Déclaration de M. Emmanuel Macron, Président de la République, sur la préparation de la COP 25, à New York le 23 septembre 2019.

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Circonstance : Réunion consacrée à la préparation de la COP25

Texte intégral

"Non, tu as tout dit. Juste, comme vous l'avez dit chacune et chacun, je crois que nous avons des décisions nationales à prendre. Certains pays, et ça a été dit par le Premier du Bhoutan, sont mieux disant que d'autres parce qu'ils sont pauvres, et donc la question, c'est comment bâtir de la croissance en gardant ces vertus. D'autres sont très fragiles avec énormément de challenges économiques et ont réussi à être des exemples sur le plan de la transition et de sa rapidité. Il n'y a pas de fatalité. Et Angela le rappelait, on a des stratégies européennes à avoir. Il y a aussi beaucoup de stratégies régionales ; et je crois que notre objectif maintenant doit être de finaliser, dans les prochaines semaines et prochains mois tous les engagements utiles qu'on peut préparer, ça a été dit pour l'Inde aussi, et qui seront annoncés en 2020 mais qui permettront d'arriver à la COP du Chili avec des stratégies nationales clarifiées pour la mise en oeuvre de l'accord de Paris, avec des points d'étape 2030, 2050. Normalement, on aura clarifié la stratégie financière, avec le Fonds vert, d'une part, et les premières réorientations, et donc la COP de Santiago doit vraiment être la COP, si je puis dire, du passage d'étapes. Comme on dit en vélo, c'est le passage du col. Et si on veut pouvoir avancer, avoir le droit d'aller de l'autre côté et vers une autre vallée, il faut déjà passer ce col-là, et il est très dur. Je voulais vraiment saluer le président PIÑERA parce qu'il n'y avait pas beaucoup de candidats pour prendre la présidence de cette COP, et tu l'as prise avec beaucoup de courage, c'est un challenge. C'est notre challenge à tous. Ce n'est pas simplement celui du Chili ; et on a tous envie que ça réussisse parce qu'on partage la même planète, et donc je pense que cette transition à la fois climatique et juste sur le plan économique et social, on a envie qu'elle soit réussie, et le Chili est une étape essentielle avant la Grande Bretagne l'année suivante. Merci à toi d'avoir pris ce leadership et on sera là pour t'y aider".