Texte intégral
Français d’Abord / 1re quinzaine de Mars 1998
* Des leviers pour le renouveau
Il ne faut pas sous-estimer l’enjeu des scrutins des 15 et 22 mars. D’abord parce que cette élection nationale constitue une occasion unique de sanctionner la classe politicienne, mais aussi parce que le renforcement de nos élus au sein des régions et départements permettra au Front National d’agir concrètement sur le chômage, l’immigration, l’insécurité et le « fiscalisme ».
Selon certains sondages parus ces dernières semaines. Il semblerait que de nombreux français ne portent qu’un intérêt relatif aux élections régionales et cantonales. Sans doute pensent-ils que ces élections n’auront aucun effet sur les maux majeurs que sont le chômage, le « fiscalisme », l’immigration et l’insécurité. Il importe de les détromper.
* Sanctionner la classe politicienne
Tout d’abord, il faut rappeler à nos compatriotes que les scrutins des 15 et 22 mars prochains constituent une occasion unique de dire ce qu’ils pensent des politiques qui se succèdent à la tête de notre pays. Comme aime à le rappeler Jean-Marie Le Pen, il n’y a pas de petites élections.
Et à travers ce vote, c’est aussi les politiques menées par les Gouvernements de droite et de gauche qui seront jugées. Voilà pourquoi, les électeurs doivent saisir cette opportunité qui leur est offerte de sanctionner la classe politicienne.
* Engager le renouveau
Ensuite il convient de leur démontrer qu’il est tout à fait possible d’engager une véritable politique de renouveau à partir des conseils régionaux et généraux. Le chômage, le « fiscalisme », l’immigration et l’insécurité se déclinent également à l’échelle régionale et départementale. Et à chacun de ces maux correspondent une série de mesures que les élus du Front National peuvent mettre en oeuvre dans les régions et les départements. Le programme du Front National est donc parfaitement adapté aux collectivités territoriales et peut-être appliqué avec profit dans celles-ci comme il l’est à Toulon, Vitrolles-en-Provence, Marignane et Orange.
* Face à l’immigration, la préférence nationale
Afin de soustraire nos compatriotes au drame du chômage, les élus du Front National demanderont le rétablissement de la préférence nationale et communautaire à l’emploi. Ils réduiront la taxe professionnelle qui dissuade l’investissement et l’embauche des entreprises françaises. Enfin ils développeront considérablement l’apprentissage. De même, les élus du Front National prendront une série de mesures propres à préserver les Français des conséquences néfastes de l’immigration. Ils rétabliront notamment la préférence nationale en matière d’aide sociale et exigeront que les HLM financés par les collectivités territoriales soient attribués prioritairement aux Français. De plus, ils couperont les fonds actuellement alloués au lobby de l’immigration sous couvert de la politique de la ville. De la sorte, ils rendront possible la nécessaire politique d’inversion des flux migratoires souhaitée par les Français.
* Rétablir la sécurité
Dans le but de rétablir le droit des Français à la sécurité, les élus du Front National défendront notamment la création de polices régionales des transports et de services de sécurité scolaires. De même, ils soutiendront les municipalités déterminées à lutter énergiquement contre le fléau de la délinquance.
Enfin, pour venir à bout de l’explosion de la fiscalité, les élus du Front National feront la chasse aux gaspillages et exigeront que les collectivités cessent de vivre au-dessus de leurs moyens. Sur cinq ans, ils se sont fixés pour objectif une baisse de 20 % de la fiscalité régionale. En la matière, les élus du Front National ont depuis longtemps fait leurs preuves. En 1986, les élus Front National avaient obtenu une baisse des impôts dans neuf des dix régions dans lesquelles ils étaient associés à la gestion. Quant aux villes FN, elles enregistrent en moyenne cette année une baisse de 2 % des impôts, alors que dans le même temps, les villes de l’établissement voient leurs prélèvements augmenter de 4 %.
Force est donc de constater que le résultat des élections régionales et cantonales pèsera très fortement sur la vie quotidienne des Français. Aujourd’hui, instruments d’une politique néfaste, les collectivités locales peuvent demain, grâce aux élus Front National, s’affirmer comme de formidables leviers de renouveau. C’est pourquoi, les 15 et 22 mars, chaque voix comptera pour donner du poids à vos idées et agir concrètement contre les maux qui accablent nos compatriotes !
Français d’Abord / 2e quinzaine de Mars 1998
* Une grande victoire stratégique
Au-delà même du succès électoral, Le Front National a remporté à l’occasion des élections régionales une grande victoire stratégique. Le tabou de l’alliance avec le Front National a commencé à sauter. Notre Mouvement représente désormais le deuxième pôle structurant de la vie politique française face à la gauche.
Les résultats des élections régionales et cantonales constituent d’abord pour notre Mouvement un grand succès électoral. En rassemblant 15,3 % des suffrages sur ses candidats, Le Front National améliore de plus de deux points son score de 1992. Mieux ! Dans les régions où le Front National était déjà très fort, il progresse davantage encore. Ainsi, en Provence-Alpes-Côte d’Azur, avec plus de 26 % des suffrages, notre Mouvement devance la coalition RPR-UDF. Alors que certains pensaient que nous avions atteint un plafond ou pronostiquaient même un reflux, nous avons progressé et crevé ce plafond !
* Le plafond crevé
Et cette dynamique est encore plus sensible dans les villes dirigées par le Front National. A Toulon, Vitrolles-en-Provence, Orange et Marignane, les électeurs ont plébiscité notre stratégie municipale, puisque le Front National y a obtenu entre 35 et 46 % des voix. Notre campagne, centrée sur le thème, « la gestion FN ça marche ! » a bien fonctionné. Les résultats obtenus par nos municipalités en matière de baisse des impôts, de lutte contre l’insécurité et de préférence nationale avec la « prime Vitrolles » ont séduit les électeurs. Et ces derniers en sont de plus en plus convaincus : Le Front National a vocation à exercer les responsabilités du pouvoir. Ainsi, selon un sondage Ipsos-France 2-Libération. 45 % des Français pensent que le FN assumera un jour des responsabilités gouvernementales.
* Le deuxième pôle face à la gauche
C’est pourquoi, au-delà même de notre succès électoral, nous avons remporté la semaine dernière une grande victoire stratégique. Le Front National s’est imposé, face à la gauche, comme le deuxième pôle structurant de la vie politique française. Entre ces deux pôles, le RPR et l’UDF se retrouvent coincés. Désormais, leur marge de manoeuvre se réduit à une alternative, faire le jeu de la gauche ou alors se tourner vers le Front National. Notre proposition de soutien sans participation lors de l’élection des présidents de région l’a d’ailleurs démontré avec éclat. Les candidats de droite qui ont refusé notre soutien, ont fait passer la gauche. Par contre, ceux qui l’ont accepté lui ont fait barrage.
* Le tabou a sauté
Et cet échec fait à la gauche dans cinq régions grâce à la prise en compte de la force du Front National constitue un évènement extrêmement important et une étape décisive dans notre conquête du pouvoir. Le tabou de l’alliance avec le Front National a sauté, et une frange de plus en plus importante de la droite approuve cette évolution. Voilà pourquoi le RPR et l’UDF ne peuvent pas se restructurer en un seul parti, mais bien en deux partis. Le premier suivra la tendance des actuels états-majors en s’assimilant plus encore à la gauche. Mais le second sera appelé à suivre la voie salutaire de l’alliance électorale avec le Front National.
* Le pivot de la recomposition
Et cette évolution se fera au profit du Front National et de ses idées. En effet, en politique, on ne construit que sur des convictions. Or seul le Front National a des convictions fortes. Voilà pourquoi notre Mouvement a vocation a devenir le pivot et la force motrice de l’opposition aux socialo-communistes. C’est autour du Front National, de son programme politique et de ses idées forces comme la préférence nationale, que se recomposeront les forces politiques déterminées à reconquérir le pouvoir aux socialo-communistes.