Texte intégral
Capucine Graby
D'abord, Bruno Le Maire, quelle est la philosophie de ce projet de loi ? Et surtout, comment allez-vous l'articuler avec ce qui a déjà été mis en place ?
Bruno Le Maire
Bonjour à tous !
D'abord, la philosophie, je pense qu'elle a été parfaitement résumée par tout à l'heure. Le jour où vous entendrez un homme dire : « il y a meilleur que moi, il y a plus compétent que moi donc, je vais laisser ma place ». Plutôt que d'entendre une femme dire ça, je pense qu'on aura gagné le combat de l'égalité entre les femmes et les hommes dans notre pays.
Je veux donc relayer votre message et relayer le message qui vient d'être passé de manière très convaincante.
Mesdames, rendez-vous visibles. Participez massivement à cette consultation. Donnez votre avis parce qu'avec Marlène Schiappa, nous sommes totalement convaincus que ce combat pour l'égalité femmes-hommes, c'est un combat économique qui est dans le prolongement de la loi sur la croissance et la transformation des entreprises (PACTE), qui était portée par tous les parlementaires qui sont présents ici et que je remercie.
C'est une belle loi. C'est un beau combat. C'est un combat économique parce que l'économie française sera plus efficace et plus puissante avec la participation des femmes. Et puis, c'est un combat culturel. Je reviens toujours à ce combat culturel parce qu'il me paraît absolument essentiel. La société française repose sur l'égalité entre les femmes et les hommes. Et l'égalité entre les femmes et les hommes doit devenir réalité partout, y compris dans les entreprises, y compris dans notre économie, y compris dans les PME, y compris dans les plus petites entreprises françaises. Donc, c'est un combat pour la culture française que nous voulons livrer aussi.
Marlène Schiappa
Je souscris évidemment tout à fait à tout ce qu'a dit Bruno Le Maire. Je suis très heureuse.
D'abord, bonjour à toutes et à tous.
Je suis ravie de voir qu'il y a beaucoup d'hommes engagés dans cette salle parce que ce n'est pas toujours le cas quand on parle d'égalité entre les femmes et les hommes. Je voudrais remercier le ministre de l'Economie et des Finances pour son engagement sur cette question.
Je voudrais simplement ajouter qu'on est là pour agir ensemble pour l'égalité femmes-hommes dans l'économie. Nous avons, avec Bruno Le Maire, choisi chaque mot avec un grand soin parce que je crois que chaque mot a vraiment son sens. Agir d'abord, parce que nous voulons dépasser le stade du constat et de l'incantation.
Ce stade, il est nécessaire. Il faut savoir pourquoi nous agissons et donc il faut poser des constats. Mais nous voulons avoir un impact et faire en sorte de lancer cette grande consultation pour nourrir notre loi sur l'égalité femmes-hommes dans l'économie très concrètement.
Ensuite, agir ensemble parce que je crois que ce sont des sujets sur lesquels on a besoin de l'engagement de tout le Gouvernement.
Je voudrais saluer et remercier les ministres qui sont là : Adrien Taquet, Christelle Dubos et Agnès Pannier-Runacher.
Mentionner également un travail que nous faisons avec Bruno Le Maire, avec Muriel Pénicaud, notamment, qui a avancé sur la transparence, sur les écarts de salaires entre les femmes et les hommes. Et ensemble, parce qu'il s'agit de faire avec les citoyennes, avec les citoyens, avec les expertes et les experts. C'est le sens de cette grande consultation.
Enfin, l'égalité femmes-hommes, c'est la grande cause du quinquennat du président de la République. Je crois que ce que nous allons faire sur l'économie permettra aux femmes d'avoir une autonomie financière bien supérieure à celle dont elles disposent actuellement, d'aller vers une émancipation économique qui permet aussi de mieux se protéger face aux violences sexistes et sexuelles, d'où qu'elles viennent.
C'est la raison pour laquelle, depuis le G7 à Biarritz, avec Bruno Le Maire, nous travaillons pour faire en sorte que cette loi devienne concrète. Et c'est une première brique qu'ensemble, nous déposons aujourd'hui.
Capucine Graby
Alors, on va développer un point en particulier, c'est la conciliation entre vie personnelle et vie professionnelle. Quelles sont vos recommandations, vos préconisations, Marlène Schiappa ?
Marlène Schiappa
Je crois que c'est un sujet fondamental parce que, tant qu'il y aura des inégalités entre les femmes et les hommes au foyer, il y aura des inégalités entre les femmes et les hommes dans la sphère professionnelle. C'est une conviction que j'ai de longue date.
J'avais créé et présidé plus de dix ans le réseau « Maman travaille » sur ces questions-là.
Vous ne pouvez pas être en même temps à un brief stratégique ou dans un réseau, dans un afterwork et être en train de faire le bain des enfants et de faire réciter les devoirs. Ce n'est pas possible. Donc, à un moment, il y a véritablement un enjeu.
C'est la raison pour laquelle, avec Bruno Le Maire, nous sommes convaincus qu'il y a une action à mener à la fois pour renforcer le congé paternité - nous posons donc la question dans cette consultation - mais aussi pour travailler sur la manière dont les femmes, après s'être arrêtées de travailler pour élever leurs enfants, que ce soit par choix ou par obligation, peuvent plus facilement, moins difficilement en tout cas, revenir sur le marché du travail.
On sait qu'après un temps de pause, il est très difficile d'arriver avec un CV qui a un trou de 3 ans, 5 ans, voire plus parfois. Avec Bruno Le Maire, nous sommes résolus à agir sur ce sujet. C'est une des questions que nous posons dans la consultation.
Capucine Graby
Bruno Le Maire sur ce sujet !
Bruno Le Maire
Je n'ai pas grand-chose à ajouter à ce que vient de dire Marlène Schiappa.
Simplement d'expérience - on le voit tous dans nos vies quotidiennes - les tâches domestiques, les tâches familiales, c'est ce qui empêche le retour à l'emploi dans les meilleures conditions, c'est ce qui a une incidence aussi sur le niveau de salaire. Les chiffres sont absolument sans appel. Dès que vous avez un enfant, si vous vous en occupez, 5 ans après, 25% de salaire en moins. C'est ça la réalité quotidienne d'aujourd'hui que vivent des millions de femmes dans notre pays.
Je trouve que c'est effectivement un très beau combat à livrer. C'est celui que livre aussi Christelle Dubos, c'est celui sur lequel nous travaillons avec la ministre du Travail, Muriel Pénicaud. C'est un très beau combat à livrer.
De point de vue-là, je veux être très clair : la loi sur laquelle nous travaillons tous ensemble, la loi que nous voulons proposer avec Marlène Schiappa, c'est une loi réelle et réaliste. Réelle, c'est-à-dire qu'elle doit avoir une incidence réelle sur la vie des femmes. Ce n'est pas une loi déclaratoire. Et tous ceux qui se disent « pas d'inquiétude, Marlène Schiappa et Bruno Le Maire vont nous sortir une loi déclaratoire », vont être déçus. C'est une loi qui doit être concrète et changer réellement l'égalité femmes-hommes dans notre pays.
Nous allons donc poser les questions qui sont des questions difficiles avec Adrien Taquet, avec Christelle Dubos. La question des congés est une question fondamentale. Le congé parental de 3 ans est-il adapté aujourd'hui avec un niveau d'indemnisation qui n'est pas très élevé et qui est le même du premier mois jusqu'au dernier mois des 3 ans. Est-ce vraiment la meilleure solution ? Ne peut-on pas envisager d'autres solutions ? Par exemple, un congé qui serait mieux rémunéré au départ, qui serait dégressif et qui inciterait plus au retour à l'emploi ?
Certains vont dire non parce qu'on a besoin des 3 ans. D'autres vont dire, au contraire, oui, c'est une excellente idée parce que ça incitera les femmes à reprendre plus vite le travail et à ne pas rester trop éloignées de l'emploi. Nous voulons votre avis et votre regard sur cette proposition.
Le congé paternité, je dis tout de suite qu'il n'est pas question de le rendre obligatoire. Car nous ne croyons pas, avec Marlène Schiappa, à des solutions obligatoires. Mais ne peut-il pas être plus long ? Ne peut-on pas inciter, dans le cadre, une fois encore, d'un libre choix, les pères de famille, les jeunes pères, à prendre plus de place dans l'éducation du jeune enfant, quand on sort de l'hôpital ou de la clinique, qu'on s'installe, accablé de tâches domestiques, matérielles, administratives. Ne faut-il pas que le père décide librement de rester plus longtemps ? C'est des questions absolument fondamentales.
Même chose sur l'accès des femmes aux plus hautes fonctions de direction. Il y a eu un travail très important qui a été fait. Je salue la loi Copé-Zimmermann. C'est une très belle loi. Elle a changé les choses dans les conseils d'administration. Mais je vous invite, à la sortie de cette réunion, à regarder sur un site internet la liste des Comex des 120 plus grandes entreprises françaises. Cherchez des femmes ! Vous n'allez pas en trouver beaucoup.
Mais il faut aussi traiter le sujet des Comex. Le fait qu'il n'y ait pas de vivier, que ce soit difficile, que ce soit plus difficile dans certains secteurs d'activité que d'autres, je veux bien entendre tout ça. Mais il faudra quand même trouver des solutions réelles et réalistes.
Capucine Graby
La question de l'accès des femmes au financement, on en a beaucoup parlé ce matin. Quel est l'étape suivante ? Comment faire bouger les lignes sur ces sujets-là ?
Bruno Le Maire
D'abord, partons du constat. Parce que je pense que nous avons fait avec Marlène Schiappa énormément de travail d'écoute. Je ne crois qu'à ce travail-là : écouter, entendre, comprendre pour le bon diagnostic. Moi, vous m'auriez dit il y a une douzaine de mois, « Ben voilà, il y a un problème sur l'accès des femmes entrepreneurs au financement. Je ne vous aurais pas cru, mais au bout du quinzième, vingtième, trentième témoignage de femmes qui vous dit : « moi, je vais à la banque et je dis j'ai un super projet entrepreneurial. Le banquier me répond : est-ce que votre mari est bien d'accord » ? Là, je me dis, il y a un problème.
Capucine Graby
Alors, il y a les témoignages et puis il y a les chiffres.
Bruno Le Maire
Il y a les chiffres qui sont aussi sans appel. C'est plus difficile pour une femme d'avoir accès à un financement pour son projet entrepreneurial.
Deuxième remarque, quand je dis projet entrepreneurial, ce n'est pas une start-up à dix ou quinze millions d'euros. Je vous parle aussi de la petite entreprise qu'on veut ouvrir sur de l'alimentaire, sur du vêtement, sur de l'accompagnement, sur les cours à domicile, des choses toutes simples où les femmes se heurtent véritablement à un mur qui est le mur du financement.
Nous allons donc mobiliser les banques, nous allons mobiliser toutes les institutions financières et nous ferons le nécessaire dans cette loi pour que les femmes, lorsqu'elles réclament un financement pour leur projet entrepreneurial, soient traitées de manière égale par rapport à un homme qui franchirait la porte de la banque et qui demanderait exactement la même chose sur le même projet.
Capucine Graby
Sur le financement, il y aura un avant et un après de… On est quoi ? Le 2 décembre ?
Bruno Le Maire
Oui, il doit y avoir un après le 2 décembre, vous voyez, on a même le soleil d'Austerlitz avec nous, donc c'est parfait. Il doit y avoir un avant et un après la loi que nous portons avec Marlène Schiappa.
Je ne vous dis pas qu'on va régler tous les problèmes. Ce serait exagérément présomptueux. Je dis simplement qu'on a identifié un certain nombre de sujets, cinq au total, qui vont de l'accès des jeunes filles à l'éducation sur des métiers ou des thématiques dont elles se détournent trop - je pense par exemple au métier d'ingénieur, des métiers de mécanique - jusqu'à la manière dont elles transforment ce diplôme en accès à l'emploi jusqu'à l'égalité salariale en passant par les congés, jusqu'aux directions dans les Comex. Nous allons traiter chacun de ces sujets, cinq grands sujets et il y aura un avant et un après.
Nous n'aurons pas réglé tous les problèmes d'égalité entre les femmes et les hommes dans notre pays avec Marlène Schiappa mais si nous pouvons faire un grand bond en avant à cette occasion-là, on sera très heureux.
Capucine Graby
Marlène Schiappa, sur ce sujet du financement ?
Marlène Schiappa
Oui, je crois que c'est absolument fondamental de comprendre que, par exemple, 2 % seulement - me semble-t-il - des fonds qui vont financer et soutenir les start-up se dirigent vers les femmes et on a là vraiment un système, en fait un système entier à changer, je crois, pour permettre aux femmes de porter leur projet.
Ça ne veut pas dire qu'il y a très peu de femmes qui entreprennent, 30% des entreprises créées le sont par des femmes. Ça ne veut pas dire que les femmes ont moins envie ou qu'elles ont moins d'idées, mais simplement qu'elles sont moins soutenues. Et sur ces questions, je voudrais dire qu'on observe - un certain nombre d'études l'ont très bien documenté - une baisse de l'orientation des jeunes filles vers les filières des nouvelles technologies notamment, et c'est une question de l'égalité femmes-hommes, c'est une question de justice sociale. C'est aussi une question d'économie et d'innovation.
Vous avez des pans entiers de l'économie qui sont très féminisés : sanitaire et social, santé et services à la personne, etc. Ce ne sont pas des clichés, ce sont des statistiques. Dans ces secteurs-là, vous avez une grande majorité de femmes.
Or, si les femmes ne sont pas formées aux nouvelles technologies, ça veut dire que vous avez des pans entiers de l'économie qui passent à côté de la transformation digitale et donc qui passent à côté d'une révolution et qui restent bloqués dans le passé.
C'est la raison pour laquelle, avec l'ensemble du Gouvernement, nous avons confié à Chiarra Corazza, la directrice du Women's Forum, qui est présente et que je salue, une mission pour voir comment nous pouvons rendre plus attractives ces filières pour les jeunes filles, pour faire en sorte qu'elles ne passent pas à côté des métiers d'avenir qui seront aussi les mieux rémunérés et ceux qui, très probablement, auront une courbe de croissance de recrutement la plus importante dans les temps à venir.
Capucine Graby
Merci Marlène. Un mot de conclusion peut-être sur le calendrier de la consultation : comment ça va se passer ?
Marlène Schiappa
Nous avons eu une très brillante présentation de Make.org. Nous avons confié deux missions - l'une à Chiarra Corazza, l'autre à Brigitte Grésy - sur la question de l'amélioration des quotas.
À cet égard, je voudrais dire que j'entends les uns et les autres et la consultation nous permettra d'avoir les points de vue de chacun sur les quotas de femmes. J'entends souvent dire : « mais c'est vexant pour une femme d'être nommée parce qu'elle est un quota ».
En tant que femme, ce que je trouve encore plus vexant, c'est de ne pas être nommée du tout. Donc moi, ça ne me dérange pas d'être nommée pour un quota. Par ailleurs, ça fait des générations qu'on ne nomme pas des femmes parce qu'elles sont des femmes. On pourrait peut-être essayer l'inverse pendant une ou deux générations et nous verrons ce que ça donne.
Nous avons donc confié ces deux missions à Chiarra Corazza et à Brigitte Grésy. Nous lançons cette vaste consultation avec Make.org. Les parlementaires sont aussi pleinement associés à ce travail collectif. Nous allons poursuivre avec Bruno Le Maire des réunions, des auditions, des rencontres qui nous permettront d'écouter chacune et chacun.
Et puis, je crois que nous avons un grand rendez-vous autour du 8 mars. Je voudrais dire que autour du 8 mars qui est la Journée internationale des droits des femmes, nous allons faire un certain nombre de propositions et nous avons cette ambition, en tout cas avec Bruno Le Maire, de proposer quelque chose qui soit assez solide basé bien évidemment sur ces consultations globales.
Capucine Graby
Bruno Le Maire, en conclusion ? Votre ambition, elle est forte, elle est puissante. Croyez-vous à la mobilisation des citoyens sur le sujet ?
Bruno Le Maire
J'y crois profondément et je pense qu'elle est absolument indispensable.
Capucine Graby
Ça c'est sûr !
Bruno Le Maire
Je relaie donc l'appel qui a été passé. Exprimez-vous sur le site qui a été dédié sur Make.org, Femmeeco.make.org. Plus il y aura de consultations, plus il y aura de propositions, mieux ce sera.
Je voudrais juste terminer par quelques convictions très simples. Les femmes font la force de la France. Je l'ai toujours pensé. Je considère qu'il est temps que ça se traduise en actes dans le domaine économique.
La démocratie, c'est un combat, un combat de convictions, mais c'est un combat. Conviction contre conviction. Moi, ma conviction et nous la partageons avec Marlène Schiappa, c'est que les femmes font la force de la France et que nous devons accélérer dans l'affirmation de leur place dans la société française.
Nous allons le faire sur des sujets très concrets : ce sont les Comex dont j'ai parlé. Je sais bien que le Comex n'a pas d'entité légale et de distinction juridique, donc, il va falloir réfléchir à ça. On va peut-être donner des calendriers, du temps. Il faut peut-être distinguer secteur d'activités par secteur d'activités. Dans l'automobile, c'est plus difficile que dans le médico-social où il y a déjà des femmes qui sont plus nombreuses. C'est une partie du travail. Ce ne sera pas forcément la plus difficile.
Il y a une deuxième partie qui est absolument essentielle. C'est de toucher à des blocages culturels qui sont profonds - et là, je vous parle en père de famille et non plus que comme ministre de l'Economie et des Finances - c'est vrai qu'il y a des blocages qui sont profonds sur l'éducation du jeune enfant, du bébé qui arrive dans une famille, dans une maison, du partage des tâches domestiques, de qui s'occupe de la lessive, les courses, qui s'occupe de l'enfant, de la santé, du lien avec le médecin, du temps que ça demande. Ces blocages culturels, nous, nous voulons les faire évoluer.
Il ne s'agit pas de les prendre bille en tête. Ce serait très maladroit, mais nous voulons les faire évoluer pour que les parents, les pères, prennent toute leur place aussi dans cette vie familiale et dans le partage de ces tâches domestiques. C'est la question des congés que nous allons traiter avec Adrien Taquet, avec Christelle Dubos et aussi avec Myriam Pénicaud parce qu'il y a un aspect salarial et travail qui est important.
Il y a un troisième sujet qui touche encore plus au coeur de ce que nous portons comme ambition avec tous les parlementaires qui sont ici, avec la majorité et ça a été, je le répète, très bien exprimé tout à l'heure, c'est la visibilité.
Rendre les succès féminins visibles et des succès à tous les étages. Pas uniquement une grande patronne ou une ministre. Tant mieux qu'il y ait des grandes patronnes et des ministres qui occupent des places de tout premier plan, mais y compris dans ma circonscription d'Evreux, y compris dans les territoires, y compris dans les CCI, y compris dans les Chambres de métiers, y compris chez les professions libérales, y compris chez les artisans. Partout. Qu'on voit la force des femmes et je le répète, la force des femmes fera la force de la nation française.
Capucine Graby
Merci beaucoup.
Merci à tous.
Merci à tous de votre présence.
Merci.
Source https://www.economie.gouv.fr, le 18 décembre 2019