Texte intégral
Q - Détestez-vous toujours autant Lionel Jospin, comme vous l'avez déclaré au JDD il y a deux semaines ?
- « C'est vrai, je ne l'aime pas. Je ne le trouve pas sympathique : je n'aime pas les gens qui méprisent ceux qui ne sont pas de leur avis. Pour autant, la politique vous apprend à respecter vos adversaires, sans que cela interdise de les combattre. En revanche, je déteste absolument la galette des Rois à la frangipane. »
Q - Vous refusez le projet de loi sur la parité. Avez-vous peur, comme le laisse entendre votre collègue RPR Roselyne Bachelot, que d'autres femmes vous prennent votre place ?
- « Je ne sais même pas où se situe le bureau de Roselyne à l'Assemblée nationale. J'aurais d'ailleurs deux ou trois mots à lui dire la semaine prochaine. D'autant que les propos qu'elle me prête sont très éloignés de ma façon de faire. Je n'ai d'ailleurs pas été élevée dans l'idée qu'il y avait des choses permises aux garçons, interdites aux filles ou vice versa. »
Q - Quels ont été les premiers mots de votre père lorsque vous avez été élue à la tête du RPR ?
- « M'a-t-il appelée « Madame le Président » ou « Madame la Présidente » ? Je ne sais plus. Il était content, c'est sûr, mais il n'extériorise pas facilement ses sentiments. Il n'a cessé de me pousser à faire « toujours mieux ». Il continue. »
Q - Vous sentez-vous solidaire des chômeurs qui défilaient hier ?
- « Le gouvernement Jospin les maintient dans un état d'assistanat. Et ce ne sont pas les petites aides financières (vais-je dire les « gadgets » ?) qu'il leur a octroyées qui vont leur donner des chances réelles de s'en sortir.