Texte intégral
Monsieur le Directeur,
Monsieur le Directeur Général,
Mesdames et Messieurs,
Chers Amis,
Je suis très heureux d'être aujourd'hui parmi vous, pour vous souhaiter une bonne année 1998.
Je me permettrais avant de préciser mes orientations pour l'avenir d'effectuer un bref retour en arrière.
Le personnel du CFCE a pu avoir le sentiment au cours des derniers mois de rester au milieu du gué. Cette attente a pu laisser des traces chez certains d'entre vous qui l'auraient souhaitée plus courte.
Mais j'ai souhaité prendre le temps d'instruire, de consulter, y compris évidemment vos représentants, avant de décider.
Le vrai changement ne s'improvise pas. Il n'est pas qu'affaire de personnes.
Il doit s'inscrire de façon cohérente dans une logique reconnue par les différents partenaires et les agents du CFCE eux-mêmes et disposer d'un calendrier réaliste.
Tout cela nous l'avons aujourd'hui et, somme toute, nous sommes allés vite.
Le CFCE en voie de renouveau auquel je m'adresse aujourd'hui va pouvoir pleinement donner la preuve de ses capacités et de son utilité.
Un projet clair vous est assigné, autour d'une équipe dirigeante qui doit être solidaire.
C'est pourquoi, avec Jean-Daniel Gardère, vous avez à votre tête quelqu'un qui connaît bien de l'intérieur et de l'extérieur votre rôle et votre potentiel et qui connaît très bien l'ensemble du réseau de l'expansion économique.
Il m'a présenté des orientations que j'ai jugées pertinentes et dont j'attends la mise en oeuvre puisque c'est lui-même qui les a formulées.
Vous êtes sur les rails. A vous de jouer et, en ce début d'année 1998, de réussir. Vous pouvez regarder, ou plutôt construire votre avenir avec confiance.
Votre maison a trois atouts en effet :
1) Le caractère très concret et crucial de sa mission première au moment où l'information opérationnelle et la veille concurrentielle sont devenues un facteur clé de la compétitivité des entreprises.
2) Le renforcement nécessaire de l'internationalisation de nos PME, dont vous devez prioritairement satisfaire les attentes.
3) La transformation rapide des technologies de l'information et de la communication et des modes de collecte et d'accès à l'information procurent enfin au CFCE un rôle essentiel dans le dispositif public d'appui au Commerce Extérieur.
La volonté du Gouvernement et de votre administration de tutelle - Jacques de Lajugie et Jean-François Stoll sont là pour en témoigner - est de promouvoir la fonction qui revient au CFCE dans l'ensemble du réseau de la DREE et d'en faire la plate-forme performante d'accès à l'information que veulent nos entreprises et leurs relais consulaires et professionnels.
Le défi à relever dans la société de l'information est en effet enthousiasmant.
La numérisation de l'information, son accessibilité en tous lieux, à toute heure sur la toile modifie la conception même des produits d'édition, du traitement et de la diffusion de l'information.
Il ne peut que mobiliser les professionnels que vous êtes, fidèles à une mission de service public, qu'il faut plus que jamais remplir de façon rigoureuse et innovante.
Je n'exclus pas d'ailleurs de vous faire jouer un rôle dans le soutien de nos entreprises à devenir des " cyber-exportateurs " ou à contribuer à la création du N° vert national sur le Commerce extérieur.
C'est une chance pour le CFCE qui trouve ainsi naturellement sa place dans l'évolution de notre société.
Plus l'information est abondante et disponible, plus l'entreprise a besoin de validation des sources, d'instruments de recherche performants. Plus le recours à des experts capables de jouer le rôle d'intermédiation entre les sources et l'entreprise devient une nécessité particulièrement sur les PME.
Je n'oublie pas non plus un autre aspect, crucial, de votre succès. Il s'agit du facteur humain. Pour bien communiquer et faire valoir votre mission à l'extérieur, il faut une attitude faite de confiance en soi et d'aptitude au décloisonnement.
Vous ne gagnerez pas seuls.
Votre rapprochement logistique puis physique avant fusion avec le CFME/ACTIM que je considère impératif doit accompagner le développement des actions montées en commun.
L'approfondissement de vos relations de travail avec le réseau régional et à l'étranger de la DREE doit aussi s'enraciner dans le quotidien par des échanges de personnes à tous les niveaux.
Votre rayonnement auprès des entreprises transite nécessairement par une collaboration naturelle avec les autres acteurs du dispositif du commerce extérieur : chambres de commerce et d'industrie, organisations professionnelles, conseillers du Commerce extérieur, administrations techniques, agences spécialisées, consultants privés, sociétés de commerce international.
C'est avec tous ces partenaires, que je réunirai ensemble bientôt, que vous devez encore mieux travailler.
Votre rôle n'est pas de retenir l'information mais de la diffuser, au mieux et le plus largement possible.
C'est pour cela que vous êtes les agents d'un établissement public.
Le pouvoir aujourd'hui consiste moins à retenir et fournir au compte goutte l'information qu'à bien savoir la traiter et la diffuser.
Mon ambition pour le CFCE est grande : celle de faire de votre maison un véritable industriel de l'information économique, au service de toutes les entreprises, et notamment des plus petites d'entre elles.
Celle, également, de redonner au CFCE la place qui lui revient au sein du dispositif public d'appui au commerce extérieur.
Aussi performante soit-elle, ce n'est pas le rôle de l'administration de mobiliser les entreprises, de les rendre encore plus conscientes des opportunités que leur offrent les marchés étrangers, de répondre à toute la variété de leurs demandes et de leurs besoins.
C'est votre rôle et c'est avec vous que je compte répondre aux défis que la nouvelle société de l'information nous conduit à relever.
Je sais pouvoir compter sur chacun et chacune d'entre vous pour atteindre cet objectif.
Encore une fois, tous mes voeux pour cette année qui débute.
(source http://www.minefi.gouv.fr, le 23 août 2002)
Monsieur le Directeur Général,
Mesdames et Messieurs,
Chers Amis,
Je suis très heureux d'être aujourd'hui parmi vous, pour vous souhaiter une bonne année 1998.
Je me permettrais avant de préciser mes orientations pour l'avenir d'effectuer un bref retour en arrière.
Le personnel du CFCE a pu avoir le sentiment au cours des derniers mois de rester au milieu du gué. Cette attente a pu laisser des traces chez certains d'entre vous qui l'auraient souhaitée plus courte.
Mais j'ai souhaité prendre le temps d'instruire, de consulter, y compris évidemment vos représentants, avant de décider.
Le vrai changement ne s'improvise pas. Il n'est pas qu'affaire de personnes.
Il doit s'inscrire de façon cohérente dans une logique reconnue par les différents partenaires et les agents du CFCE eux-mêmes et disposer d'un calendrier réaliste.
Tout cela nous l'avons aujourd'hui et, somme toute, nous sommes allés vite.
Le CFCE en voie de renouveau auquel je m'adresse aujourd'hui va pouvoir pleinement donner la preuve de ses capacités et de son utilité.
Un projet clair vous est assigné, autour d'une équipe dirigeante qui doit être solidaire.
C'est pourquoi, avec Jean-Daniel Gardère, vous avez à votre tête quelqu'un qui connaît bien de l'intérieur et de l'extérieur votre rôle et votre potentiel et qui connaît très bien l'ensemble du réseau de l'expansion économique.
Il m'a présenté des orientations que j'ai jugées pertinentes et dont j'attends la mise en oeuvre puisque c'est lui-même qui les a formulées.
Vous êtes sur les rails. A vous de jouer et, en ce début d'année 1998, de réussir. Vous pouvez regarder, ou plutôt construire votre avenir avec confiance.
Votre maison a trois atouts en effet :
1) Le caractère très concret et crucial de sa mission première au moment où l'information opérationnelle et la veille concurrentielle sont devenues un facteur clé de la compétitivité des entreprises.
2) Le renforcement nécessaire de l'internationalisation de nos PME, dont vous devez prioritairement satisfaire les attentes.
3) La transformation rapide des technologies de l'information et de la communication et des modes de collecte et d'accès à l'information procurent enfin au CFCE un rôle essentiel dans le dispositif public d'appui au Commerce Extérieur.
La volonté du Gouvernement et de votre administration de tutelle - Jacques de Lajugie et Jean-François Stoll sont là pour en témoigner - est de promouvoir la fonction qui revient au CFCE dans l'ensemble du réseau de la DREE et d'en faire la plate-forme performante d'accès à l'information que veulent nos entreprises et leurs relais consulaires et professionnels.
Le défi à relever dans la société de l'information est en effet enthousiasmant.
La numérisation de l'information, son accessibilité en tous lieux, à toute heure sur la toile modifie la conception même des produits d'édition, du traitement et de la diffusion de l'information.
Il ne peut que mobiliser les professionnels que vous êtes, fidèles à une mission de service public, qu'il faut plus que jamais remplir de façon rigoureuse et innovante.
Je n'exclus pas d'ailleurs de vous faire jouer un rôle dans le soutien de nos entreprises à devenir des " cyber-exportateurs " ou à contribuer à la création du N° vert national sur le Commerce extérieur.
C'est une chance pour le CFCE qui trouve ainsi naturellement sa place dans l'évolution de notre société.
Plus l'information est abondante et disponible, plus l'entreprise a besoin de validation des sources, d'instruments de recherche performants. Plus le recours à des experts capables de jouer le rôle d'intermédiation entre les sources et l'entreprise devient une nécessité particulièrement sur les PME.
Je n'oublie pas non plus un autre aspect, crucial, de votre succès. Il s'agit du facteur humain. Pour bien communiquer et faire valoir votre mission à l'extérieur, il faut une attitude faite de confiance en soi et d'aptitude au décloisonnement.
Vous ne gagnerez pas seuls.
Votre rapprochement logistique puis physique avant fusion avec le CFME/ACTIM que je considère impératif doit accompagner le développement des actions montées en commun.
L'approfondissement de vos relations de travail avec le réseau régional et à l'étranger de la DREE doit aussi s'enraciner dans le quotidien par des échanges de personnes à tous les niveaux.
Votre rayonnement auprès des entreprises transite nécessairement par une collaboration naturelle avec les autres acteurs du dispositif du commerce extérieur : chambres de commerce et d'industrie, organisations professionnelles, conseillers du Commerce extérieur, administrations techniques, agences spécialisées, consultants privés, sociétés de commerce international.
C'est avec tous ces partenaires, que je réunirai ensemble bientôt, que vous devez encore mieux travailler.
Votre rôle n'est pas de retenir l'information mais de la diffuser, au mieux et le plus largement possible.
C'est pour cela que vous êtes les agents d'un établissement public.
Le pouvoir aujourd'hui consiste moins à retenir et fournir au compte goutte l'information qu'à bien savoir la traiter et la diffuser.
Mon ambition pour le CFCE est grande : celle de faire de votre maison un véritable industriel de l'information économique, au service de toutes les entreprises, et notamment des plus petites d'entre elles.
Celle, également, de redonner au CFCE la place qui lui revient au sein du dispositif public d'appui au commerce extérieur.
Aussi performante soit-elle, ce n'est pas le rôle de l'administration de mobiliser les entreprises, de les rendre encore plus conscientes des opportunités que leur offrent les marchés étrangers, de répondre à toute la variété de leurs demandes et de leurs besoins.
C'est votre rôle et c'est avec vous que je compte répondre aux défis que la nouvelle société de l'information nous conduit à relever.
Je sais pouvoir compter sur chacun et chacune d'entre vous pour atteindre cet objectif.
Encore une fois, tous mes voeux pour cette année qui débute.
(source http://www.minefi.gouv.fr, le 23 août 2002)