Texte intégral
Merci beaucoup, Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Députés,
Monsieur le Député,
Les faits sont têtus, les chiffres sont là : 2018, douze tonnes équivalent carcasses exportées du Canada vers la France, sous contingent CETA ; douze tonnes ! Quelle est la consommation française ? Je vous le donne en mille : 1,5 million de tonnes équivalent carcasses. Comment pouvez-vous faire croire qu'avec douze tonnes vous déséquilibrez un marché ? Tout simplement, les Canadiens ne sont pas équipés pour répondre à nos normes et à nos exigences qui sont parmi les plus hautes au monde. Et cela, nous continuerons à le faire respecter. Seules 36 fermes sur 75 000 au Canada ont été auditées et sont équipées pour adresser le marché français et européen. C'est vous dire combien nous suivons tout cela très attentivement et comme l'a dit Jean-Yves Le Drian nous allons avoir ce suivi très fin, très régulièrement, avec la représentation nationale, car il est très clair que ces accords ont pour vocation, au contraire, de renforcer et de conforter nos filières agricoles, à travers la reconnaissance des IGP, nous l'avons dit, mais également, à travers l'export et l'élevage. Je n'ai pas fait de grandes études en matière agricole, mais pardon, il me semble que s'il y a des produits laitiers ou du fromage qui est exporté, c'est aussi grâce à l'élevage. De ce point de vue-là, nous avons augmenté de 10 à 15 pour cent nos exportations.
Vous êtes député du Cantal. Vous avez sûrement le souvenir de ce propos de Jacques Chirac, un 3 octobre 1998 à Aurillac, où il disait que la France doit recouvrer sa vocation exportatrice agricole. Eh bien, il en avait rêvé, nous le faisons !
Source https://www.diplomatie.gouv.fr, le 26 juillet 2019