Interview de M. Alain Griset, ministre chargé des petites et moyennes entreprises, à Sud Radio le 4 février 2021, sur les aides aux entreprises confrontées à l'épidémie de Covid-19.

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Média : Emission La Tribune Le Point Sud Radio - Sud Radio

Texte intégral

CECILE DE MENIBUS
Le " Petit déjeuner politique ", ce matin c'est Alain GRISET, ministre délégué chargé des Petites et Moyennes Entreprises.

PATRICK ROGER
Bonjour Alain GRISET.

ALAIN GRISET
Bonjour.

PATRICK ROGER
On va parler d'un nouveau plan d'aide que vous allez nous révéler en exclusivité ce matin. Mais une question quand même avant cela : les petites entreprises, il y a une partie des commerces encore ouverts, là, craignent un nouveau reconfinement, est-ce que vous pouvez les rassurer ce matin, Alain GRISET ?

ALAIN GRISET
Tout d'abord leur dire que le président de la République a choisi pour l'instant le couvre-feu, c'est un geste fort, parce qu'effectivement tout le monde sait, le président également en premier, que le confinement est quelque chose de difficile à supporter, pour les Français d'abord, mais également pour l'activité économique, et donc nous comptons tous sur le fait que chacun a sa place, joue son rôle, pour qu'effectivement nous puissions tenir comme ça, parce que…

PATRICK ROGER
On peut l'éviter, si chacun respecte l'ensemble des gestes barrières, c'est ce que vous dites, quoi.

ALAIN GRISET
C'est le principe. Le virus circule lorsqu'il y a du brassage et lorsque les personnes ne respectent pas les distances, les gestes barrières. Donc si chacun respecte ça, je pense qu'on a cette possibilité. On est sur un plateau depuis maintenant 15 jours 3 semaines, on a vu que le Noël, Nouvel an, globalement il n'y avait pas eu de pic, ce qui est bien, parce que les Français ont joué le jeu Bon, si on tient encore là quelques semaines, je pense qu'on est quand même dans une direction favorable, mais je pense que le président l'a dit, le Premier ministre également, on n'est pas à l'abri d'un reconfinement.

PATRICK ROGER
Oui, avec notamment le variant anglais, quoi, c'est ça.

ALAIN GRISET
Oui, parce que ce variant se diffuse plus et que donc il y a ce risque-là. Donc pour l'instant, encore une fois là on voit qu'on est sur un plateau relativement quand même, mais c'est tenable, donc je pense que l'ensemble des entrepreneurs souhaite effectivement pouvoir continuer à travailler, c'est important.

PATRICK ROGER
Un mot sur les soldes. A Bordeaux par exemple les commerçants parlent d'effondrement des ventes, entre les magasins dans les grandes galeries marchandes qui sont fermés, et puis le couvre-feu à 18h00, est-ce que vous envisagez des mesures ou une extension de cette période pour écouler les stocks sur les soldes ?

ALAIN GRISET
Pour l'instant on n'a pas évoqué d'extension, puisqu'il y a toujours ce débat sur couvre-feu, confinement, bon, on est à la moitié de la période. On fera l'analyse de ce qui va se passer, dès que les soldes seront terminés, avec Bruno LE MAIRE on a évoqué le fait qu'on pourrait peut-être avoir une mesure spécifique sur les stocks.

PATRICK ROGER
Oui, c'est ça. Ça c'est à l'étude.

ALAIN GRISET
Oui, on…

PATRICK ROGER
Parce que certains, par exemple dans les galeries marchandes, eh bien ils ne vont pas pouvoir écouler leurs stocks, ça c'est sûr.

ALAIN GRISET
Oui, je l'avais déjà dit au mois de décembre. A un moment donné il faut analyser les choses, regarder. Il y a beaucoup de variations, ce n'est pas linéaire, ce n'est pas partout pareil, donc on voit bien qu'il y a une partie de l'activité en habillement, chaussures, qui depuis déjà quelques années d'ailleurs a des difficultés particulières. Bon, on regardera sans aucun doute. L'objectif, vous savez, depuis maintenant presque un an, du gouvernement, c'est de trouver des solutions et de s'adapter à la situation.

PATRICK ROGER
Alain GRISET, venons-en aux aides. On a reçu ici par exemple des représentants de salles de sport qui n'arrivent pas à faire face à leurs charges, des charges fixes assez énormes, qu'est-ce que vous pouvez leur répondre et leur apporter comme solution ?

ALAIN GRISET
Vous savez, tous les jours, tous les jours sans exception, je rencontre des représentants des différentes branches professionnelles, et il y a beaucoup d'activités, avec des spécificités, des particularités. On voit bien que salles de sport, salles indoor, ce sont, bon, indoor c'est quand même beaucoup d'activités qui sont relativement récentes, sur des modèles économiques, on a pris une décision qui était importante, puisque depuis le mois de décembre il y a la possibilité de compensation jusqu'à 10 000 € de chiffre d'affaires, ensuite il y a la possibilité d'obtenir 20% des frais fixes. Un certain nombre de ses représentants nous ont indiqué que dans certains cas, en gros avec 20% des frais fixes, on couvre 90% des entreprises. Et on voit bien que dans certains cas, dans des grandes villes, où il y a les grandes superficies, 20% de frais fixes ne conviennent pas, « ne suffisent pas », donc là nous aurons dans quelques jours je pense, un décret qui va permettre en réalité, dans ces cas-là, de pouvoir avoir une prise en charge du frais fixe, au-delà de ces 20%, au regard de ce qu'ils ont vraiment.

PATRICK ROGER
Qui pourront aller jusqu'à combien ?

ALAIN GRISET
Non, ce n'est pas un pourcentage, qui va couvrir les frais fixes.

PATRICK ROGER
Qui va couvrir les frais fixes. Oui.

ALAIN GRISET
Donc à ce moment-là…

PATRICK ROGER
Pour les salles de sport, les salles indoor, etc., des activités un peu telles celles-ci, qui ont des gros loyers souvent. C'est ça quoi.

ALAIN GRISET
Ce sera des cas individuels qu'on va traiter individuellement, pour qu'effectivement, sur justificatifs on puisse payer ces frais fixes.

PATRICK ROGER
Oui, ce sera rétroactif ou ce sera uniquement sur la période qui vient ?

ALAIN GRISET
Non, c'est des périodes qu'actuellement on est en train de traiter, on paie encore le mois de décembre, donc c'est janvier, et puis les prochains mois.

PATRICK ROGER
Jusqu'à l'été probablement.

ALAIN GRISET
Ah ça, on ne sait pas. Ce que nous avons dit c'est : nous allons accompagner les secteurs en difficulté, jusqu'au moment où l'activité reprendra correctement. Alors, dans les salles de sport, certains nous disent que même à la reprise d'activité il pourrait y avoir une période, qu'on n'a pas encore définie, pendant laquelle les abonnés ne reviendraient pas. Tout ça on va regarder, encore une fois la tactique, ce n'est peut-être pas le bon terme, en tout cas la façon dont nous travaillons à Bercy, c'est de dire : systématiquement nous regardons et on adapte les dispositifs.

PATRICK ROGER
Oui, il y a aussi parfois des trous dans la raquette, pour les entreprises par exemple de taille moyenne, est-ce que vous pouvez adopter des dispositifs ? Elles sont trop grandes pour faire partie des plus petites et puis pas assez grandes pour pouvoir tenir, est-ce que vous pouvez les aider également celles-ci ?

ALAIN GRISET
Vous savez, les trous dans la raquette il y en a de moins en moins quand même.

PATRICK ROGER
Oui oui, non mais Alain GRISET c'est vrai…

ALAIN GRISET
Il y en a de moins en moins.

PATRICK ROGER
On en trouve toujours, on a toujours des questions qui arrivent sur les trous dans la raquette.

ALAIN GRISET
Oui, et c'est bien pour ça que j'ai le plaisir de venir vous voir, mais ça va être de plus en plus compliqué. Aujourd'hui nous avons des dispositifs qui néanmoins arrivent à couvrir vraiment, allez 99% des cas, et même sur les ETIE, on a eu des discussions avec la Commission européenne pour avoir des dispositifs plus puissant en termes de montants. Donc je pense réellement, alors hier j'avais une conférence téléphonique avec des entrepreneurs, c'est vrai qu'on voit encore certains cas où il faut s'adapter. Donc on est plus maintenant presque que sur des situations spécifiques, particulières, que sur des mesures transversales.

PATRICK ROGER
Il y a aussi, évidemment l'une des questions qui revient en permanence, ce sont les remboursements des prêts garantis par l'Etat, parce qu'on dit, oui, c'est bien, mais il n'y a pas d'argent magique, à un moment donné il faudra rembourser, et est-ce que les conditions vont être revues, notamment sur la durée ?

ALAIN GRISET
Vous savez, ce n'est pas tout à fait nouveau. Je me souviens, avant d'occuper cette fonction, j'avais parlé de « mur de la dette », donc il y a effectivement cette crainte de certains de dire que, entre les reports des cotisations sociales, les prêts qui existaient avant, et les PGE, il peut y avoir un moment de blocage où il n'est plus possible de rembourser. Donc, pour les cotisations sociales, je le rappelle quand même parce que c'est important, il y a un étalement sur 3 ans, possible, qui n'est pas toujours utilisé par les entrepreneurs, mais c'est possible sur 3 ans. Ensuite, on a obtenu le fait qu'il y ait un report d'une deuxième année, pendant laquelle les entreprises peuvent différer le remboursement des prêts, et sur la particularité des PGE c'est que, ensuite, lorsqu'on reporte de 2 ans, la période de 6 ans qui est la règle européenne, fait qu'on rembourse 25 % du chiffre d'affaires en 4 ans, et beaucoup nous disent que ce sera très compliqué…

PATRICK ROGER
Très compliqué, compte tenu du contexte.

ALAIN GRISET
Donc, avec Bruno LE MAIRE, nous avons dit que nous allons, avec l'Europe, négocier, de façon à pouvoir permettre un allongement de cette partie de remboursement.

PATRICK ROGER
Pour arriver à combien alors, parce que là si on fait le compte et si je résume ce que vous avez dit, donc 4 ans, on est passé à 6 ans là, 6 ans, on pourra aller au-delà, jusqu'à 8 ans ?

ALAIN GRISET
Non, on était à 6 ans au total, on reste toujours à 6 ans, sauf qu'on a dit il y a 2 ans de différé, donc ça veut dire que la période de remboursement n'est que de 4 ans, donc on va négocier, je ne peux pas vous dire d'avance parce que la négociation n'a pas abouti, mais sans aucun doute… à titre personnel je pense que ces deux années de différé étaient reportées ça permettrait de voir un peu plus clair pour les professionnels.

PATRICK ROGER
Alain GRISET, alors il y a les vacances qui arrivent là, il y a le secteur du tourisme qui va encore être très affecté, comme il n'est déjà depuis quasiment 1 an, il y a beaucoup de petits boulots, comme les saisonniers, les guides, les serveurs, etc., ces gens-là, est-ce qu'ils sont toujours dans le radar pour les aides, un peu comme des chauffeurs VTC qui se sont rassemblés ces derniers jours et qui disent "oui, on a le droit au fonds de solidarité, mais il y a des dysfonctionnements." Qu'est-ce que vous pouvez leur répondre ?

ALAIN GRISET
On compare deux secteurs qui ne sont pas comparables, permettez-moi de le dire.

PATRICK ROGER
Non.

ALAIN GRISET
Les chauffeurs VTC ils sont en activité, une activité à « temps plein »…

PATRICK ROGER
Même si, comme il y a moins de touristes, c'est la même chose en ça !

ALAIN GRISET
Pas tout à fait, le statut… différent, c'est vrai qu'il y a moins d'activité sur Paris, c'est évident, ils bénéficient du fonds de solidarité, dans le secteur S1 bis, qui leur donne droit quand même à des montants importants. Sur les saisonniers ce n'est pas pareil, c'est des personnes qui ont des contrats de durée très courte, donc là Elisabeth BORNE a travaillé dessus déjà depuis plusieurs semaines, et ce que nous conseillons aujourd'hui c'est, aux professionnels, de les embaucher, de façon à leur permettre d'avoir des droits suffisants pour ensuite avoir le droit au chômage, donc ils sont bien identifiés, il y a des dispositifs pour les accompagner.

PATRICK ROGER
Et là aussi, si je puis dire, il y a des trous dans la raquette, c'est-à-dire qu'il y en a qui ne sont pas embauchés et donc qui ne vont pas pouvoir bénéficier, puisque certains ont manifesté dans les Alpes il y a quelques jours quoi !

ALAIN GRISET
Effectivement, celui qui n'a pas d'embauche, c'est bien pour ça que le gouvernement a appelé les employeurs à les embaucher, alors que peut-être…

PATRICK ROGER
Mais vous ne pouvez pas obliger les employeurs à les embaucher ?

ALAIN GRISET
Vous savez, c'est un autre pays qui oblige, on n'est pas… on est en France, les employeurs ont cette liberté, mais le fait que le gouvernement dit aux employeurs « faites ce geste-là », parce que, au bout du compte, les employeurs ont quand même intérêt, parce que ces saisonniers-là ils en auront besoin un jour, de toute façon, donc l'objectif c'est de garder les compétences, c'est d'ailleurs ce qu'on fait globalement pour tous les métiers, garder les compétences, c'est l'activité partielle, pour les saisonniers, embauchez-les, pour qu'ils gardent des droits, pour qu'ensuite, dès qu'on va réouvrir, on va réouvrir, ils puissent être présents pour travailler.

PATRICK ROGER
Les restaurateurs qui continuent aussi évidemment d'être fermés, est-ce que vous avez une porte de sortie pour eux ou alors, évidemment, aujourd'hui c'est beaucoup trop tôt, il n'y a pas d'horizon de réouverture ?

ALAIN GRISET
Je l'ai déjà dit à plusieurs reprises, nous n'avons pas de date. Personne n'est capable, y compris dans le milieu médical, de nous dire à quel moment tout ça sera terminé. On a réellement aujourd'hui un vrai espoir, puisque le vaccin est là, c'est une question de durée, mais on a le vaccin…

PATRICK ROGER
Ça c'est une question quand même de semaines, de mois quoi !

ALAIN GRISET
Oui…

PATRICK ROGER
Donc c'est courant du printemps.

ALAIN GRISET
Le président nous dit "à la fin de l'été les Français sont vaccinés", ce qui veut dire quand même que là on a une vraie visibilité. Pour ce qui concerne les restaurateurs, je pense que depuis maintenant 2 mois on a des dispositifs qui correspondent à leur demande, réellement, et on les accompagne, je crois, vraiment très fortement. Je veux toujours rajouter, permettez juste 2 secondes, que je comprends toujours leur désir de travailler, et que je sais bien que les aides ne vont pas compenser ça, mais néanmoins les aides sont là.

PATRICK ROGER
A quel niveau tourne notre économie aujourd'hui, globalement Alain GRISET ?

ALAIN GRISET
90%.

PATRICK ROGER
90% !

ALAIN GRISET
90% de l'économie fonctionne.

PATRICK ROGER
Quand on voit pourtant beaucoup de secteurs à l'arrêt, je parlais du tourisme, la France c'est 85 millions de touristes habituellement, là on est à 2 millions.

ALAIN GRISET
Oui, mais c'est 85% sur une période donnée, donc globalement, aujourd'hui, l'activité fonctionne à 90%, par exemple dans le bâtiment ça fonctionne bien, même très bien, mais c'est vrai que les 10 % ne fonctionnent pas du tout, donc il y a vraiment un fossé très important, c'est pour ça que les aides sont vraiment ciblées sur ces secteurs-là, parce qu'il faut les soutenir, pour le reste l'activité fonctionne comme il faut.

PATRICK ROGER
Donc, avec ces 90% vous espérez justement que le fameux plan de relance qui a été mis en place pourrait permettre quand même des points de croissance pour la France cette année ?

ALAIN GRISET
Il est déjà activé, il fonctionne le plan de relance, l'apprentissage, dans le bâtiment les primes Renov', la déduction d'impôts, enfin la réduction d'impôts, 10 milliards d'impôts de production, tout ça c'est actif, avec les appels à projets qui, dans les territoires commencent à faire des effets, avec des entreprises qui bénéficient de ces appels à projets, donc le plan de relance est actif.

PATRICK ROGER
Il y a quand même quelque chose que je ne comprends pas bien c'est que la majorité des dirigeants des TPE disent, à plus de 50% ils disent quand même qu'ils craignent pour la pérennité, l'avenir de leur entreprise, alors, si ça fonctionne à 90% pourquoi il y en a autant qui craignent pour la suite ?

ALAIN GRISET
Ecoutez, les chefs d'entreprise ont le comportement des Français aujourd'hui, l'inquiétude sur l'avenir, parce que le virus c'est quelque chose qui impacte fortement le moral des Français, la visibilité, donc même ceux qui ont une activité qui fonctionne comme il faut, se disent "est-ce qu'il n'y aura pas un nouveau confinement, est-ce qu'il n'y aura pas de difficultés", donc on a cette ambiance, qui d'ailleurs est un élément qui peut-être peut nous manquer pour la reprise, il faut qu'il y ait de la confiance pour reprendre. Je rappelle quand même qu'il y a aujourd'hui plus de 100 milliards d'économies qui ont été faits par les Français qui en avaient les moyens, et que ces 100 milliards là pourront aussi servir pour une bonne reprise.

PATRICK ROGER
Pour une bonne reprise. Question avec Cécile de MENIBUS, Alain GRISET.

CECILE DE MENIBUS
Vous évoquiez tout à l'heure les soldes, c'est un flop total, entre les Black Friday, les soldes, finalement, les ventes privées, est-ce qu'il n'y a pas un flou entre tout ça, et est-ce que sur surtout le dispositif n'est pas complètement dépassé ?

ALAIN GRISET
Vous avez raison. Il y a un vrai sujet aujourd'hui, on parle des soldes, on fait des réunions pour fixer les dates, et puis on voit bien qu'il y a les ventes privées avant, enfin il y a un tas de dispositifs, donc Bruno LE MAIRE l'a dit, il est sans aucun doute nécessaire qu'on remette ça sur la table, ça a déjà été fait à plusieurs reprises, mais les nouveaux dispositifs aujourd'hui, avec les ventes sur Internet, tout ça, voit que sûrement le dispositif des soldes aujourd'hui ne correspond plus à grand-chose. D'ailleurs, lors d'une réunion que j'avais eue avec les représentants des consommateurs, ils nous l'avaient dit : vous nous réunissez, mais nous les soldes aujourd'hui, bon, donc on va sûrement regarder dans les prochaines semaines, avec les professionnels, de quelle manière éventuellement ça peut évoluer.

PATRICK ROGER
Merci Alain GRISET. Donc je rappelle que vous nous avez annoncé que donc les prêts garantis par l'Etat vont être revus, vous essayez de revoir sur la durée, bien évidemment…

ALAIN GRISET
On va engager une négociation.

PATRICK ROGER
Oui une négociation, et puis que les aides en fait pour des charges fixes, pour certains secteurs, certaines entreprises, notamment les salles de sport, vont être là aussi revues, et puis également sur les stocks qui resteront des soldes, éventuellement, là il pourrait y avoir des mesures à terme. Merci Alain GRISET.

ALAIN GRISET
Merci à vous. Bonne journée.

PATRICK ROGER
Ministre délégué en charge des Petites et Moyennes Entreprises, qui était l'invité ce matin de Sud Radio.


Source : Service d'information du Gouvernement, le 8 février 2021