Texte intégral
sieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Députés,
Monsieur le Député,
Au moment où je vous parle, Gilad Shalit est libre, il est en Israël, il va rejoindre très bientôt sa famille, son père Noam et sa mère Aviva.
Je les ai rencontrés tous les deux lors de ma dernière visite en Israël sous la tente qu’ils avaient dressée dans les rues de Jérusalem, je les avais trouvé minés par le chagrin de la séparation mais totalement déterminés à obtenir la libération de leur fils.
Vous savez que la France s’est pleinement engagée dans ce combat. Il n’est pas une seule rencontre entre les autorités palestiniennes ou les autorités israéliennes à l’occasion de laquelle le président de la République n’ait plaidé pour cette libération. Et d’ailleurs, le président Simon Peres l’a appelé, à l’annonce de la libération, pour le remercier.
Je voudrais saluer l’efficacité de la médiation égyptienne qui a permis d’en arriver là. Je voudrais également saluer le courage du Premier ministre Netanyahou qui a engagé et réussi cette négociation avec le Hamas et avec le soutien d’une large partie de l’opinion publique israélienne.
Je voudrais enfin souhaiter que cette libération soit le prélude à d’autres avancées. D’abord, à l’allègement et à la levée du blocus qui pénalise injustement la population de Gaza. Ensuite, la réconciliation inter-palestinienne qui est l’une des conditions majeures de la résolution du conflit. Et enfin, la reprise des négociations entre Israéliens et Palestiniens sans conditions préalables. C’est la seule manière de garantir au peuple juif et au peuple palestinien la vie en paix et en sécurité dans deux États internationalement reconnus. Vous savez que c’est la position constante de la France.
Je voudrais enfin former le vœu que désormais, plus jamais un jeune homme de 20 ans, pris en otage au mépris de toutes les règles du droit des gens, ne passe les cinq plus belles années de sa vie en prison.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 19 octobre 2011