Texte intégral
Madame la Députée,
Dans cette lutte contre la COVID-19, tous les Français sont contraints dans leurs déplacements, qu'il s'agisse des Français établis en métropole, des Français établis dans les territoires ultra-marins, et également des Français établis hors de France. C'est vrai que depuis plusieurs mois déjà, les frontières de l'espace européen avec les Etats tiers sont déjà fermées. Des dérogations existaient, mais depuis dimanche, il a été effectivement décidé de durcir ce dispositif pour le restreindre aux motifs impérieux ; parce que nous avons cette nécessité d'éviter toute propagation des variants, d'où qu'ils viennent. Et donc, dans ce contexte, je veux dire, effectivement, que les catégories que vous avez citées, les transfrontaliers, les transporteurs, bénéficient d'aménagements que vous avez évoqués, que nos Français établis hors de France pourront rentrer, pour un certain nombre de motifs impérieux. Cette liste indicative a été mise en ligne. Elle prévoit des motifs d'ordre personnel ou familial, pour des sujets, hélas, de décès, de garde d'enfant, d'assistance aux personnes âgées, pour des motifs également professionnels, pour des motifs médicaux. Et donc, tout est fait pour faire en sorte que dans des cas vraiment impérieux, ce retour puisse se faire.
Et puis, les Français établis hors de France, depuis le début, avec Jean-Yves Le Drian, nous avons veillé à ce qu'ils puissent bénéficier de l'accompagnement de nos services, des services consulaires. Et cela se traduit, très concrètement, avec des bourses supplémentaires, avec des crédits additionnels pour les associations qui aident les Français établis hors de France. C'est très simple : les Français établis hors de France portent une partie de la Patrie, la Patrie continuera d'être à leurs côtés.
Source https://www.diplomatie.gouv.fr, le 8 février 2021