Texte intégral
Français d'Abord : 1ère quinzaine d'octobre 1996
Le garant des libertés
Quelle magnifique fête des Bleu-Blanc-Rouge ! Plus de 70 000 Français rassemblés à l'appel du Front national, dans une ambiance chaleureuse et fraternelle mais aussi combative ! Alors que l'établissement politique succombe à la tentation totalitaire, dans un discours offensif, Jean-Marie Le Pen est monté au créneau pour défendre les libertés des Français.
Qui peut croire que les libres propos de Jean-Marie Le Pen sur les différences entre les races sont réellement à l'origine des velléités répressives de l'État ? Soyons sérieux ! L'antiracisme n'est qu'un prétexte. C'est pour protéger ses prébendes que l'établissement politique fourbit son projet de loi liberticide. C'est pour tenter d'enrayer la marée montante du Front National que certains politiciens corrompus osent demander son interdiction.
Succès du FN
Chaque dimanche, lors d'élections partielles, le Front national taille des croupières aux candidats de la majorité. Plus de 25 % à Chaville, 45 % à Nice, 46 % à Toulon ! Et l'immense foule des Français à la fête des Bleu-Blanc-Rouge en est le signe le plus patent. Jamais nous n'avions vécu une fête aussi belle, et chacun en cette occasion a pu sentir que nous franchissions une nouvelle étape. Aussi, en tant que délégué général chargé de l'organisation des BBR, je tiens à féliciter Serge Martinez, cheville ouvrière de la fête, son équipe et tous les cadres et militants qui sont à l'origine de ce succès. Succès qui précisément inquiète l'établissement politique. Habitués à se coopter, RPR, UDF, PS, PC craignent pour leurs privilèges… Face à la montée du Front national, en panne de légitimité, ils paniquent, s'affolent… et faute de mieux, se réfugient dans la répression.
Ce réflexe propre aux pouvoirs finissant n'est pas neuf. Depuis des années déjà, l'établissement prétendument républicain confisque la souveraineté populaire. Par une série de mécanismes subtils, il tente d'étouffer toute voix discordante. En manipulant les modes de scrutin, il prive la majorité des Français de représentants à l'Assemblée nationale. En développant en leur sein leur propre opposition, les partis de l'établissement brouillent le choix des Français. Ainsi, les récentes critiques des ténors de la majorité à l'égard du gouvernement, ont-elles pour seul objectif de détourner les Français de la véritable opposition.
Mais surtout, sous prétexte d'antiracisme, la classe politique n'a pas hésité à rétablir le délit d'opinion supprimé sous la IIIème République ! En assimilant le patriotisme et la préférence nationale au racisme, les lois Pleven et Gayssot tendent à empêcher tout débat public sur l'immigration. Mais cette chape de plomb lui parait encore trop légère… Si le projet de loi Toubon est adopté, même les propos privés deviendront susceptibles de poursuites pénales. Le Front national n'est plus le seul visé. C'est l'ensemble du peuple Français qui devient suspect… C'est lui que la classe politique entend livrer à la fureur vengeresse de SOS Racisme, du MRAP ou de la LICRA.
Libertés politiques
Face à cette dérive totalitaire, le Front national entre en résistance et s'affirme comme le mouvement de la liberté. « La liberté d'expression ne s'use que si l'on ne s'en sert pas ! » dit la maxime. Or seul le Front national et Jean-Marie Le Pen ont aujourd'hui le courage de braver la censure des lobbies. Qu'ils se taisent, et seule la pensée de l'idéologie dominante aura droit de cité en France. D'ores et déjà, le Front national est le seul garant des libertés des Français.
Mais surtout conscient que son arrivée au pouvoir procédera du peuple, le Front national entend rendre à ses compatriotes leur pleine liberté d'expression. Il abrogera les lois liberticides, et soustraira ainsi les Français à la terreur des lobbies. Mais surtout, il rétablira les citoyens dans leurs droits politiques en instituant le référendum d'initiatives populaire. Ainsi les Français pourront-ils s'exprimer directement sur les sujets de leurs choix : préférence nationale, peine de mort…
Du peuple, par le peuple, pour le peuple ! Meilleur garant des libertés de ses concitoyens ! Tel sera le gouvernement du Front national. Le seul front authentiquement républicain, c'est le Front national !
Français d'Abord : 2e quinzaine d'octobre 1996
Social : tous en campagne !
Alors que la grogne sociale s'accentue tant dans le secteur public que dans le privé, le Front national lance une grande campagne pour porter aux Français son message de justice sociale.
Délocalisations larvées chez Moulinex, nouveaux licenciements aux Lainières de Roubaix, bradage de Thomson Multimédia au Coréen Daewoo… L'ensemble de l'actualité économique dénonce les méfaits du mondialisme et donne raison au Front national.
Mondialisme = régression sociale
Aujourd'hui, c‘est en effet la mondialisation de l'économie qui constitue la principale cause de régression sociale. En ouvrant tout grand les frontières, le mondialisme livre les entreprises françaises à une concurrence sauvage et déloyale. Il provoque ainsi faillites, compressions d'effectifs et délocalisations. Autant de facteurs d'accroissement du chômage des Français, encore aggravé par la présence et l'arrivée de main d'œuvre immigré bon marché.
La concurrence des pays à bas salaires et des travailleurs du tiers monde sur notre sol, crée de surcroît une pression à la baisse des salaires, et tout particulièrement de ceux des emplois les moins qualifiés.
Enfin, par les bouleversements qu'il provoque dans les structures économiques et sociales, le mondialisme est responsable de la situation générale de précarité pour tous les travailleurs. Dans le secteur privé, les restructurations sont quasi permanentes et aucun emploi n'est véritablement stable. Les petits boulots et autres stages précaires sont le lot commun d'un nombre croissant de Français. Quant aux agents publics, ils ne sont plus à l'abri puisque les services publics sont promis à la dérégulation. La logique mondiale aboutit à la privatisation, c'est-à-dire à la suppression de la préférence nationale et la réduction massive d'effectifs. Chômage, baisse des salaires, précarité généralisée, le mondialisme c'est bien la régression sociale.
Le Front National, mouvement social
Le Front national est l'unique mouvement politique qui combatte résolument le mondialisme. Il est ainsi le seul à s'opposer tout à la fois au libre échangisme mondial, à Maastricht, et à l'immigration.
Puisque la seule façon de combattre la régression sociale c'est de lutter contre le mondialisme, Le Front national est de facto le seul mouvement social. Car aujourd'hui, le combat social se confond avec le combat national.
Dès lors, il est légitime que le Front national s'approprie le concept de justice sociale. Certes, le terme a été galvaudé par la classe politique qui l'a utilisé en le dénaturant. Pourtant, la notion de justice sociale est fondamentale et doit être intégré dans le corps de doctrine du mouvement national.
Car la justice sociale, c'est le social sans le socialisme. Le socialisme consiste à multiplier les mesures de nivellement des revenus et d'égalisation des situations. Notre conception est tout autre : nous sommes pour l'égalité des droits, laquelle est un facteur de justice et de cohésion sociale loin d'être réalisé aujourd'hui. En revanche, nous ne sommes pas pour l'égalité des situations qui crée de profonds injustices. A l'inverse, notre conception repose sur le principe « à chacun selon son mérite ».
Appel aux militants
De même, la justice sociale implique la préférence nationale car il n'y a rien de plus injuste que de voir les Français passer après les étrangers dans leur propre pays.
Mais posséder une analyse juste des évènements ne suffit pas. Pour que la vérité triomphe, encore faut-il qu'elle soit entendue de tous. C'est pourquoi, le Front national lance une grande campagne militante sur le thème : Non au mondialisme, Front national – Justice sociale. Bien sûr les vecteurs habituels (dépliants, affiches, réunions publiques…) seront utilisés.
Mais surtout, j'appelle solennellement les militants du Front national à se rendre à la sortie des usines et entreprises pour y porter notre message. Il est notamment impératif d'apporter notre soutien aux travailleurs victimes de licenciements ou de délocalisations dues au mondialisme comme je l'ai fait à Mamers.
C'est par cette présence militante sur le terrain, en tendant la main aux Français mis en difficulté par le mondialisme, que le Front national démontrera qu'il n'est pas moins crédible sur le terrain économique et social que sur celui de l'insécurité et de l'immigration.