Texte intégral
Vous avez raison : pour agir pour le climat, il faut le faire à tous les niveaux, du niveau le plus local jusqu'au niveau mondial, et l'Union européenne est évidemment le bon niveau pour être efficace pour le climat. Il faut le dire avant le vote des Français puisque ceux-ci voteront sur l'avenir de l'Europe dimanche prochain. Nous ne ferons pas plus pour le climat avec moins d'Europe ! Nous ferons plus pour le climat avec plus d'Europe : c'est un choix politique fondamental.
Et puis, il faut dire la vérité aux Français sur ce qu'il s'est passé au Parlement européen pendant les cinq années écoulées. Les Français ont le droit de savoir que les députés du Front national n'ont même pas voté l'Accord de Paris sur le climat en 2015 !
Eh oui, Mesdames et Messieurs les Députés ! Mme Le Pen en tête, qui était membre du Parlement européen à l'époque !
Pour agir plus efficacement pour le climat, pour faire plus, il faut investir plus, et nous voulons mobiliser les financements européens pour agir pour le climat.
C'est le sens de notre proposition de Banque européenne pour le climat, qui sera une évolution de la Banque européenne d'investissement. Elle sera prête à mobiliser 200 milliards d'euros par an pour des investissements concrets, partout sur notre territoire - ici un méthaniseur, là la transformation d'une entreprise pour réduire les émissions de CO2. Ce sont des investissements concrets, qui auront des retombées économiques concrètes sur notre territoire, grâce à cette Banque européenne pour le climat, à laquelle nous avons déjà commencé à travailler.
Nous avons réussi à convaincre un certain nombre de pays qui, au départ, étaient réticents à l'idée d'investissements publics. Ce seront des investissements publics, qui permettront de développer des investissements privés : ils auront un effet multiplicateur pour le climat et pour l'économie, partout dans nos territoires.
Source https://www.diplomatie.gouv.fr, le 5 juin 2019