mépris qu’il a envers les Français.
C’est pourquoi l’affaire de l’allocation municipale de naissance de Vitrolles en Provence agit comme un formidable révélateur des enjeux politiques d’aujourd’hui : d’un côté, les partis de l’établissement hostiles à la nation et indifférents aux intérêts des Français, et de l’autre le Front national, seul parti à prendre en compte l’exigence patriotique, morale et démocratique que constitue la préférence nationale. Jamais le choix n’a été aussi clair.
Français d’abord, deuxième quinzaine de février 1998
Face à l’arbitraire…
Notre force tranquille
Agressions systématiques de nos réunions publiques, émissions de télévisions diffamatoires, fantasmes médiatiques d’oppositions à l’intérieur du Front, et maintenant décisions de justice iniques et partisanes… Face à la montée en puissance du Mouvement national, l’établissement panique et sombre désormais dans la répression. C’est là le signe que nous sommes bien plus près du pouvoir que ne l’imaginons nous-mêmes.
Depuis plusieurs semaines, le Front national est à nouveau la cible d’attaques d’une extrême violence de la part de ses adversaires politiques, mais aussi de la part de tribunaux aux ordres du pouvoir. En plus du harcèlement pseudo-démocratique des manifestations violentes organisées devant toutes nos réunions, nous avons désormais à subir un véritable harcèlement judiciaire qui démontre la dérive totalitaire d’un établissement aux abois.
*Justice partisane
Le 6 février, le Conseil constitutionnel présidé par l’ancien ministre socialiste Roland Dumas, invalidait Jean-Marie Le Chevallier, pourtant élu député par 53 % des Toulonnais. Bien entendu ni Robert Hue, ni Catherine Trautmann, ni même Jean Tibéri, pourtant impliqués dans de véritables affaires n’ont subi le même sort. Pour la justice socialiste, un député Front national pour 4 millions d’électeurs, c’est encore un député de trop !
Le 16 février, le tribunal correctionnel d’Aix-en-Provence condamnait mon épouse Catherine à 30 000 francs de dommages et intérêts, 20 000 francs d’amende et deux mois de prison avec sursis pour avoir qualifié de « délinquant » un individu qui caillassait les militants du Front national. Quelques mois auparavant, un militant de Ras l’Front poursuivi pour avoir traité le maire de Vitrolles de « sale conne, sale pute, nique ton maire, salope, voleuse » n’était condamné par le même tribunal qu’à 1 franc de dommages et intérêts et 1 000 francs d’amende avec sursis. La justice socialiste c’est « deux poids, deux mesures » !
Enfin, le 20 février, c’est le tribunal correctionnel de Versailles qui devait requérir trois mois de prison et deux ans de privation des droits civiques contre Jean-Marie Le Pen, coupable d’avoir été agressé par des nervis d’extrême gauche. Contre le Front national et son président, tous les coups sont permis.
*Le FN proche du pouvoir
Pour autant, cette avalanche de jugements iniques et d’attaques injustes ne doivent en aucun cas nous décourager, ni nous impressionner. Au contraire, l’hystérie de nos adversaires doit paradoxalement nous conforter à plus d’un titre.
D’abord parce qu’à la veille des élections régionales et cantonales, l’hystérie de nos adversaires est le signe que ce scrutin s’annonce bien pour le Front national. Ensuite, plus profondément parce que l’utilisation de la justice à des fins partisanes est un réflexe propre aux pouvoirs finissants. L’établissement est en panne de légitimité, il panique, s’affole… et faute de mieux, se réfugie dans la répression. L’établissement nous attaque violemment parce qu’il sait, lui, que le Front national est beaucoup plus fort que nous le croyons nous-mêmes, et parce qu’il se sait beaucoup plus faible que nous ne l’imaginons, nous qui l’observons de l’extérieur.
*Le FN, déterminé et serein
C’est pourquoi, face à l’hystérie anti-FN de nos adversaires, nous devons opposer notre force tranquille. En aucun cas nous ne devons céder à la tentation du repli sur soi ou de la crispation. Nos adversaires espèrent nous voir adopter une mentalité d’assiégés ou de « desperados ». Or, une telle attitude serait en totale contradiction avec notre progression dans l’opinion. Au contraire, conscients d’incarner la grande alternative à laquelle aspirent un nombre croissant de Français, nous devons afficher un visage déterminé mais serein. Plus que jamais nous devons aller vers nos compatriotes pour leur porter avec tranquillité et assurance le message d’espoir qui est le nôtre. De la sorte, plus nos adversaires feront preuve d’injustice et plus ils accéléreront leur chute. Comme le notait le politologue Julien Freund, « quand la justice est bafouée, l’autorité politique chancelle rapidement ».
Voilà pourquoi, pour le Front national, l’heure est à la conquête !