Texte intégral
THOMAS SOTTO
Bonjour et bienvenu dans " Les 4V ", Clément BEAUNE.
CLÉMENT BEAUNE
Bonjour Thomas SOTTO.
THOMAS SOTTO
On va parler de JO, on va parler des grèves de demain, de ce qui va se passer dans les transports. Mais d’abord, les poubelles qui jonchent les rues dans plusieurs villes de France avec des éboueurs et des salariés ce centre d’incinération en grève, notamment à Paris. Ça vous a agacé, vous avez twitté là-dessus. Pour vous, tout ça, c’est la faute d’Anne HIDALGO. Ce n’est pas un peu court ?
CLEMENT BEAUNE
Non, je n’ai pas dit ça. Je suis habitant de Paris, mais surtout élu de Paris. Les Parisiens ne voient que ça, ils ne parlent que de ça. Et oui, je pense que quand on est responsable politique, on a précisément une responsabilité. La grève des éboueurs, je la respecte, comme je respecte dans le secteur des Transports, le mouvement social. Mais quand on est un employeur, quand on est responsable d’une très grande ville, notamment de la capitale, on a, en effet, la responsabilité d’agir. Et je pense…
THOMAS SOTTO
Mais il ne vous a pas échappé que les éboueurs font grève contre votre réforme des retraites ?
CLEMENT BEAUNE
Bien sûr.
THOMAS SOTTO
Ils ne font pas grève contre la mairie de Paris, ou contre la mairie de Nantes. Jusqu'à preuve du contraire, c'est un projet du Gouvernement, la réforme des retraites.
CLEMENT BEAUNE
D'accord, mais enfin, quand il y a une grève dans une ville, il y a une question de santé publique et de salubrité publique. Ce n'est pas la grève des éboueurs qui me pose tellement problème ; c'est que c'est Anne HIDALGO qui fait grève, elle-même ; elle ne fait rien. Et je pense que quand on a une situation qui est celle-ci, on ne peut pas ne rien faire.
THOMAS SOTTO
Qu’est-ce qu’il faut qu’elle fasse ?
CLEMENT BEAUNE
Et il y a d’ailleurs des maires d’arrondissement, la moitié des députés de Paris, qui ont interpellé la maire, qui n'a pas daigné répondre, qui ont fait des propositions concrètes. Je pense à la maire du 9e, je pense au maire du 17e, qui ont dit par exemple, en principe de solidarité, pourrait s'appliquer. Sans rentrer dans la technique, à Paris, vous avez dans chaque arrondissement des systèmes un peu différents. Donc la grève s’applique à certains endroits, il y a du privé, du public. Il y a certains endroits où il n’y a pas de ramassage et d'autres endroits où il y a du ramassage. On pourrait, à titre exceptionnel, pour éviter ce genre de situation qui pose des problèmes sur le trottoir pour nos commerçants, pour les habitants, imaginer que là où il y a du ramassage, on partage les moyens de ramassage et de stockage avec les arrondissements qui n’en ont pas.
THOMAS SOTTO
Mais pourquoi vous ne faites pas plus simple ? Pourquoi vous ne demandez pas au préfet, comme vous en avez le droit, de faire des réquisitions ? Ça c'est l'État, c’est le Gouvernement qui demande au préfet.
CLEMENT BEAUNE
Alors, pour être tout à fait précis, Thomas SOTTO, il y a un cadre juridique, ce qu'on appelle la police de la salubrité publique est entre les mains de la maire de Paris par le droit.
THOMAS SOTTO
Vous n’avez pas de réquisitionner, de demander au préfet de réquisitionner des salariés ?
CLEMENT BEAUNE
Non, il faut que ça soit la mairie de Paris qui engage une réquisition, ou qui demande à la préfecture de le faire. Et en dernier recours, dans un cadre juridique extrêmement strict, ça peut être une intervention du préfet de police.
THOMAS SOTTO
Ça peut quand même être une intervention du préfet de police ?
CLEMENT BEAUNE
Oui, mais c'est un dernier recours, il faut d'abord que la mairie prenne des mesures. Et on voit bien qu’aujourd'hui, ce qui est hallucinant, c'est que c’est action zéro et silence radio. Il a fallu que j'interpelle la maire de Paris et que d'autres députés ou maires d'arrondissement le fasse, pour que au bout de huit jours, il y a une expression publique ; même pas de la maire de Paris, de certains de ses adjoints, en général pour m'insulter d'ailleurs, mais maintenant, enfin, on peut répondre aux Parisiens.
THOMAS SOTTO
Elle a parlé hier, elle a dit qu’elle soutenait le mouvement.
CLEMENT BEAUNE
Donc je trouve que ce n'est pas très sérieux quand il y a une situation aussi grave et de ne pas agir.
THOMAS SOTTO
Est-ce qu'il faudra faire voter une loi imposant un service minimum pour le ramassage des poubelles pour la suite ?
CLEMENT BEAUNE
Moi, je suis très prudent sur la question du service minimum. Parce que quand vous définissez un pourcentage dans la loi… Non, je déplore s’il n’y a pas d'action. L'action est, pas besoin de grand mot, il faut être pragmatique. Il y a la moitié des arrondissements de Paris où il y a le ramassage des poubelles. Ce principe de mutualisation et de solidarité, il pourrait s'appliquer. Ce qui n’est pas compliqué, par exemple, on dit les incinérateurs sont bloqués, c'est de stocker, de débarrasser au moins les poubelles qui sont éventrées sur les trottoirs de Paris, qui est devenu une poubelle géante, une poubelle à ciel ouvert, et de les stocker dans les entrepôts en attendant.
THOMAS SOTTO
Vous dites qu’il y a des choses à faire sans casser le droit à la grève
CLEMENT BEAUNE
Bien sûr parce que, moi, je respecte le droit de grève. Je le vis dans les Transports. Je respecte la mobilisation y compris contre des mesures du Gouvernement. C'est la vie sociale et démocratique. En revanche, ce que je n'admets pas, c'est l'inaction, c'est la grève des responsables politiques, c'est la grève d’Anne HIDALGO et c'est le fait, non seulement de ne rien faire, mais en plus de ne même pas s'exprimer devant les Parisiens pour expliquer la situation. Je pense que franchement, c'est un cynisme total.
THOMAS SOTTO
Eboueur, c'est un métier pénible. Ils protestent parce qu'ils ne veulent pas voir l’âge de départ repoussé de 57 à 59 ans pour ce qui les concerne. Demain mercredi, ce sera donc la huitième journée de mobilisation contre cette réforme à l'appel de l'intersyndicale. Déjà est-ce qu'il faut s'attendre à une nouvelle journée noire dans les transports ? Comment vous anticipez cette journée ?
CLEMENT BEAUNE
Il y aura des perturbations. Je vais être très clair, ce qu'on sait aujourd'hui, pour donner quelques indications concrètes, pour la vie des Français, c'est qu’en Ile-de-France à Paris avec la RATP, par les transports, justement : il y aura peu de perturbations, le bus et le métro devraient fonctionner normalement. Il y aura des perturbations sur certaines lignes de RER. A la SNCF, il y aura quelques perturbations. Aujourd'hui, on le sait ; malheureusement, même ce mardi, ça n'est pas une situation normale. C’est à peu près deux TGV sur trois, un TER sur deux. Ça devrait être moins bien demain, plus dégrader demain.
THOMAS SOTTO
Ce n’est pas une journée noire demain ?
CLEMENT BEAUNE
Non, je ne crois pas que ce soit une journée noire. Quand on a une galère et qu'on a son train annulé ; on considère toujours que c'est une journée noire. Mais quand je regarde l'image d'ensemble, on ne sera pas dans les niveaux de perturbations dans les transports publics, comme en a connu certains jours de mobilisation. Ce n'est pas ce que nous anticipons aujourd'hui. Enfin dans le transport aérien, dont j'ai aussi la responsabilité, seulement sur l'aéroport d'Orly, on limite les choses. Il y aura 20% de vols annulés demain. Pas sur le grand aéroport parisien de Roissy et pas dans les grands aéroports régionaux.
THOMAS SOTTO
Donc c’est moins pire que ce qu'on a connu ces dernières semaines.
CLEMENT BEAUNE
Oui, on peut le dire comme ça. Ce sera normalement, à l’heure où je vous parle, moins pénalisant, moins handicapant pour le fonctionnement dans le transport public. On fait le maximum. J'étais, avant de venir chez vous, dans un centre de bus à 6h ce matin pour échanger avec beaucoup de salariés. On voit bien qu'il y a un certain nombre de revendications. Je suis frappé que c'est surtout sur le service public, sur les conditions de travail, sur les rémunérations, que les revendications se portent souvent le plus ; et sans doute que cette mobilisation s'exprime aussi.
THOMAS SOTTO
La suite de la situation dans les raffineries ; elles sont cinq sur sept à être bloquées. Est-ce que, c'est pour vous, un motif d'inquiétude ce matin ?
CLEMENT BEAUNE
C’est motif de vigilance. On le fait chaque jour avec la ministre de l'Énergie qui est en charge des raffineries, Agnès PANNIER-RUNACHER. Pour ce qui me concerne sur les ports, ils sont aussi des lieux d'approvisionnement, il y a certains syndicats qui ont évoqué des actions de blocage. Pour l'instant, on ne voit pas d'empêchement de production et de livraison, et on est très vigilant à cela.
THOMAS SOTTO
Donc, il n’y a pas d’inquiétude ce matin concernant les stations dans les jours à venir ?
CLEMENT BEAUNE
Non. A l’heure où on parle, il n’y a pas de problème d'approvisionnement. Maintenant, on le suit heure par heure. Je ferai justement un point sur la prévision dans les ports juste après cette émission, pour vérifier que nos ports ou nos raffineries continuent à pouvoir livrer notamment le carburant et tous les produits essentiels. On ne laissera aucun blocage handicapant l'économie française et la vie essentielle de notre nation s'installer.
THOMAS SOTTO
Les blocages, vous les ferez sauter s’il y en a qui pénalisent l’économie ?
CLEMENT BEAUNE
On respecte le droit de grève, il faut être extrêmement clair. On a le droit à la mobilisation, on a le droit à la manifestation. S'il y a des blocages qui menacent la vie économique du pays, comme on l'a fait au mois d'octobre, on agirait. Aujourd'hui, ça n'est pas à cette heure, ce n'est pas de la situation que l'on vit.
THOMAS SOTTO
Si les syndicats ont choisi que cette date de demain, c'est pour mobiliser, c'est parce que ce sera le jour de la CMP, la Commission mixte paritaire. On va faire simple : on met sept députés et sept sénateurs dans une salle ; ils comparent la copie du Sénat et la copie de l'Assemblée ; ils se mettent d'accord. Et c'est sur ce texte-là que les députés devront et les sénateurs devront…
CLEMENT BEAUNE
Il n’y a pas eu de copie de l'Assemblée nationale donc ils vont faire quelque chose d’un peu inédit.
THOMAS SOTTO
Ils vont faire quelque chose d’un peu inédit. Le président du groupe socialiste à l'Assemblée, Boris VALLAUD, a une demande très simple : c'est que les travaux de cette Commission mixte paritaire soient publics, soient retransmis à la télévision. Y êtes-vous favorable ?
CLEMENT BEAUNE
Et ça, ça dépend entièrement du Parlement, des deux chambres.
THOMAS SOTTO
Mais en termes de transparence, est-ce que vous trouvez ça bien ? Ou est-ce que vous dites que ce n'est pas nécessaire ?
CLEMENT BEAUNE
En tout cas qu’il y ait le texte qui va sortir de la Commission mixte paritaire. Ça, ce sont les règles existantes du Parlement, il est évidemment connu. Le processus de réunions, il ne se fait pas à ciel ouvert. Est-ce qu'il faut le faire, à titre exceptionnel ? Pourquoi pas ? Mais, à ce moment-là, je ne peux pas m'immiscer dans la vie du Parlement. Ce serait un peu bizarre qu'on le choisisse pour un texte ou pour un autre, qui décide qu'un texte est plus important qu’un autre. La réforme est délicate.
THOMAS SOTTO
Il y a comme une tension sociale, il y a quand même un enjeu autour de cette réforme qui pourrait le justifier ?
CLEMENT BEAUNE
Il y en a déjà eu ; des tensions sociales sur d'autres textes. Il y a d'autres textes qui sont tout aussi importants sans susciter parfois de manifestations. Donc moi, je ne définis pas les règles du Parlement. Mais en tout cas, je ne voudrais pas non plus…
THOMAS SOTTO
Là, vous dites pourquoi pas, quand même.
CLEMENT BEAUNE
Je dis pourquoi pas. Mais ce que je veux dire aussi, c'est que je ne voudrais pas que dans une forme de réflexe un peu démagogique ou antiparlementariste, on fasse croire qu'il y ait une espèce de travail secret. Le Parlement, il se réunit en commission à ciel ouvert de manière publique et la télévision, toutes les séances sont retransmises. On a un Parlement en France qui, heureusement, je le dis pour tous les partis politiques, fonctionne de manière transparente. Donc, je ne voudrais pas qu'on alimente les thèses sur lesquelles il y aurait des espèces d'agenda caché.
THOMAS SOTTO
Le plus simple, c’est peut-être de filmer, finalement ?
CLEMENT BEAUNE
Peut-être, mais c’est le Parlement, encore une fois, qui le décide.
THOMAS SOTTO
Clément BEAUNE, on sait que la vérité de ce matin ne sera pas forcément celle de jeudi matin, celle du vote. Est-ce que vous avez, ce matin, oui ou non, une majorité derrière vous, pour faire passer ce texte sans passer par le 49.3 ? Est-ce que vous le savez ? Est-ce que vous ne le savez pas ?
CLEMENT BEAUNE
Je le souhaite et je l'espère mais un vote dans une démocratie, ça se fait toujours au moment où il s'exprime. Et le vote est individuel et libre. Ce que je sais, c'est qu'il y a eu…
THOMAS SOTTO
Le Figaro a fait les comptes ; il dit « ça ne passe pas ce matin. 281 voix sur 568 possibles.
CLEMENT BEAUNE
Nous, on est engagé pour que ça passe. Que ce soit très simple et très claire. Et il y a une étape où on nous disait d'ailleurs qu'elle était quasiment impossible qui a été réalisée au Sénat malgré les tentatives d'obstruction. Une large majorité s'est exprimée pour ce texte.
THOMAS SOTTO
Ce qui n’est pas une grande surprise.
CLEMENT BEAUNE
D'accord, mais la Commission mixte paritaire est rentrée dans le détail technique. Et puisque vous en parlez, c'est important. Ça réunit des députés et des sénateurs. Au total, il y a des représentants du groupe LR qui a la majorité au Sénat et qui représente l’Assemblée nationale, qui représente une partie importante de cette Commission mixte avec notre majorité aussi. Pour le dire simplement : dans cette Commission mixte paritaire, s'il y a un texte qui sort, c'est qu'il y aura bien une majorité de représentants des députés et des sénateurs qui se sont exprimés sur ce texte. La cohérence…
THOMAS SOTTO
Vous pensez pouvoir passer le 49.3, ce matin ou pas, pour dire les choses clairement.
CLEMENT BEAUNE
On est engagé pour éviter cette procédure, qui est une procédure constitutionnelle. J'entends beaucoup d'opprobres jetés sur ce 49.3. C'est une procédure juridique, légale et constitutionnelle. Mais c'est mieux effectivement de tout faire pour l'éviter, d'avoir un vote qui soit explicite. Et on peut le reprocher beaucoup de choses. Vous pouvez être contre cette réforme, il n’y a aucun problème là-dessus. Honnêtement, je pense qu'on ne peut pas nous reprocher de ne pas avoir cherché des compromis, chercher des avancées, chercher des accords avec différents groupes politiques y compris, en effet, les Républicains mais pas seulement, à l'Assemblée comme au Sénat. Maintenant, à chacun de prendre ses responsabilités. On entend le groupe LR voter au Sénat ; il sera représenté dans la Commission mixte paritaire. Honnêtement, j’aurai un peu de mal à comprendre la logique, à part politicienne, qui consisterait à ensuite ne pas voter un texte.
THOMAS SOTTO
Ça, c’est les déguisements de langages qu'on a beaucoup entendus.
CLEMENT BEAUNE
Maintenant, on va faire tendance, c'est clairement la cohérence élémentaire et politique.
THOMAS SOTTO
Ce matin, à 500 jours du coup d'envoi des JO, « Télématin » se met aux couleurs olympiques. Alors, les JO, ce seront sept millions de déplacements, plus de trois millions pour les Jeux Paralympiques. Est-ce que nos transports seront prêts ?
CLEMENT BEAUNE
Oui, nos transports seront prêts, mais c'est un immense défi, c'est un défi collectif : l'État, la région, la Ville de Paris, on y travaille tous ensemble. Toutes les six semaines, je réunis tous les acteurs. On a, vous en parliez à l'instant, des infrastructures nouvelles qui vont ouvrir et j’y insiste parce que ça améliorera la vie des Parisiens, des Franciliens, des Français, durablement. Vous avez une ligne de RER supplémentaire qui va ouvrir au printemps prochain, une ligne de métro (la ligne 14) qui va de manière automatique relier le nord et le sud de l'Ile-de-France.
THOMAS SOTTO
Et la seule totalement accessible aux handicapés aujourd'hui.
CLEMENT BEAUNE
Oui, toutes les nouvelles gares du Grand Paris le sont, et c'est très bien. Et l'accessibilité, c'est aussi un combat que je mène, y compris pour l'héritage des Jeux olympiques et paralympiques. Nous aurons par exemple 1 000 taxis qui seront mis en accessibilité pour les personnes en situation de handicap. Donc on a des transports qui seront prêts. Ils sont en train de s'organiser, il y a encore beaucoup de boulots et qui amélioreront, au-delà des jeux, la vie quotidienne de millions de Franciliens et de Français qui passent par la capitale.
THOMAS SOTTO
Dernière question, très rapidement, elle concerne l'interdiction de vente de voitures à moteur thermique à partir de 2035. L'Allemagne n'en veut plus. Si elle persiste dans son refus, si l'Allemagne dit toujours non, est-ce que la France appliquera la mesure quand même, quoi qu'il arrive ?
CLEMENT BEAUNE
Mais, je souhaite qu'il y ait une mesure européenne et je suis confiant sur le fait…
THOMAS SOTTO
S’il n'y a pas de mesures européennes, est-ce que la France appliquera la mesure toute seule ?
CLEMENT BEAUNE
On a déjà une mesure nationale pour 2040. Les mesures européennes vont plus loin. Et moi, je ne suis pas du tout dans le scénario où on va perdre cette mesure européenne qui a fait l'objet de deux mois de discussions, d'engagement politique de l'Allemagne de plus haut niveau et qui est surtout une nécessité écologique et industrielle. Si on se plante là-dessus, on plante la transition écologique. Et en plus, on dit à nos constructeurs automobiles français ou allemands " vous mettez entre les mains des constructeurs chinois ". Il faut faire de véhicules électriques abordables en France et en Europe. C'est dur, mais la condition, c'est d'avoir un signal clair en 2035. Donc, on dit Allemagne " tenez vos engagements. "
THOMAS SOTTO
Merci beaucoup Clément BEAUNE d’être venu dans " Les 4V ".
CLEMENT BEAUNE
Merci à vous.
Source : Service d’information du Gouvernement, le 15 mars 2023