Texte intégral
CECILE DE MENIBUS
"Le petit déjeuner politique", ce matin c'est Emmanuelle WARGON, secrétaire d'État auprès de la ministre de la Transition écologique et solidaire.
PATRICK ROGER
Bonjour Emmanuelle WARGON.
EMMANUELLE WARGON
Bonjour Patrick ROGER.
PATRICK ROGER
La crise du Covid va-t-elle faire bouger les choses pour notre environnement aussi, on va voir ça dans un instant. Avant ça le déconfinement phase 2, "libérés" comme le disent certains. Une interrogation tout de même Emmanuelle WARGON, pourquoi est-ce qu'on n'assouplit pas la limitation des 100 kilomètres dès ce week-end, pour les gens qui voudraient profiter de 3 jours, éventuellement, de la Pentecôte, pour se déplacer ?
EMMANUELLE WARGON
Je crois que c'est important qu'on fasse les choses par étapes, parce que notre objectif c'est aussi de donner de la visibilité, on a de bons résultats sur l'épidémie, mais on a de bons résultats sur l'épidémie aussi parce que tout le monde respecte un certain nombre de restrictions. On avait annoncé depuis longtemps que ces restrictions couvraient ce grand week-end, et c'est vrai que le mélange de populations, plus on se mélange, plus on se déplace, plus, voilà, on a des risques aussi que l'épidémie se transfère d'un endroit à un autre. Donc je crois qu'il faut rester raisonnable. On ouvre les parcs et jardins dès ce week-end dans les zones qui étaient rouges et qui passent à l'orange, France entière, ça c'était une demande, et je crois que c'était un besoin, et ça donnera une bouffée d'oxygène, notamment en Ile-de-France, après, les déplacements, c'est après le grand week-end, il y aura des week-ends en juin, il y aura des week-ends en juillet…
PATRICK ROGER
Il y avait 3 jours là, c'est un peu dommage, c'était l'occasion…
EMMANUELLE WARGON
C'est sûr, mais après les Français avaient compris qu'il n'y aurait pas de grands déplacements…
PATRICK ROGER
Il n'y a plus de jour férié après.
EMMANUELLE WARGON
Pendant ces 3 jours, mais il reste la possibilité quand même de partir pour le samedi/dimanche.
PATRICK ROGER
Emmanuelle WARGON, est-ce qu'il y a une crainte réelle de retour de l'épidémie, qu'est-ce qu'on vous dit, vous, au plus haut niveau justement, au gouvernement
EMMANUELLE WARGON
Il y a toujours une crainte de voir comment cette épidémie va évoluer, et donc on est en vigilance maximale, on est en très grande vigilance, on suit les chiffres tous les jours, on suit tous les signaux, et si nous devons prendre des ajustements, nous les prendrons, mais pour l'instant nous avons, depuis la phase 2 du déconfinement, des résultats plutôt encourageants, et ça nous permet de passer à la prochaine étape. Je crois qu'il faut être très vigilant, par exemple sur les gestes barrières, continuer les gestes barrières, se laver les mains, le gel hydro-alcoolique, ne pas s'embrasser, ne pas se serrer la main, porter le masque, qui est maintenant recommandé très très largement, évidemment obligatoire dans les transports, tout ceci ce sont des réflexes en fait, c'est une nouvelle manière de vivre, d'une certaine manière, et ça, ça protège, ça protège soi-même et les autres. En fait, c'est vraiment un sujet de protection individuelle et collective, on est tous responsable chacun de soi-même et des autres, il faut qu'on continue avec cet état d'esprit.
PATRICK ROGER
Vous avez vous-même le Covid, ou la Covid, est-ce que vous avez encore des symptômes ?
EMMANUELLE WARGON
Moi j'ai eu une version intermédiaire plutôt bénigne, je l'ai eue relativement tôt puisque je l'ai eue en mars, pendant une semaine, dix jours, j'étais vraiment complètement à plat, au lit, fièvre, courbatures, mais ça n'a pas duré très longtemps, ça a duré une dizaine de jours, plus quelques jours pour retrouver de l'énergie.
PATRICK ROGER
Vous avez pris quoi, du Doliprane ou de l'hydroxychloroquine ?
EMMANUELLE WARGON
Non, j'ai pris uniquement du Doliprane.
PATRICK ROGER
Non, mais à l'époque vous auriez pu prendre de l'hydroxychloroquine…
EMMANUELLE WARGON
Moi j'ai tendance à croire les évaluations scientifiques et les autorisations de mise sur le marché, et donc on va attendre de voir quels sont les évaluations scientifiques, j'ai pris du Doliprane.
PATRICK ROGER
Vous avez vu, "The Lancet" est plus ou moins remis en cause en fait, sur certains points pour l'instant.
EMMANUELLE WARGON
En tout cas le Doliprane pour faire baisser la fièvre et faire tomber les courbatures c'était très bien.
PATRICK ROGER
La reprise des activités, j'ai vu que vous vous déplacez sur les chantiers, vous voulez redonner un coup de booster aux travaux, et notamment pour la transition énergétique, on a l'impression que c'est un peu entre parenthèses, non ?
EMMANUELLE WARGON
Alors, ce n'est pas entre parenthèses, et oui, c'est vraiment important que ça reprenne. D'abord le bâtiment c'est un des secteurs clés de l'activité économique du pays, vous savez, quand le bâtiment va, tout va, on a vraiment besoin que le bâtiment reprenne. Il s'était beaucoup arrêté, c'est en train de reprendre maintenant, on est à peu près à trois quarts des chantiers qui ont ré-ouvert, ils n'ont pas ré-ouvert à 100 % d'activité, nous, notre objectif, c'est 100% de réouverture, le plus vite possible. Donc je suis allée voir hier en Saône-et-Loire des artisans, pour discuter avec eux, quelles sont leurs difficultés, pourquoi est-ce que ça reprend plus ou moins vite, et comment on fait pour accélérer. Dans ces travaux, évidemment au ministère de l'Ecologie, on soutient énormément les travaux de rénovation, parce que ces travaux de rénovation thermique, c'est de l'activité pour le bâtiment, et puis c'est aussi des économies d'énergie, ça va nous permettre d'atteindre nos objectifs de lutte contre le changement climatique, il fait toujours chaud, on est toujours en réchauffement climatique, donc ça, ça existe toujours. Donc, ces travaux-là, ils sont pour partie chez les particuliers, j'étais hier dans un chantier de particulier, chez un monsieur qui rénove sa maison, et le message c'est vous pouvez reprendre vos travaux chez vous, c'est sûr, il y a un protocole pour les artisans, des gestes barrières…
PATRICK ROGER
Oui, il y a des mesures de sécurité.
EMMANUELLE WARGON
Des mesures de sécurité, on peut, on doit, c'est important de reprendre les travaux, et on peut reprogrammer des travaux, il existe déjà pas mal d'aides, avec une prime qu'on a lancée cette année, qui s'appelle "Ma Prime Rénov", qui est très simple à obtenir, et donc c'est le bon moment pour faire des travaux.
PATRICK ROGER
C'est ça, sauf que les artisans, eux ont envie de reprendre, il y a parfois des petits doutes dans les petites équipes parce qu'il y a de la proximité, beaucoup, et c'est difficile toujours de porter d'ailleurs des masques, vous avez dû le voir en fait hier, quand on travaille, quand il fait chaud comme ça, 25, 30 degrés.
EMMANUELLE WARGON
Il y a plein de types de chantiers différents, donc je pense que ce qui est important c'est de trouver des adaptations chantier par chantier. Quand vous êtes en extérieur, déjà, c'est plus facile, il n'y a pas forcément besoin d'un masque, si vous êtes tout seul en extérieur, à faire de l'isolation par extérieur d'une maison, dans ce cas-là c'est des travaux classiques, quand vous avez plusieurs corps de métier à l'intérieur d'un appartement, ça nécessite de s'organiser, mais les artisans d'hier me disaient "en fait aujourd'hui c'est moi qui passe, et puis demain c'est l'électricien, et puis après-demain ce sera le plaquiste", ils arrivent aussi à organiser, c'est un peu plus compliqué, mais ça va se mettre en place.
PATRICK ROGER
Emmanuelle WARGON, vous voulez montrer l'exemple, j'ai vu que vous roulez en Zoé électrique, vous êtes allée en Zoé électrique en Saône-et-Loire, mais vous avez fait des pauses, non, parce que, c'est bien l'électrique pour l'instant, mais enfin…
EMMANUELLE WARGON
Je roule en Zoé électrique depuis ma prise de fonction au ministère, ma voiture de fonction à Paris c'est une Zoé électrique, et comme on relance, vous savez, le plan automobile cette semaine, avec les primes, hier j'étais en Saône-et-Loire, j'y suis allée en TGV, et je suis arrivée à la gare du Creusot, et à partir de la gare du Creusot, on a fait tout ce circuit, avec différentes étapes, en Zoé électrique, et c'est très bien de montrer que les voitures électriques c'est fiable, j'ai suis remontée jusqu'à Dijon, pour reprendre le train, en voiture électrique.
PATRICK ROGER
Oui, mais vous voyez, vous n'avez pas pu aller effectivement en voiture électrique totalement jusqu'à là-bas parce que c'est un petit peu compliqué.
EMMANUELLE WARGON
Non, parce que c'était plus rapide d'y aller en train surtout.
PATRICK ROGER
Oui, oui, bien sûr, quand on est peut, c'est possible, mais pas pour tout le monde…
EMMANUELLE WARGON
La Zoé électrique, maintenant, ça permet de faire un peu de promotion, c'est très bien, elle a presque 400 kilomètres d'autonomie, donc on commence à pouvoir faire des distances intéressantes.
PATRICK ROGER
Oui, en roulant à petite vitesse, quand on prend l'autoroute, là vous ne faites par les 400 kilomètres !
EMMANUELLE WARGON
En tout cas tous mes déplacements en région parisienne, et j'en fais beaucoup, sont avec la Zoé et ça se passe très bien.
PATRICK ROGER
Non, mais pourquoi, dans le grand plan de relance automobile, puisque vous défendez la transition énergétique, pourquoi vous avez limité à 2 000 euros la prime pour les hybrides, et notamment aussi les hybrides rechargeables, alors que ça peut atteindre 7000 euros pour l'électrique ? J'avoue que je n'arrive pas à comprendre.
EMMANUELLE WARGON
D'abord on a créé une prime pour les hybrides, parce que, avant ce plan, les hybrides n'étaient pas du tout éligibles à des primes spéciales. Vous savez, on a une prime pour les électriques et les hybrides, et une prime à la conversion, donc si vous mettez au rebut votre vieille voiture, c'est prime à la conversion, et si vous achetez une électrique, ou une hybride, en plus de la prime à la conversion, vous avez une prime spécifique, donc ça peut faire jusqu'à 12 000 euros pour l'achat d'une voiture, donc ça commence à devenir vraiment intéressant.
PATRICK ROGER
Pour l'électrique, oui.
EMMANUELLE WARGON
Pour l'électrique ça peut faire 5 000 + 7 000, et si c'est une hybride ça peut faire 5 000 + 2 000.
PATRICK ROGER
Attendez, hybride vous n'avez pas 5 000.
EMMANUELLE WARGON
Hybride c'est 2 000, mais si on rajoute la prime à la conversion…
PATRICK ROGER
Non, mais pourquoi ? Entre nous on le sait, pour les hybrides et les hybrides rechargeables c'est parce que les voitures françaises sont quasiment absentes pour l'instant, et qu'on favoriserait l'étranger.
EMMANUELLE WARGON
Ce n'est pas seulement ça, c'est parce que le bilan écologique d'une voiture hybride il est nettement moins intéressant que le bilan écologique d'une vraie voiture électrique.
PATRICK ROGER
Oui, mais vous pouvez vous déplacer, faire des grands trajets au moins !
EMMANUELLE WARGON
Il ne faut pas opposer les modèles les uns aux autres, l'électrique, il y a encore 3, 4 ans, ou 4, 5 ans, l'autonomie réelle elle était à 80 kilomètres, maintenant l'autonomie réelle elle est proche de 400 kilomètres, et on va aussi déployer massivement des bornes électriques partout en France, l'objectif c'est 100 000. L'hybride c'est une autre solution, elle est moins bonne écologiquement, elle est moins bonne, comme elle est moins bonne écologiquement, elle est moins aidée, mais toute façon toutes les voitures sont aidées en prime la conversion, si vous mettez à la décharge, si vous rendez à votre concessionnaire une vieille voiture, là vous avez une aide, quelle que soit la voiture que vous achetez dans les modèles les plus récents, les moins polluants.
PATRICK ROGER
Alors, sur les batteries électriques justement, on va fabriquer un petit peu donc en France, en Europe, et pas simplement importer de Chine ?
EMMANUELLE WARGON
Oui, l'une de nos motivations, et c'était déjà vrai avant la crise, évidemment elle s'est renforcée, c'est de retrouver de la souveraineté stratégique sur les filières les plus importantes. La batterie c'est évidemment une filière stratégique. Et vous vous souvenez, il y a environ un an on avait annoncé ce qu'on appelle l'Airbus de la batterie, c'est-à-dire un grand projet franco-allemand, dans lequel on investit massivement pour être plus fort, être plus autonome en matière de technologie sur les batteries, donc on renforce encore ce projet, à l'occasion de ce plan automobile, pour pouvoir produire plus vite, et donc pour que… notre objectif c'est 1 million de voitures électriques produites en France, et autonomie industrielle sur les batteries.
PATRICK ROGER
Dans les fameuses primes à la conversion, là juste encore une parenthèse, il y en a toujours pour les SUV, les diesel, ça c'est critiqué par les écolos, qu'est-ce que vous leur répondez ?
EMMANUELLE WARGON
En fait l'important c'est les émissions de CO2 par voiture, et donc c'est ça le marqueur, parce que in fine notre sujet c'est, est-ce que les voitures polluent beaucoup, émettent beaucoup de gaz à effet de serre ou pas, et donc les voitures qui sont éligibles sont celles qui ont le moins d'émissions de CO2 par véhicule, et du coup, quel que soit le poids du véhicule, finalement l'important ce sont plutôt ses émissions.
PATRICK ROGER
Est-ce que vous allez relancer une grande campagne sur justement de la protection de l'environnement, les travaux énergétiques, ou pas ?
EMMANUELLE WARGON
Oui, on lance mi-juin une grande campagne de communication sur les travaux, la rénovation, les travaux énergétiques, dans la presse, dans les médias, pour dire aux particuliers, aux Français, à vous et moi, c'est possible de faire des travaux, ils sont maintenant très aidés, c'est plus facile de se faire accompagner, allons-y.
PATRICK ROGER
Les municipales, Gérard COLLOMB passe un deal à Lyon avec les LR, doitil être exclu de la République en Marche, c'est une nouvelle trahison de Gérard COLLOMB ou pas ?
EMMANUELLE WARGON
Vous avez probablement vu le message très clair de Stanislas GUERINI hier, qui est le délégué général de la République en Marche, qui dit que ça n'est pas dans l'ADN du parti, que ça n'est pas conforme à notre ligne politique, et du coup il a demandé que la commission nationale d'investiture regarde si on maintient l'investiture ou pas du candidat actuel LREM à la ville de Lyon, Yann CUCHERAT. Donc moi je pense que notre positionnement, notre ligne politique, elle est autour d'un socle commun, et que ce socle commun ce n'est pas ce que nous partageons, avec Laurent WAUQUIEZ.
PATRICK ROGER
C'est quoi le socle commun ?
EMMANUELLE WARGON
Le socle commun qui…
PATRICK ROGER
Cela dit, il y a des LR avec qui vous avez passé plus ou moins des deals auparavant, sans mettre de candidat dans des grandes villes.
EMMANUELLE WARGON
Non, mais on a une vision…
PATRICK ROGER
Donc le socle commun il est variable, non, les valeurs sont variables.
EMMANUELLE WARGON
Non, je ne crois pas que les valeurs soient variables, ce sont des valeurs de liberté économique, de soutien à l'activité, à l'attractivité…
PATRICK ROGER
Édouard PHILIPPE c'est un ancien LR, c'est le Premier ministre.
EMMANUELLE WARGON
Je veux juste répondre à la question, nos valeurs sont des valeurs de liberté, d'attractivité, de soutien économique, de développement de l'activité économique et du travail, ce sont aussi des valeurs de protection, moi j'y suis très sensible, c'est de ce monde-là que je viens, protection des plus fragiles, des plus en difficulté, moi je me retrouve complètement dans ces valeurs avec Édouard PHILIPPE, je ne m'y retrouve pas avec Laurent WAUQUIEZ.
PATRICK ROGER
Le mot de la fin avec Cécile de MENIBUS.
CECILE DE MENIBUS
Vous parliez de souveraineté économique, Bruno LE MAIRE en parle aussi. Produire chez nous aujourd'hui, plus produire chez nous, ça veut dire que, plus de pollution chez nous surtout.
EMMANUELLE WARGON
La question c'est comment est-ce qu'on intègre toute la pollution dans nos mesures de politique publique, parce que quand on produit en Chine, les gaz à effet de serre, finalement ils se mélangent dans l'atmosphère, donc qu'ils soient émis par une centrale à charbon en Chine, ou par une usine en France, in fine ça fait une quantité très élevée de gaz à effet de serre, et ça, ça fait du réchauffement climatique. Si on produit en France, ou en Europe, on va produire individuellement, pour chaque mode de production, avec moins d'énergie, parce qu'on est plus vigilant, on a des normes plus strictes, mais c'est vrai que ça compte dans le bilan carbone de la France, ou de l'Europe, et pas dans le bilan carbone de la Chine. Donc ça veut dire qu'il faut calculer ce qu'on appelle l'empreinte carbone globale, et donc réintégrer ce qu'on appelle la pollution importée, c'est-à-dire les émissions de gaz à effet de serre, en gros la pollution qui vient des produits importés, dans notre calcul, parce que finalement, notre objectif est mondial, on a besoin de réduire nos émissions de gaz à effet de serre en France et en Europe, on a aussi besoin que ça baisse à l'autre bout du monde, sinon on n'atteindra pas les objectifs de limitation du réchauffement climatique. Donc c'est très important de pouvoir continuer à produire en France et en Europe, parce que nos modes de production sont meilleurs, ils sont plus décarbonés. Vous prenez le charbon, on est en train de fermer les quatre dernières centrales électriques à charbon en France, et donc l'électricité en France elle est de plus en plus décarbonée, du coup ce n'est pas une contradiction de produire plus en France et de lutter contre le réchauffement climatique, l'émission de gaz à effet de serre, au contraire ça va dans le même sens.
CECILE DE MENIBUS
Ça veut dire que vous allez surveiller plus les entreprises.
EMMANUELLE WARGON
Il faut qu'on surveille les entreprises, il faut qu'on les surveille, et qu'on les incite surtout à faire les investissements qui leur permettent de produire avec des énergies plus propres, mais ça doit rester une politique mondiale, c'est pour ça que c'est très important de garder cette animation, cette volonté internationale, cette diplomatie climatique internationale, parce que si on le fait à un endroit du monde et pas ailleurs, du coup l'effet n'est pas le même.
PATRICK ROGER
Merci Emmanuelle WARGON, secrétaire d'État auprès de la ministre de la Transition écologique et solidaire, d'avoir été avec nous ce matin sur Sud Radio.
Source : Service d'information du Gouvernement, le 2 juin 2020