Le maintien de la paix et de la sécurité internationales constitue le premier objectif des Nations Unies. Depuis 1948, la paix mondiale a certes été sauvegardée et l’ONU a permis le déploiement de 85 opérations de maintien de la paix. Pourtant, son bilan global reste mitigé.
Drapeau blanc, croix rouge, casques bleu ciel, colombe, rameau d’olivier, drapeau olympique ou aux couleurs de l’arc-en-ciel… les symboles de la paix ne manquent pas pour rendre visible le retour à la paix ou symboliser les luttes pour la paix.
La paix dépend-t-elle de l’entente entre les États et de la gouvernance globale ou est-elle désormais liée au respect des populations ? Les frontières ou les armées nationales sont-elles plus importantes que la régulation des migrations, la gestion des droits de l’homme, la réduction des inégalités, voire la défense de la liberté d’informer ?
La paix est l’essence même de la construction européenne. Après deux guerres mondiales dévastatrices, l’Europe entend transformer la pluralité et la rivalité des États en une coexistence parfois difficile, mais féconde, au service du bien commun.
Géographiques, culturelles, linguistiques, économiques, idéologiques, militaires..., les frontières territoriales peuvent être de multiples espèces. Les frontières étatiques n’ont d’existence, quant à elles, que si elles sont définies et reconnues par le droit international.
Guerres interétatiques, guerres civiles, agressions extérieures, conflits asymétriques... depuis des décennies le Moyen-Orient est en proie à des violences de toutes sortes. Une paix y est-elle encore possible ?
Le traité de Versailles est signé le 28 juin 1919, cinq ans après le déclenchement de la Première Guerre mondiale. Un siècle plus tard, le plus célèbre des traités de paix apparaît à la fois archaïque et novateur.
En 2015, la Grèce et l’agence européenne Frontex ont mis en place une opération conjointe. Son but est de gérer l’afflux massif de migrants en Méditerranée orientale. Depuis, l’opération Poséidon se veut un laboratoire pour la gestion européenne des migrations.
Adopté en 2018, le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, dit Pacte de Marrakech, entend assurer une meilleure protection des migrants au plan international, tout en préservant la souveraineté des États sur leur politique migratoire. Incitatif, il n’est toutefois pas contraignant.
Euro, dettes souveraines, Brexit, migrants, blocages institutionnels, montée des populismes : les crises qui secouent l’Union européenne sont-elles conjoncturelles ou menacent-elles la construction européenne à plus long terme ?
Au Moyen-Orient, l'Arabie saoudite, championne du rigorisme dans l'islam sunnite, et la République islamique d'Iran, chiite, s’opposent sur le terrain politique et religieux. Au Yémen, au Liban, en Irak ou en Syrie, les deux puissances régionales se livrent à une guerre d’influence sans merci.
De la menace aux frontières aux menaces sans frontières et de la défense des frontières à la défense sans frontières : comment défendre la France et assurer la sécurité nationale ?