Texte intégral
ELIOT DEVAL
Bonjour Emmanuelle WARGON.
EMMANUELLE WARGON
Bonjour.
ELIOT DEVAL
Vous êtes ministre déléguée au Logement. C'est le quatrième anniversaire d'une promesse non tenue aujourd'hui. Est-ce que vous savez laquelle ?
EMMANUELLE WARGON
Je suppose que vous faites allusion à la question des sans domicile fixe.
ELIOT DEVAL
Exactement.
EMMANUELLE WARGON
On a fait beaucoup de choses pour les sans domicile fixe, pour les personnes à la rue. Pour la première fois depuis toujours, en réalité, on a arrêté ce que l'on appelle "la gestion au thermomètre", c'est-à-dire le fait que l'on ouvre des places quand il fait froid, et on les referme dès qu'il ne fait plus froid. Ce qui veut dire que les grandes associations qui gèrent des centres d'accueil, d'hébergement, passent quelques mois de l'année à ouvrir en urgence, et quelques mois de l'année à fermer en urgence. Et maintenant que l'on maintien ces places ouvertes, on a 200 000 places ouvertes, on va pouvoir mieux accompagner les personnes à la rue. Il en reste quand même, des personnes à la rue, ce n'est pas très facile de savoir combien, et c'est pour ça que j'ai proposé aux élus locaux, à toutes les grandes villes, de faire ce que l'on appelle une "nuit de la solidarité", c'est-à-dire un moment où on va tous à la rencontre de ces personnes pour prendre soin d'elles et pour compter le nombre de personnes concernées, on le fera en janvier prochain, mais la dernière qui a eu lieu à Paris en mars, pour la première fois les chiffres ont baissé. Pour la première fois, on a compté moins de sans domicile fixe dans les rues de Paris, en mars dernier, qu'on l'avait fait les années précédentes, donc cette promesse d'aller vers une solution pour chaque personne, on avance. Et puis le dernier point là-dessus, c'est que les solutions ça n'est pas que de l'hébergement, ça devrait être du vrai logement, parce que les centres d'hébergement, c'est des centres provisoires, vous savez, ça peut être des dortoirs ou des chambres d'hôtel qui ne sont pas, enfin, ce n'est pas du grand confort, et on ne peut pas vraiment vivre dans une chambre d'hôtel. Et depuis 2017, 240 000 personnes sont sorties de centres d'hébergement ou carrément de la rue, vers des vrais logements. Donc voilà, c'est une ambition qui nous tient toujours.
ELIOT DEVAL
Je veux quand même que l'on recontextualise avec ce sonore qui était très fort, cette promesse d'Emmanuel MACRON, on est le 27 juillet 2017, lors d'un discours autour des demandeurs d'asile, des demandeurs du droit d'asile, regardez ce que disait Emmanuel MACRON, donc.
EMMANUEL MACRON, PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE – ORLEANS 27/07/2017
La première bataille, c'est de loger tout le monde dignement. Je ne veux plus d'ici la fin de l'année, avoir des femmes et des hommes dans les rues, dans les bois, ou perdus. C'est une question de dignité, c'est une question d'humanité et d'efficacité là aussi.
ELIOT DEVAL
Vous avez moins d'un an pour tenir cette promesse, ça parait juste.
EMMANUELLE WARGON
En fait, cette promesse, elle est… c'est une ambition. Parce qu'au fur et à mesure que l'on trouve des solutions pour ces personnes, et on en trouve, ce que je vous disais, de plus en plus, on n'a jamais ouvert autant de places, et puis surtout on sort de la gestion de l'urgence. Donc au fur et à mesure qu'on trouve des solutions, on a d'autres personnes qui sont en difficulté, qui tombent à la rue parce que problèmes personnels, parce que problèmes de santé, parce qu'aussi on a des personnes qui viennent en France attirées par l'idée d'une vie meilleure. Donc à chaque instant on trouve des solutions, pour certains, et d'autres arrivent. Mais ce combat on le mène sans relâche.
ELIOT DEVAL
Autre promesse et analyse d'Emmanuel MACRON, c'était la même année, cette fois le 31 décembre 2017. On l'écoute.
EMMANUEL MACRON, PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE – ALLOCUTION DU 31/12/2017
Je veux que nous puissions apporter un toit à toutes celles et ceux qui sont aujourd'hui sans abri. Le Gouvernement s'est beaucoup engagé ces derniers mois en cette direction, et a beaucoup amélioré les choses, mais il y a encore des situations qui ne sont pas acceptables, et que je n'accepte pas davantage que vous.
ELIOT DEVAL
Emmanuelle WARGON, est-ce que c'est digne de la sixième puissance au monde, d'avoir autant de sans abri ?
EMMANUELLE WARGON
Alors, d'abord on n'en a pas… on en a beaucoup, de toute façon, une personne sans abri c'est toujours une personne de trop. Mais de quoi on parle ? On a environ, environ 10 000 personnes qui sont à la rue chaque nuit. C'est un ordre de grandeur.
ELIOT DEVAL
La Fondation Abbé Pierre dit : plus de 27 000.
EMMANUELLE WARGON
Alors, je trouve que c'est difficile de savoir de combien on parle. Nous on est autour de peut-être entre 10 000 et 15 000, c'est pour ça que je souhaite faire cette grande nuit de la solidarité, dans toutes les grandes villes de France, parce qu'il faut compter de la même manière, le même jour. Nous avons ouvert 200 000, donc entre 10 et 15 000 d'un côté, 200 000 de l'autre, ça fait beaucoup, de places d'hébergement, que ce soit des centres d'hébergement ou des hôtels. Et en plus, on a 100 000 places gérées par le ministère de l'Intérieur pour les demandeurs d'asile. Donc chaque nuit, chaque soir, et qu'il fasse chaud ou qu'il fasse froid, l'État finance la mise à l'abri d'environ 300 000 personnes. Donc, c'est un effort considérable, et je pense qu'on est l'un des pays qui fait le plus d'efforts. Ce budget a beaucoup augmenté, cette augmentation qui a eu lieu en 2021 sera maintenue en 2022. Nous l'avons fait aussi grâce ou à cause de la crise Covid, c'est-à-dire, dans une période exceptionnelle de crise sanitaire, la solidarité vis-à-vis de ces personnes est encore plus nécessaire. Après, les personnes qui sont à la rue, ce ne sont que des cas particuliers, et dans ces cas particuliers certains sont prêts à aller en centre d'hébergement, d'autres ne le sont pas, d'autres ont besoin d'avoir accès à un logement directement, ce n'est pas toujours facile à trouver, et du coup c'est difficile de dire qu'on va trouver instantanément, même en quelques mois, des solutions pour chacun, d'autant plus encore une fois que de nouvelles personnes arrivent. On a ouvert par exemple des places pour des femmes sortant de maternité. Moi, c'était l'un des sujets qui m'a le plus choquée, quand je suis arrivée au ministère, j'ai été alertée par les associations sur le fait que des hôpitaux étaient confrontés à des femmes qui venaient d'accoucher et qui ne savaient pas où aller avec leurs nourrissons. Nous avons ouvert 1 500 places, pour des femmes qui peuvent être accueillies dans des endroits dans lesquels on sait accueillir un bébé, avec berceau, couches, lait maternisé, tout ce qu'il faut, pour que les femmes puissent être accueillies avec leur bébé. On a aussi des femmes victimes de violences, qui quittent le domicile là où elles vivaient avec le conjoint violent, et qui ont besoin d'être accueillies dans des structures spécialisées. Donc, le travail est en cours. Est-ce qu'un jour on arrivera à ce que plus aucune personne ne soit à la rue, évidemment je le souhaite, c'est ce pourquoi je me bats tous les jours.
ELIOT DEVAL
Oui, bien sûr. Et vous l'expliquiez, et à juste titre c'est difficile de savoir, de recenser, d'analyser le nombre de personnes sans abri en France. Pourquoi il n'y a plus d'études là-dessus, depuis 2013, concernant l'INSEE ?
EMMANUELLE WARGON
Alors, ça fait partie des sujets auxquels je me suis attaquée quand je suis arrivée, et l'INSEE fera son prochain recensement, avec le recensement des personnes à la rue en janvier prochain. Et c'est aussi pour ça qu'on organise cette Nuit la solidarité nationale, avec toutes les grandes villes, à la même date, c'est pour pouvoir faire coïncider le travail de recensement de l'INSEE, et effectivement ça fait des années qu'il n'y avait pas eu de recensement, faire coïncider ce travail de recensement, avec cette capacité à aller dans les rues, de façon coordonnée, avec des bénévoles, pour aller rencontrer ces personnes et voir les solutions qu'on peut leur apporter. Donc, c'est en cours.
ELIOT DEVAL
Autre problématique, Emmanuelle WARGON, qui pourrit le quotidien des habitants du quartier de Stalingrad à Paris, ce sont ces toxicomanes dont on n'arrive pas à trouver une solution, qui étaient dans les jardins, on en a beaucoup parlé, des jardins d'Eole, et puis quand on les a exclus de ces jardins d'Eole. Il est impossible de trouver un espace pour ces personnes-là, de créer en urgence des salles de shoot ? C'est la responsabilité de qui ? De la mairie de Paris ou de l'État ?
EMMANUELLE WARGON
D'abord, c'est plutôt un sujet ministère de la Santé, parce que c'est vraiment la prise en charge des addictions. Après, pour les personnes en difficulté, dont on parlait, celles qui sont à la rue, on a ouvert un programme très intéressant qui est petit encore, qui existe à Paris, mais aussi à Lyon et à Toulouse, qui s'appelle "Un chez soi d'abord", et qui permet d'accompagner directement des personnes à la rue, avec des troubles psychiatriques ou des addictions, donc des problèmes de drogue, directement en mise à l'abri dans des appartements, avec une prise en charge psychiatrique renforcée. Il y avait un reportage dans Libé d'ailleurs, il y a quelques jours, là-dessus, ça marche très bien. Alors évidemment, pour l'instant on le fait pour quelques dizaines de personnes, ville par ville, mais ça aussi je pense que c'est une solution très concrète, qui permet de répondre à la question.
ELIOT DEVAL
On en vient au logement. La Fédération nationale de l'immobilier alerte, elle souligne un risque de pénurie de logements en France. L'offre aurait baissé de 26% en 6 mois. Est-ce qu'il faut s'inquiéter ?
EMMANUELLE WARGON
Alors, il faut s'inquiéter sur le fait qu'on manque de logements en France. On construisait, sur un rythme assez satisfaisant, avant la crise Covid, la construction a baissé en 2020 à cause de la crise, mais elle ne reprend pas, en tout cas elle ne reprend pas assez vite. En gros, on a un déséquilibre entre les besoins de logement, notamment parce que les familles décohabitent parfois, les jeunes ont besoin d'aller se loger, c'est normal, donc on a un déséquilibre entre le besoin et l'offre. Il faut y répondre d'abord en mobilisant les logements vacants, parce qu'on a des logements qui sont vides et sur lesquels on peut faire des choses, mais on a aussi besoin de construire. Or, le sujet de la construction, c'est que les maires sont parfois frileux à accorder des permis de construire, et donc j'ai proposé au Premier ministre d'installer une Commission présidée par un maire, François REBSAMEN, et beaucoup d'élus, pour faire des propositions très concrètes sur comment aider les élus à signer des permis de construire, comment relancer la construction de logements et de logements sociaux, et ses conclusions arrivent en septembre.
ELIOT DEVAL
A la rentrée, vous lancez une grande initiative qui va s'appeler "Habiter la France de demain". Vous allez sillonner le territoire pendant plusieurs semaines, expliquez-nous concrètement en quoi cela consiste.
EMMANUELLE WARGON
Alors, cette initiative, ce sont des rencontres partout en France, des débats, et ensuite, une proposition d'une vision qui sera probablement courant octobre. Parce qu'en fait, on n'habite plus comme on souhaite en France, et nous avons des enjeux écologiques et des enjeux sociaux auxquels on a besoin de répondre. Et très concrètement, aujourd'hui, le modèle pour vivre, c'est soit le lotissement, et les Français ont une aspiration à la maison individuelle, elle a été renforcée par la crise Covid, on le comprend, soit une ville très serrée, ce qu'on appelle une ville très dense, avec des immeubles et des appartements parfois pas très grands, sans espaces extérieurs. On a besoin d'inventer autre chose que ces maisons individuelles, parce que ces lotissements consomment toujours plus de terres naturelles et agricoles, et on voit bien un changement climatique, perte de biodiversité, on a besoin de protéger notre nature. Donc, on a besoin de ne pas trop étaler la ville, et inversement, il faut trouver des solutions qui répondent aux vrais besoins des Français. Il faut proposer un nouveau modèle. Donc moi, je veux aller voir ce qui marche, les éco-quartiers, les modèles dans lesquels on a un mélange entre des immeubles et des maisons, des endroits dans lesquels on a des immeubles, mais avec des petites maisons sur le toit, et puis des espaces naturels importants. Voir tout ce qui marche et dire qu'en fait entre le lotissement et l'immeuble à petits appartements, il existe plein de modèles différents. Et si vous voulez, hier j'étais à Dax, c'est très concret, on va reconstruire sur une friche, c'était un ancien garage, c'était un centre qui accueillait des poids lourds en réparation, le sol est très pollué, l'État subventionne, on va dépolluer, c'est en plein centre de Dax, et construire une résidence dans laquelle il y aura des logements pour des jeunes, donc des petits logements, des logements pour des familles en mode Maison sur le toit, avec des très grandes terrasses, et puis des services, un espace de coworking, un supermarché de proximité. Ça c'est une bonne réponse à des besoins différents. C'est ça que je veux mettre en valeur.
ELIOT DEVAL
On va parler de la crise sanitaire, vous en parliez à l'instant, les chiffres de l'épidémie augmentent, il y a eu quand même une déclaration assez rassurante du ministre de la Santé hier, qui expliquait qu'il n'y avait pas de corrélation entre cette explosion du nombre de cas et finalement la tension hospitalière. Est-ce que c'est de nature à nous rassurer, à expliquer que finalement cette 4ème vague elle ne sera pas si dévastatrice que ça ?
EMMANUELLE WARGON
En fait, tout ça, ça dépend de nous, ça dépend du rythme de la vaccination. On a atteint des paliers de vaccination intéressants, importants…
ELIOT DEVAL
Suffisants ?
EMMANUELLE WARGON
Pas encore suffisants, puisque vous savez, les épidémiologistes disent qu'il faut aller encore plus loin, 80, 90% de la population en âge d'être vaccinée, vaccinée, pour avoir cette immunité collective. Et ce geste individuel de se vacciner, on le fait pour soi-même, et on le fait pour les autres. Donc le message c'est : ça dépend de nous, si la vaccination avance suffisamment vite, en août, en septembre, alors on protégera mieux notre système de santé.
ELIOT DEVAL
Pour éviter toute tension et d'avoir cette France à deux vitesses, n'était-il pas plus simple de rendre la vaccination obligatoire pour tous ?
EMMANUELLE WARGON
La vaccination, c'est pour l'instant un choix individuel, il faut convaincre les Français d'aller vers cette vaccination. Le discours du président de la République d'ailleurs a été assez efficace, puisque ça a relancé la vaccination. Là on est à je crois 58%…
ELIOT DEVAL
Un Français sur deux.
EMMANUELLE WARGON
Voilà, un peu plus d'un Français sur deux qui a une vaccination complète, 70% des plus de 12 ans qui ont eu une 1ère dose. On a rejoint les États-Unis, donc voilà, on avance vite. Je pense qu'on peut avancer comme ça et faire confiance aux Français.
ELIOT DEVAL
Et si justement on n'arrive pas, on atteint un certain plafond de verre, il faudra rendre cette vaccination obligatoire ?
EMMANUELLE WARGON
On n'en est pas là. Moi je crois que la question c'est vraiment d'inciter les Français à y aller, y compris sur leur lieu de vacances, on a ouvert des centres de vaccination partout, je vous le disais, j'étais dans les Landes hier, il y a des centres de vaccination, y compris sur les lieux de vacances, ça tourne bien. Les professionnels de santé se sont organisés pour pouvoir vacciner tout l'été, et je veux aussi saluer cette mobilisation, parce que ça veut dire : pas de vacances pour eux.
ELIOT DEVAL
Pendant 2 ans, de 2018 à 2020, vous avez été secrétaire d'État à la Transition écologique, vous devez donc avoir un oeil attentif au dossier clivant de l'éolienne. Emmanuel MACRON veut faire du cas par cas. C'est une erreur de développer le parc éolien en France ?
EMMANUELLE WARGON
On a besoin d'éolien. En France, on a besoin d'une énergie verte, on a besoin d'une énergie renouvelable et d'une électricité renouvelable. Une partie de notre électricité vient du gaz, une partie venait du charbon mais on est en train de fermer les centrales à charbon. Il en reste au gaz, et donc si on veut aller plus loin vers une électricité verte, on a besoin de solaire et d'éolien. Après, l'éolien, il faut aller vers plus de planification, plus de concertation pour savoir où on l'implante.
ELIOT DEVAL
A Saint-Brieuc, par exemple. A Saint-Brieuc il faut mettre un terme à ce projet-là ?
EMMANUELLE WARGON
Il ne faut pas mettre de terme aux projets en cours, mais il faut les rediscuter avec toutes les parties prenantes, jusqu'à trouver le compromis. Moi je crois fondamentalement à cette vertu de la discussion, et je crois que quand on se pose et on se parle, en général on finit par y arriver.
ELIOT DEVAL
Venons-en à l'insécurité en France. Vous étiez lundi soir avec le ministre de l'Intérieur, au chevet de ces policiers pris à partie dans le Val-de-Marne, par une bande de délinquants. L'un des policiers, on le rappelle, est grièvement blessé. Gérald DARMANIN a dénoncé une véritable tentative d'assassinat. Ces actes se multiplient, comment lutter contre ces les individus qui n'ont plus aucune limite, qui vont finalement défier l'autorité de l'État ?
EMMANUELLE WARGON
Alors, j'étais effectivement dans le Val-de-Marne au commissariat de Créteil lundi soir, puisque j'ai été élue conseillère régionale en Ile-de-France, et j'ai rencontré ces policiers, les trois policiers qui ont été la cible, et c'est vrai qu'ils sont très choqués, ils sont passés à pas grand-chose. Finalement, les blessures sont significatives, mais ça aurait pu être un drame absolu, et surtout ils nous ont dit sentir la haine, y compris d'auteurs de faits qui sont des auteurs jeunes, et ils ont été très frappés par ça. Heureusement leurs collègues sont intervenus très vite, et on y est allé aussi pour saluer le courage, la présence d'esprit et la mobilisation de tous ces policiers. Après, vous savez, qu'il y a beaucoup de réponses qui sont apportées par le Gouvernement, Gérald DARMANIN a été avec le Premier ministre hier à Saint-Dizier, pour faire le point sur l'augmentation des moyens de la police. Vous savez que nous nous sommes engagés à mettre 10 000 policiers supplémentaires, et cet engagement sera tenu, avec des moyens supplémentaires. Donc voilà, le combat est permanent.
ELIOT DEVAL
Merci beaucoup Emmanuelle WARGON.
EMMANUELLE WARGON
Merci.
ELIOT DEVAL
Ministre déléguée au Logement. J'ai juste une dernière question, rassurez-moi, tous les ministres sont vaccinés ?
EMMANUELLE WARGON
Je suppose. Je le suis, mais oui, je crois qu'on est tous vaccinés.
ELIOT DEVAL
Merci beaucoup.
Source : Service d'information du Gouvernement, le 30 juillet 2021