Texte intégral
Je suis ici pour le Conseil affaires générales, le premier pour ce qui me concerne, et nous allons discuter d'un certain nombre de sujets importants.
D'abord, commencer par préparer le Conseil européen sur les sujets économiques ou internationaux qui occuperont les chefs d'Etat et de gouvernement jeudi et vendredi et qui sont évidemment à la fois urgents et sensibles.
Nous discuterons aussi des questions du Brexit, un point d'information et de discussion sur le Brexit.
Puis, un sujet très important dans le contexte actuel qui est la coordination, une meilleure coordination des critères sanitaires face à la crise du COVID. C'est très important, la France l'a proposée, la présidence l'a soutenue, la Commission a fait une proposition en ce sens, que nous puissions avoir les mêmes critères pour prendre nos décisions sur les déplacements, sur les frontières en Europe sinon cela crée, comme on le vit malheureusement aujourd'hui, de la confusion.
Puis, nous discuterons de la discussion de l'Etat de droit, les procédures en cours, l'article 7 à l'égard de la Pologne et de la Hongrie, mais plus généralement je crois que cette question de l'Etat de droit, on le voit à travers le budget européen, doit être renforcée en Europe. Notre panoplie d'outils doit être renforcée en Europe parce que c'est une question de solidarité et de responsabilité. Il faut bien sûr une solidarité financière à l'égard de tous les pays, mais à côté, dans notre budget, il doit y avoir aussi des mécanismes de vérification, de respect des valeurs fondamentales, politiques qui fondent notre projet de l'Union.
Donc, vous voyez, entre la santé, les questions de principe de l'Etat de droit, le sujet évidemment du Brexit et puis l'ensemble de l'agenda du Conseil européen, nous avons aujourd'hui un menu chargé. Donc, je me réjouis, pour ce premier Conseil affaires générales de mon côté, de participer aux côtés de l'ensemble des Etats membres et de mes collègues.
Source : https://www.diplomatie.gouv.fr, le 25 septembre 2020