Haut comité d'évaluation de la condition militaire : 17e rapport - Les officiers

Remis le :

Auteur(s) moral(aux) : Haut Comité d'évaluation de la condition militaire

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Dans un contexte géopolitique particulièrement instable, marqué depuis février 2022 par le retour d’une guerre de haute intensité sur le sol européen, le Haut Comité a décidé de consacrer pour la première fois son rapport thématique à la condition militaire des officiers.
Ils assument la responsabilité d’ordres pouvant conduire, lorsque la mission l’exige, à frapper l’ennemi et le tuer et, par là-même, à exposer des camarades ainsi qu’eux-mêmes à la mort ou à la blessure.
Les officiers sont, à ce titre, ceux sur qui pèsent le plus lourdement certaines sujétions de l’état militaire, en particulier la disponibilité et son corollaire, la mobilité.
Il est dès lors paru essentiel au HCECM d’examiner dans quelle mesure la condition militaire permettra aux forces armées de disposer demain des officiers dont elles auront besoin.
Le rapport a été remis au Président de la République le 13 juillet 2023.

Préambule 
1 Pourquoi traiter des officiers ?  
2 Éclairage historique : évolution de la figure de l’officier et de sa condition 

Partie 1 État des lieux : les officiers aujourd’hui

1 Officier : une fonction singulière au service de la Nation  

2 Derrière cette catégorie, les officiers, une grande hétérogénéité  
2.1 Une variété des corps d’officiers qui s’explique par la diversité des missions d’une armée d’emploi  
2.2 Une diversité de modes de recrutement et de profils qui s’explique par une politique de gestion propre au modèle des forces armées  
2.3 La diversité des milieux d’emploi fonde des modèles de gestion des officiers différenciés  

3 Du point de vue de la Nation, des officiers estimés mais peu connus  
3.1 L’image de l’officier : entre méfiance, reconnaissance et ignorance  
3.2 Un officier qui ressemble aux Français ?  
3.2.1 Une féminisation croissante et constante des corps d’officiers mais qui reste limitée dans le haut encadrement militaire  
3.2.2 L’accès aux corps d’officiers : un escalier social  
3.2.3 Des comportements sociaux et familiaux qui évoluent vers une plus grande convergence avec ceux constatés dans l’ensemble de la société  

4 Du point de vue de l’institution, une difficulté encore modeste, mais croissante, de recrutement et de fidélisation  
4.1 Une capacité intacte à recruter ? 
4.1.1 Les caractéristiques du recrutement des officiers : des modèles qui diffèrent selon les forces armées  
4.1.2 Une attractivité des carrières d’officiers qui se maintient mais qui présente des signes de faiblesse  
4.2 Une capacité à former les officiers, entretenir leurs compétences et sélectionner les meilleurs  
4.2.1 Formation initiale : des officiers bien formés à leur premier emploi  
4.2.2 Une mise à niveau constante de l’expertise du corps des officiers  
4.3 Une capacité à fidéliser ? 
4.3.1 Une fidélisation globale des officiers de carrière maintenue mais qui montre des signes de fragilité chez les jeunes générations 
4.3.2 Une fidélisation des officiers sous contrat qui progresse  

5 Du point de vue des officiers, des conditions de travail et des conditions de vie qui entament peu à peu la fidélité à l’institution  
5.1 Un métier de vocation dont la motivation évolue au fil de la carrière  
5.2 Des conditions de travail qui affectent les officiers  
5.2.1 La crainte d’une perte de compétences techniques et tactiques  
5.2.2 Un commandement confronté au quotidien aux lourdeurs administratives  µ
5.3 Les conditions de vie de l’officier : un déclassement ? 
5.3.1 La sujétion forte de la mobilité  
5.3.2 La rémunération : un apparent maintien du niveau global de rémunération des officiers qui ne suffit à dissimuler un décrochage indiciaire…  
5.3.3 … et qui se répercute sur la pension militaire de l’officier 

6 Du point de vue du subordonné  

Partie 2  Ce qui pourrait être fait pour améliorer la condition de l’officier 

1 Rester performant dans la stratégie de recrutement et de fidélisation des officiers  
1.1 Documenter et anticiper les attentes des nouvelles générations et les évolutions qui pourraient, à terme, détériorer l’attractivité du recrutement des officiers  
1.2 Faire connaitre le métier d’officier  
1.3 Mieux reconnaître la carrière d’officier 
1.3.1 Améliorer la reconnaissance matérielle  
1.3.2 Développer la reconnaissance immatérielle 

2 Conforter l’officier dans sa première partie de carrière 
2.1 Rester vigilant à ce que la formation initiale des officiers les prépare à la singularité de leurs missions  
2.2 Garantir à l’officier les moyens de son commandement 
2.3 Poursuivre les efforts au profit de la condition militaire  

3 Accompagner l’officier dans sa deuxième partie de carrière 
3.1 Diversifier les parcours de carrière pour assurer les besoins des forces armées  
3.1.1 Un dialogue de gestion encore plus à l’écoute  
3.1.2 Des évolutions de carrière plus diversifiées et plus flexibles 
3.2 Analyser la cause des départs non souhaités des officiers  
3.3 Développer une meilleure connaissance du monde militaire au sein de la fonction publique civile  

4 Valoriser l’officier dans sa troisième partie de carrière et après son départ des forces armées  
4.1 Valoriser le haut encadrement militaire  
4.1.1 Fluidifier la gestion des officiers généraux  
4.1.2 Favoriser la poursuite d’une activité professionnelle des officiers dans la haute fonction publique  
4.2 Maintenir des liens avec les officiers qui quittent les forces armées  

Annexes  
1. Articles du code de la défense relatifs au Haut Comité d’évaluation de la condition militaire  
2. Composition du Haut Comité d’évaluation de la condition militaire  
3. Auditions, entretiens, visites et contributions  
4. Étude historique : l’officier des armes de France - statuts, militarité et représentation dans la société française - 1445-2005  
5 Les corps et statuts militaires d’officiers 
6 Les officiers au sein des forces armées et des formations rattachées 
7 Les officiers généraux  
Glossaire 

 

  • Type de document : Rapport d'étude
  • Pagination : 220 pages
  • Édité par : Haut Comité d'évaluation de la condition militaire