Texte intégral
Bonjour à toutes et à tous. Je suis ici pour le Conseil " Agriculture et Pêche ", volet pêche. Ce Conseil sera important, puisqu'il permettra à la fois de discuter des taux autorisés de capture (TAC) et des quotas de cette année, d'engager ces négociations, puis d'aborder l'avenir, c'est-à-dire la nouvelle politique commune de la pêche (PCP) et le pacte pour l'Océan.
S'agissant des TAC et des quotas, l'enjeu est essentiel : il s'agit de concilier la durabilité de la ressource et celle de notre pêche. Derrière notre pêche, il y a des territoires et une filière en aval, des femmes et des hommes concernés. Chacun sait que ces discussions sont souvent délicates. Nous serons particulièrement vigilants, et je serai très vigilante, avec l'Ifremer d'un côté, et avec les pêcheurs de l'autre, afin que la Commission européenne porte une position forte, une position offensive, notamment dans ses négociations avec la Norvège et le Royaume-Uni.
Il faut aussi préparer l'avenir : revoir notre politique commune de la pêche pour disposer de véritables instruments d'accompagnement de la filière et d'un budget à la hauteur des ambitions affichées dans le Pacte pour l'océan. À ce stade, beaucoup de questions se posent à l'égard de la Commission européenne sur l'articulation des différents instruments mis sur la table et sur les montants engagés. Un plancher de 2 milliards d'euros a été évoqué, qu'il faut comparer aux 5,3 milliards d'euros que représente aujourd'hui le FEAMPA. Bien sûr, il s'agit d'un plancher et d'autres instruments existent, mais comment tout cela s'articule-t-il ? En tout état de cause, il nous faut des instruments à la hauteur de l'ambition affichée dans le pacte pour l'Océan.
L'accompagnement du renouvellement des générations et des flottes est également très important, afin de financer des installations soutenables et, peut-être, des techniques de pêche plus durables. Voilà les grands enjeux de ce Conseil pêche que je porterai aujourd'hui.
Source https://ue.delegfrance.org, le 23 septembre 2025