Texte intégral
THOMAS SOTTO
Bonjour et bienvenu dans « Les 4V », Olivier VERAN.
OLIVIER VERAN
Bonjour Thomas SOTTO.
THOMAS SOTTO
Je voudrais pour commencer vous faire réagir à ce qu’on a entendu dans le journal de 07h30, ce rapport de l’IGAS, l’Inspection Générale des Affaires Sociales, sur nos crèches, qui parle d’une situation comparable dans les crèches, à celle que l’on connait dans les EHPAD, avec des violences verbales, physiques, négligences, humiliations, forçages. « La maltraitance est institutionnelle », est-il écrit dans ce rapport. Quelle va être la réponse du gouvernement ?
OLIVIER VERAN
Le Service public de la petite enfance. Service public de la petite enfance, un nouveau service public. C’est en mon sens, à la fois l’une des plus importantes promesses de campagne du président de la République, et le chantier majeur de ce début de quinquennat. Le constat, nous le faisons et nous le partageons…
THOMAS SOTTO
Là, c'est une urgence, là, quand on voit ça.
OLIVIER VERAN
Oui, mais justement. Pourquoi on a demandé ce rapport ? Pourquoi est-ce que Jean-Christophe COMBE, qui est ministre des Solidarités, a demandé ce rapport de l’Inspection générale et pourquoi nous le publions ? Parce que 40 % des familles françaises n’ont pas de solutions adaptées à leurs besoins, pour un petit enfant qui, avant l’âge de 3 ans, va devoir découvrir, en crèche ou chez une assistante maternelle, le début de la socialisation, qui est une période de vie absolument indispensable. C’est aussi important, ces solutions de garde adaptées pour les parents, puisqu’ils doivent conjuguer vie familiale et vie professionnelle…
THOMAS SOTTO
Il y a ceux qui … et puis il y a ceux qui vont déposer leurs enfants ce matin après avoir entendu ça, et qui vont se dire « mais où est-ce que je mets mon enfant ? ».
OLIVIER VERAN
Non, alors, d’abord, évidemment, le service aujourd’hui de crèches, d’assistantes maternelles, est un service de grande qualité dans notre pays, avec des disparités territoriales, mais dans tous les métiers du soin, Thomas SOTTO, on constate la même chose : une perte d'attractivité des métiers, parfois une perte de sens, et donc un manque de personnel. Et quand vous manquez de personnel, eh bien vous allez créer les conditions pour que la bientraitance ne soit pas toujours au rendez-vous, donc…
THOMAS SOTTO
Est-ce qu’il va y avoir un plan d’urgence ? Parce que là, on parle de maltraitance institutionnelle.
OLIVIER VERAN
…si globalement le rapport montre que le système fonctionnement bien et est de qualité, il y a des endroits où c'est en particulier difficile et tendu et on doit y apporter des réponses, et l'engagement chiffré que nous prenons, c'est 200 000 places supplémentaires pour accueillir les petits, dans de bonnes conditions.
THOMAS SOTTO
A partir de quand ?
OLIVIER VERAN
Ce chantier il a commencé. Le rapport IGAS était une étape importante pour arriver à faire une focale globale. Il y a quand même eu plus de 50 000 réponses à cette enquête nationale qui a été lancée. Et donc on travaille d'arrache-pied pour l'attractivité des métiers, pour la formation des professionnels, pour ouvrir de nouvelles places…
THOMAS SOTTO
Et il y aura plus de contrôles ?
OLIVIER VERAN
… sur la gouvernance avec les collectivités…
THOMAS SOTTO
Il y aura plus de contrôles ?
OLIVIER VERAN
… on les contrôle évidemment également. Merci beaucoup d'avoir éclairé ce sujet important…
OLIVIER VERAN
Mais je vous le dis, pour moi c'est vraiment le chantier prioritaire, parce que, avant 3 ans, c'est là que tout va se passer en fait. C'est avant que les petits arrivent à l'école. Et quand on dit qu'on a besoin d’apprendre davantage l'empathie, la sympathie aux petits, à nos à nos petits, aux enfants, eh bien ça commence quand on est très très jeune.
THOMAS SOTTO
Et la comparaison avec les EHPAD, elle ne vous affole pas la comparaison avec les EHPAD, qu’on lit dans un rapport de l'IGAS, que ça rappelle la situation des EHPAD, quand on sait la situation de délabrement de beaucoup d’EHPAD en France ?
OLIVIER VERAN
Mais, interrogeons-nous pourquoi dans une société qui est une société du lien, pourquoi, alors que quand on pose la question aux Français, ils cherchent à donner du sens à leur vie professionnelle, pourquoi est-ce que dès lors qu'il s'agit d'un métier, d'une profession, où on va donner, on va apporter du soin aux autres, pourquoi est-ce que ce sont des métiers qui sont insuffisamment valorisés du point de vue social ? Moi j'avais fait le Ségur de la santé quand j'étais ministre en charge de la Santé, en faisant le même constat dans le domaine du soin aux adultes. Et on peut faire le même constat dans le domaine du handicap ou des personnes âgées…
THOMAS SOTTO
Donc il faut augmenter les personnels des crèches, c’est ça ce que vous nous dites ?
OLIVIER VERAN
Eh bien ça veut dire qu’on pêche aussi, on paie je veux dire, pour 40 ans, 50 ans, dans les sociétés occidentales et notamment françaises, pendant, au cours desquelles eh bien ces métiers, étaient des métiers, il faut le dire, qui étaient quasi exclusivement féminisés et donc insuffisamment valorisés. C’était une erreur historique.
THOMAS SOTTO
Vous allez débloquer des fonds d'urgence pour les crèches si vous sentez que c'est nécessaire ?
OLIVIER VERAN
Quand on dit qu'on va développer 200 000 places de solutions supplémentaires pour les parents, dans le cadre d'un service public, ça va forcément avec un projet extrêmement ambitieux. Donc il y aura une feuille de route qui sera présentée par le ministre.
THOMAS SOTTO
Quand ?
OLIVIER VERAN
Assez récemment. Il a déjà communiqué hier à la réception du rapport IGAS, il va avoir l'occasion d'annoncer des choses.
THOMAS SOTTO
L'autre chantier du moment, c'est la réforme des retraites. On saura dans 2 jours, vendredi, quelle est la décision du Conseil constitutionnel. Pour vous, est-ce que vendredi marquera la fin de l'histoire, quelle qu'elle soit, sur la réforme des retraites ?
OLIVIER VERAN
Vendredi, ce sera l'aboutissement de ce qu'on appelle le chemin démocratique.
THOMAS SOTTO
Le cheminement démocratique, c'est ce qui est écrit…
OLIVIER VERAN
Thomas SOTTO, on peut critiquer les mots, mais c'est ce que ça veut dire. Ça veut dire un projet de loi qui a germé pendant la campagne, qui a été concerté pendant des mois, discuté, qui ne met pas les gens d'accord, c'est une évidence, qui a été adopté par un 49.3, mais avec une mise en en gage de la responsabilité du gouvernement, avec des parlementaires, y compris de l'opposition, qui ont accordé leur confiance au gouvernement…
THOMAS SOTTO
Donc si vendredi le Conseil constitutionnel…
OLIVIER VERAN
… et le Conseil constitutionnel doit valider, nous l'espérons…
THOMAS SOTTO
S’il censure le texte, il n’y a plus de sujet, il n’y a plus de réforme. En revanche, le gouvernement pourrait-il retirer son texte si le Conseil censure de trop grandes parties de cette réforme ?
OLIVIER VERAN
Alors, pas de politique-fiction, et encore moins avec le Conseil constitutionnel, ne serait-ce que parce que nous sommes très attachés à la séparation des pouvoirs. Le Conseil constitutionnel est une autorité totalement indépendante, qui dit la loi constitutionnelle.
THOMAS SOTTO
Mais là, vous envisagez bien les différentes hypothèses, j’imagine.
OLIVIER VERAN
Eh bien, figurez-vous que, en fait il n’y a pas différents scénarios, là, on attend la décision du Conseil constitutionnel. Et on est confiant, parce que c'est un texte, encore une fois, qui a été examiné avec beaucoup beaucoup de temps. J'entends les oppositions qui disent que ça n’est pas allé au bout, parce qu'il y a eu de l'obstruction. Mais jamais une réforme des retraites n'avait entraîné autant d'heures de débat dans les deux chambres parlementaires.
THOMAS SOTTO
Dominique STRAUSS-KAHN dit : « Cette réforme, ce n’est pas le bon moment, ce n’est pas la bonne méthode, ce n'est pas la bonne réforme ». Qu'est ce qui fait que vous êtes à ce point convaincus d'avoir raison contre tout le monde ou presque ?
OLIVIER VERAN
En 2019, il y avait eu une réforme, qui était un projet de réforme des retraites, souvenez-vous, le système universel par points, qui était une réforme qui était hyper intéressante…
THOMAS SOTTO
Qui avait été avortée.
OLIVIER VERAN
… puisque c'était une réforme structurelle. Qu'est-ce que ça a donné ? A l'époque d'ailleurs vous aviez des syndicats qui étaient d'accord, la CFDT notamment. Bon ? Il y a eu des manifestations monstres, avec énormément de monde dans la rue, il y avait d'ailleurs plus de grévistes que la plupart des journées de grève cette fois-ci, et donc on voit bien que quand on touche à la réforme des retraites, ça engendre beaucoup de critiques, beaucoup d'opposition etc. A la fin des fins, à la fin des fins Thomas SOTTO, ce qu'on veut c'est rendre un système de retraite plus équilibré que celui qu'on a trouvé en arrivant, pour que les générations à venir aient une retraite en confiance.
THOMAS SOTTO
Tout ça, ça se joue dans un climat vraiment particulier. Quand la Première ministre semble diverger d'un mot du chef de l'Etat, elle doit passer 2 jours derrière pour expliquer qu'ils sont parfaitement alignés. Dans vos équipes, au sein du gouvernement, certains de vos collègues sont déjà en train de commander un Uber en demandant la destination Matignon pour piquer sa place à Elisabeth BORNE. On vous prête à vous des ambitions démesurées. Est-ce que la maison est encore tenue, Olivier VERAN ?
OLIVIER VERAN
Mais, en fait, les uns et les autres, on a un mandat qui a été confié, je parle des ministres, qui nous a été confié par la Première ministre et le président de la République, c'est la réussite du quinquennat pour les Français. Et donc on est tous concentré sur la réussite du quinquennat pour les Français. Et au moment où vous m’interrogez sur les retraites, on a parlé d'abord de la petite enfance, qui mobilise le ministre, je pourrais vous parler d'Eric DUPOND-MORETTI garde des Sceaux, qui était en prison avec des chefs d'entreprise, pour travailler sur la contractualisation…
THOMAS SOTTO
Oui, mais moi je vous parle des ambitions qui s’aiguisent et qui se cachent à peine.
OLIVIER VERAN
Mais non, mais… pardon, il y a quelque chose d'indécent en fait. Il y aurait quelque chose d'indécent à ce que les ambitions individuelles l'emportent sur l'intérêt collectif. On a un président de la République…
THOMAS SOTTO
Tous vos collègues sont alignés là-dessus ?
OLIVIER VERAN
On a fait campagne… Ils ont intérêt. On a tous fait campagne avec lui, derrière lui, les Français lui ont confié 5 ans pour réformer le pays, tout ce qui sort de ce cadre-là et de cet objectif-là est illusoire, superflus et à mon avis pas à la hauteur. Je vous le dis très très clairement.
OLIVIER VERAN
Alors, justement, Emmanuel MACRON il a été interpellé hier lors de son discours, par quelques manifestants qui ont déroulé une banderole, le qualifiant de « président de la violence et de l'hypocrisie ». Est-ce que ça vous travaille qu'il soit perçu comme ça ? On est quand même aux antipodes de ce que proposait Emmanuel MACRON en 2017 quand il était candidat à la présidentielle.
OLIVIER VERAN
Vous avez un président de la République qui va dans un pays européen partenaire, c'est la première visite d'Etat d'ailleurs depuis très longtemps, qui s'adresse à la jeunesse d'un pays européen, pour parler de la stratégie européenne et de l'enjeu européen. C'est ça que je retiens de cette image. Ce n’est pas la minute où il va être interpellé par deux ou trois militants qui ne s'inscrivent pas dans le dialogue, mais qui profite…
THOMAS SOTTO
Elle ne vous chiffonne pas cette image, quand même ?
OLIVIER VERAN
Eh bien ça e chiffonne parce que je…
THOMAS SOTTO
On est d’accord, c’est une minute, c'est un happening, comme on dit.
OLIVIER VERAN
… vous savez, je suis un peu patriote, je suis fier de mon pays, je suis fier de mon président d'ailleurs et de l'image de la France qu'il renvoie à l'étranger, et qui est une image d'une France qui a retrouvé la souveraineté au niveau européen et au niveau mondial, et je préfère largement utiliser mon temps de parole consacré au déplacement du président, pour parler de l'avenir de l'Europe, que pour mettre une focale sur deux ou trois personnes qui ont cherché à faire justement cet effet de buzz.
THOMAS SOTTO
Il est attaché à la souveraineté, vous l'avez dit, Emmanuel MACRON, et justement il a fâché une bonne partie de nos partenaires européens, et beaucoup de nos alliés, avec sa prise de position sur Taïwan menacée par la Chine. « L'Europe ne doit pas se laisser entraîner dans des crises qui ne sont pas les siennes ». Le chef de l'Etat a-t-il perdu une occasion de se taire ?
OLIVIER VERAN
Taïwan est un régime démocratique, reconnu comme tel. Vous avez d'un côté, ceux qui souhaiteraient accélérer tous les processus d'indépendance, aboutis quels que soient les termes, je fais attention, c'est de la diplomatie, qui sont plutôt côté américain, et vous l'avez de l'autre côté des Chinois qui voudraient probablement une forme de retour en arrière.
THOMAS SOTTO
Et on est la Suisse au milieu ?
OLIVIER VERAN
Pas la Suisse, l'Europe Thomas SOTTO, et enfin, l’Europe…
THOMAS SOTTO
L'Europe, tout le monde n’est pas d'accord avec ce qu’il a dit.
OLIVIER VERAN
L'Europe, elle a une voix forte sur le plan diplomatique international, et heureusement que l'Europe a le droit d'avoir ses positions qui lui sont propres, et de tenir aussi à la participation active, à l'équilibre du monde. Et donc nous n'avons pas d'ennemis, nous avons des alliés, nous avons parfois des concurrents, et nous avons aussi une vocation de nous exprimer sur la scène internationale.
THOMAS SOTTO
Vous avez entendu ce qu’a dit Donald TRUMP, hier soir, dans une interview à Fox News, alors dans un style qui lui appartient, il a accusé Emmanuel MACRON de « lécher le cul du président chinois ». On en est là ?
OLIVIER VERAN
Vous parlez de Donald TRUMP, quand vous dites « on en est là » ?
THOMAS SOTTO
Je cite Donald TRUMP.
OLIVIER VERAN
Non mais pardon, enfin, qui parle ? La question c'est qui parle ?
THOMAS SOTTO
L'ancien président américain, qui s'y verrait bien y retourner dans 1 an.
OLIVIER VERAN
Oui, c'est Donald TRUMP qui parle, voilà. Pardon, je ne me reconnais pas dans les positions de Donald TRUMP, ni hier, ni aujourd'hui, ni demain, et encore moins dans ses mots.
THOMAS SOTTO
Donc il n'y a pas d'erreur d'Emmanuel MACRON, ça correspond à une doctrine sur Taïwan.
OLIVIER VERAN
En fait c'est la ligne européenne depuis des années, qui consiste à reconnaître qu'un équilibre a été trouvé, et cet équilibre est le garant de l'harmonie, et donc nous tenons cette position et nous la tenons en indépendance européenne, vis-à-vis de nos partenaires et amis.
THOMAS SOTTO
J’ai encore deux questions plus politiques. La première concerne Adrien QUATENNENS. Quelques mois après sa condamnation à 4 mois de prison avec sursis, pour violences conjugales, il a vu sa suspension du groupe LFI être levée hier. Est-ce que ça n’a pas un petit côté quand même « ce n’est pas bien grave les violences conjugales », qu'est-ce que vous dites aux femmes, aux victimes de féminicides, qu'elles n'ont pas de 2e chance pour le coup, quel message ça envoie ?
OLIVIER VERAN
Pas bon.
THOMAS SOTTO
D’accord.
OLIVIER VERAN
Pas bon. Tout ça est mauvais pour la cause que nous servons, et la cause qui devrait nous unir. Voilà. Après, je n’ai pas de leçon à donner aux LFI. Je leur reproche…
THOMAS SOTTO
Isabelle ROME, votre consœur du gouvernement, votre collègue, a dit qu’il aurait dû démissionner et se faire réélire…
OLIVIER VERAN
Non, je ne veux pas donner de leçon à ceux qui passent leur temps à nous donner des leçons. Pa contre, c'est un peu « faites ce que je dis mais pas ce que je fais ». Donc je constate et les Français constateront que la France insoumise, qui est si prompte à mettre en procès tout le monde et souvent de manière excessive voire injuste, eh bien lorsque ça concerne quelqu'un qui est dans leurs rangs, eh bien finalement les règles changent. Voilà. Point.
THOMAS SOTTO
Ma dernière question, elle concerne Marlène SCHIAPPA. On a beaucoup parlé de sa prestation dans Playboy, et un peu moins du fonds Marianne qu'elle a créé après l'assassinat de de Samuel PATY, 2 millions pour soutenir les initiatives contre la radicalisation islamiste, et qui ont semble-t-il été distribués un peu à la va-vite, pour ne pas dire un peu n'importe comment. C'était une révélation de « L'œil du 20 heures » il y a quelques jours sur France 2, il y a notamment une association qui aurait touché 266 000 €, qui auraient notamment servis à rémunérer chacun des deux dirigeants à hauteur de 120 000 € chacun. Aujourd'hui la famille de Samuel PATY réclame des explications sur ces soupçons de détournements. Qu'est-ce que vous pouvez leur dire ?
OLIVIER VERAN
Alors, pardon, le mot détournement est un mot grave…
THOMAS SOTTO
J’ai dit « soupçons de détournements ».
OLIVIER VERAN
Oui. Moi je n'ai pas à connaître, si vous voulez…
THOMAS SOTTO
La mauvaise utilisation.
OLIVIER VERAN
… du fonctionnement de cette association, je suis porte-parole du gouvernement.
THOMAS SOTTO
Oui.
OLIVIER VERAN
D'abord, je sais que rien n'est à enlever à l'engagement de Marlène SCHIAPPA dans la cause des femmes est dans toutes les causes qu'elle a par ailleurs servies, y compris après ce drame odieux. Ensuite, s'il y a besoin d'avoir des réponses, eh bien c'est normal de les apporter, il faut de la transparence.
THOMAS SOTTO
Vous nous garantissez que toute la transparence sera faite sur ce sujet ?
OLIVIER VERAN
Ça je le souhaite.
THOMAS SOTTO
Merci beaucoup Olivier VERAN d’être venu dans « Les 4V ». Merci et bonne journée à vous.
OLIVIER VERAN
Merci à vous.
Source : Service d’information du gouvernement, le 17 avril 2023