Texte intégral
« Je n'ai pas proféré les propos qui me sont prêtés dans la plainte du MRAP car je n'ai jamais dit "l'inégalité entre les races, c'est une évidence". J'ai dit "les inégalités... etc.", ce qui est tout à fait différent ct cette seule inexactitude démontre la mauvaise foi du plaignant. :
« Pour ce qui est de la référence "au seuil de tolérance" à propos de l'immigration, il s'agit d'un concept qui a été popularisé par l'ancien Président Monsieur François Mitterrand lors d'une émission de télévision où il avait dit à peu près les mêmes paroles que moi, à savoir "qu'il existe un seuil de tolérance et que celui-ci est en train d'être dépassé". Comme ces propos ont été tenus, il y a environ cinq ans et que l'immigration s'est poursuivie, je suis dans l'esprit même de ses paroles en affirmant aujourd'hui que le "seuil de tolérance est totalement dépassé".
« S'agissant des propos sur "les inégalités entre les races", ils ne font que reprendre les affirmations de très nombreux scientifiques. Je ne citerai ici que l'ouvrage du Professeur Lucien Israël Cerveau droit, cerveau gauche, cultures et civilisations des Editions Plon 1995, en page 147 et suivantes où Monsieur Israël explique que "nier l'existence des races est d'abord stupidité et aveuglement ou parti pris idéologique".
« Et il enchaîne : "Il est manifeste que les noirs courent plus vite et sautent plus haut, Y-a-t-il d'autres différences ? L'étude n'a jamais été faite, qui eût consisté à explorer les performances de chaque race dans la totalité des domaines possibles. Ce qu'on trouverait probablement, ce serait une distribution légèrement différente de diverses performances."
« Et je pourrais citer d'innombrables personnalités du monde scientifique, littéraire et politique passées ou contemporaines qui ont tenu des propos allant dans ce sens.
« Pour ma part, je considère qu'il y a des différences entre les races, ne serait-ce que la couleur de la peau, et que si l'on prend un critère de classification, par exemple la taille moyenne, l'aptitude à tel ou tel sport ou discipline intellectuelle, on peut établir un classement et donc parler d'inégalités.
« Mais comme il existe une infinité de critères possibles, il est absolument impossible de dire qu'une race est supérieure à une autre. Au demeurant pour moi, tous les hommes quels qu'ils soient sont égaux devant Dieu, sont égaux par leur essence, et dès lors qu'ils sont des nationaux sont égaux devant les lois de la République.
« Je trouve scandaleux qu'un élu de la République soit obligé de répondre à un officier de police de questions de cette nature qui portent sur la conception qu'on se fait de l'homme et de la société et qui relèvent donc des convictions politiques et de la liberté de penser. Cette audition démontre combien les libertés sont menacées aujourd'hui dans notre pays dès lors qu'on ne peut plus parler librement de questions aussi importantes pour notre peuple que l'immigration et le basculement de la France dans une société de type pluriracial.
« Dans toutes les dictatures, on a toujours un droit, une liberté totale de dire ce qui plaît aux puissants.
« La liberté se mesure donc à la capacité que l'on a de dire ce qui leur déplaît.
« Aujourd'hui, manifestement, et cette audition le démontre, nous n'en avons plus réellement la capacité et c'est le signe d'une grave dérive totalitaire.
« Lorsque des vérités portant sur le domaine scientifique ou social sont imposées par la loi, c'est le début du totalitarisme.
« Et lorsque, de surcroît, on cherche à condamner des élus du peuple pour l'expression de leurs convictions, c'est le début de la dictature.
« Je rappelle que notre démocratie est fondée sur le principe essentiel de la séparation des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire. Si maintenant, ce sont les juges qui décident ce que les politiques ont le droit de dire, c'est l'empiètement du pouvoir judiciaire sur les pouvoirs exécutif et législatif. C'est là encore, une mise en cause de la démocratie.
« Je crois qu'il est temps que les hommes de bonne foi se ressaisissent afin de préserver notre bien le plus précieux, les valeurs de la liberté, de la démocratie et de la République.»